MIkama - May 30, 2014

Nadia dans Newsmada
Selon l’enquête nationale sur le suivi des OMD (ENSOMD), le nombre de mères décédées, après accouchement ou 42 jours après l’accouchement est de 478 pour 100.000 naissances, en raison de neuf femmes par jour. 26 nouveau-nés sur 1000 succombent au moment  de leur naissance ou quelques heures après. Les causes de la mortalité néonatale sont l’asphyxie, la prématurité, l’infection. Chez les femmes, les facteurs sont l’inaccessibilité aux soins de santé et aux soins prénataux ou encore l’accouchement non assisté par un personnel qualifié.

Valis dans Tribune de Madagascar
Du 1er nombre au 22 décembre 2013, la compagnie norvégienne TGS NOPEC, spécialisée dans les recherches pétrolières a effectué des travaux d’exploration offshore dans les regions Boeny, SOFIA et Melaky. Conformément au cahier de charges, elle a rendu compte des études d’impacts environnementaux et sociaux de ses travaux ce vendredi 23 mai 2013 auprès des autorités locales et du public. D’après les informations recueillies par les services communications de la Région Boeny, les recherches ont été effectuées jusqu’à 100 km des côtes malgaches

Dans La Gazette de la Grande-Ile
L’économie malgache continue de tourner au ralenti. Le taux de croissance du PIB est estimé à 2.4% pour 2013 contre une projection de 2.8% dans la loi de finances.

MIkama - May 28, 2014

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Reflet de la dégradation du climat des affaires : le nombre de nouvelles entreprises créées est tombé de 22 019 en 2012 à 13 118 en 2013, selon les données de l’Institut national de la statistique, soit une baisse de 40.4 %. (..) Par ailleurs, les analyses onusiennes publiées dans Madagascar - Bilan Commun de Pays 2012 font état, surtout, que le secteur privé malagasy est caractérisé par une structure duale où quelques grandes entreprises, plusieurs petites et moyennes entreprises coexistent avec une multitude de micro/petites entreprises informelles. Si les grandes entreprises ont un accès plus facile au financement offert par les banques commerciales, et les micro-entreprises s’orientent vers les institutions de micro-finance, les PME restent les oubliées, car elles remplissent difficilement les conditions d’éligibilité des banques commerciales et leurs besoins dépassent largement les plafonds de crédit accordés par les institutions de micro-finance. Les PME se financent quasiment sur fonds propres et ont recours rarement au crédit bancaire.

Arh dans Newsmada
« La croissance de la masse monétaire est ralentie depuis septembre 2013. », rapporte la Banque mondiale dans sa récente analyse sur l’évolution économique à Madagascar. Deux mouvements contradictoires influencent l’évolution de la masse monétaire selon l’institution. D’une part, le niveau des avoirs extérieurs continue à chuter et contribue à -13.5 points de pourcentage à la variation de la masse monétaire fin 2013. D’autre part, les créances nettes sur l’Etat ont exercé un effet haussier équivalant à 9.4 points.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
 « Sur les 640 milliards engagés, 50% ont été utilisées pour le paiement des soldes, et 22% pour le paiement des intérêts des dettes. Les moyens dont l’Etat a disposé pour les investissements sont donc demeurés très limités, soit à 45 milliards ariary.


Mikama - May 27, 2014

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
... le budget pour cette année présente toujours un gap de 700 millions de dollars malgré les apports annoncés de part et d’autre par les partenaires financiers ...  Selon les précisions du ministre, plus d’un tiers de ce gap sera alloué aux paiements de ces arriérés. Le paiement des contreparties dans le cadre de projets financés par les bailleurs internationaux sont aussi concernés. « Dans ce cas, l’Etat malgache doit verser une contrepartie à partir de ces ressources propres internes. Nous avons besoin d’un financement pour pouvoir honorer cet engagement », a expliqué le ministre Jean Razafin­dravonona... Cette institution bancaire [ Banque africaine de développemen] prévoit en effet  d’octroyer une somme de 37 mil­lions de dollars contre 78 millions pour l’Union européenne, 17 mil­lions de dollars du Japon. Au début du mois, le ministre a annoncé qu’une aide de l’ordre de 25 millions de dollars était également en cours de négociations avec la Banque mondiale.

Noella Rakoto dans Newsmada
Pour l’heure, la stratégie pays intérimaire de Madagascar pour la période 2014-2015 sera financée en majeure partie avec des allocations du Fonds africain de développement (Fad) 13 qui s’élèvent à 49,46 millions d’unités de compte ainsi qu’avec des ressources additionnelles de près de 60 millions d’unités de compte. Le pays bénéficie de ce soutien à cause de son statut d’Etat fragile. Cette stratégie intérimaire est l’une des missions lancées hier à Ankorondrano. La deuxième mission porte sur la revue de la performance du portefeuille pays au titre de l’année 2014. S’élevant à une valeur globale de 254,4 millions d’unités de compte, ce portefeuille comprend 14 projets dont 11 à l’initiative du secteur public, équivalant à 148,9 millions d’unités de compte, et 3 du secteur privé, s’élevant à 105,5 millions d’unités de compte. Enfin, la troisième mission consiste en l’évaluation du programme d’appui à la reprise économique.

Arh.dans Newsmada
« L’industrie extractive continue d’être la principale source de croissance avec une variation positive de 219%. Les branches de la zone franche et l’agro-industrie continuent aussi d’être dynamiques et enregistrent des taux de croissance respectivement de 5.9% et 11.4%.

Mikama - May 26, 2014

Racl.R dans La Nation
D’après les archives, cette loi sur la concurrence existe bel et bien car elle a été décrétée en 2005 mais ce fut en 2008 seulement que le décret n° 2008 – 771 du 28 juillet 2008 a été annoncé, fixant les conditions d'application de la loi n° 2005-020 du 17 octobre 2005 sur la concurrence. Dans son article 1, il est clair qu’il y a des dispositions qui régissent la libre concurrence, la liberté des prix et les obligations mises à la charge de toute personne physique ou morale qui exerce une activité économique de manière permanente ou occasionnelle dans les secteurs public et privé, qui a lieu sur le territoire national. Cette loi fixe donc le cadre institutionnel chargé d’appliquer et de mettre en œuvre les règles légales et réglementaires relatives à la concurrence, à garantir la transparence dans les transactions commerciales, à prévenir, éliminer ou réprimer les entraves au libre jeu de la concurrence et les pratiques commerciales qui limitent l’accès au marché ou, de manière générale, ont pour effet de restreindre, fausser ou empêcher la concurrence sur les marchés et à préciser les pouvoirs d’enquête des agents habilités à dresser procès-verbal au titre de la loi n° 2005-020 du 17 octobre 2005 sur la concurrence.

Racl.R dans La Nation
Lors d’une rencontre avec le secteur privé, représenté par le Jeune Patronat Malagasy ou JPM ainsi que les femmes entrepreneurs membres de l’EFOI, le ministre de l'Industrie, du Développement du Secteur Privé et des PME, le Dr Jules Etienne, a pu recueillir leurs propositions en ce qui concerne la relance économique. Ainsi, le ministre Jules Etienne a souligné que « l’objectif consiste à soutenir et à aider les opérateurs du secteur privé...  Les PME représentent en général environ 12% des entreprises formelles, 30% de l’emploi privé dans les 22 régions et 29% de la valeur ajoutée du secteur privé.

Noella Rakoto dans Newsmada
Selon l’analyse du marché pétrolier en avril dernier, la consommation de gasoil a progressé de 3,7% et s’évalue à 40 224 m3. Cette situation s’explique par l’utilisation croissante du gasoil dans divers secteurs dont l’énergie, les mines… Le secteur du transport a enregistré une hausse de 12%, correspondant à 28.800 m3. Quant au secteur de l’énergie, notamment la Jirama, les besoins ont augmenté de 23%, s’évaluant à 6.711m3. Avec la reprise des grands travaux, l’approvisionnement a suivi le rythme de la hausse. Approximativement, celle-ci se chiffre à 45%.

Dans L'Express de Madagascar
La finalité étant d’élaborer une politique nationale de l’évaluation, et la publication des rapports d’évaluation. « L’association œuvre pour la promotion de la culture d’évaluation. Elle collabore avec sept partenaires, entre autres, l’État, les partenaires techniques et financiers, les universités et académies, et les opérateurs écono­miques. Nous visons la mise en place de standards nationaux en terme d’évaluation mais aussi de rendre public les rapports d’évaluation. La population ignore leur contenu, or il y a des informations à connaître, par exemple l’utilisation des impôts qu’ils ont payés », déclare Ony Rasoloarison, secrétaire générale de l’association Masse, hier, en marge de l’ouverture officielle des journées malgaches de l’évaluation, au Colbert.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Les textes et la réglementation sont, dans certains cas, obsolètes et inadaptés avec les nouvelles orientations. Ainsi, le droit foncier est imprécis favorisant le développement des conflits fonciers. En 2011, les données onusiennes font état que 7 à 10% de la superficie ont des titres fonciers malgré la mise en œuvre du Programme National Foncier. Selon le rapport d’évaluation de la réforme foncière à Madagascar (2011), en un siècle, l’administration a établi 330 000 titres fonciers.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Dans ce contexte, les informations onusiennes rappellent que les trois quarts de la population malgache ont eu une consommation inférieure au seuil de pauvreté (469 000 Ariary) ; en milieu rural quatre ménages sur cinq vivent sous le seuil de pauvreté ; l’écart entre le taux de pauvreté rurale et le taux de pauvreté urbaine est de 28 points ; au plan régional, 15 régions sur 22 ont un taux de pauvreté dépassant les 80% ; le ratio le moins élevé (54,5%) est observé à Diana et Analamanga ; un peu plus de la moitié (56,5%) de la population vit dans la pauvreté extrême (populations qui vivent avec un niveau de consommation plus éloigné du seuil que les autres pauvres) soit 11millions de personnes ; cette extrême pauvreté est plus forte en milieu rural (62,1%) qu’au niveau des villes (34,6%) ; cela veut dire que plusieurs millions de personnes n’ont pas accès au panier alimentaire minimal de 2133Kcal/jour, soit 328 162 Ar/an donc avec environ 1000 Ar/Jour ; et le coût de cette pauvreté se traduit au plan macro-économique par 3 298 milliards d’Ar. ; soit 16% du PIB à allouer aux pauvres (sans coûts de transactions) n’atteignant pas le seuil de pauvreté ; ce montant est de 1 375 milliards d’Ar. pour l’extrême pauvreté dont 89% pour le milieu rural.

R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
L’agriculture et l’élevage représentent 42% du PIB de la Grande Ile dont 27% pour l’agriculture et 15% pour l’élevage. Il s’agit là de données publiées en 2011par le secteur privé. Pourtant, malgré ce potentiel et rôle sur l’économie du pays, l’Instat a conclu selon son enquête que le secteur privé a connu un déclin de l’ordre de moins de 12% sur l’agriculture et moins de 1,4% sur l’élevage.

R.Edmond dans Midi Madagasikara
Les surcharges coûtent cher aux contribuables et à l’économie. Les dégâts provoqués par ces camions qui sillonnent les routes nationales et qui ne respectent pas les charges à l’essieu sont estimés à environ 50 millions d’euros par an. En somme, plus que les cataclysmes naturels, ce sont les transporteurs qui font énormément de dégâts. Rien que sur la RN2 par exemple, ce sont environ 700 camions par jour qui y circulent. « La grande majorité des poids lourds dépassent largement le poids à l’essieu autorisé » selon Rakotorahalahy Gilbert, Directeur de travaux au sein de Colas.

Nadia dans Newsmada
Depuis sa création en 1999, le centre de surveillance de pêche (CSP) a tant bien que mal mené sa mission qui consiste « en la préservation et en la conservation des ressources halieutiques et aquacoles ». « Le total des amendes perçues suite à des infractions en milieu marin en 2013 s’élevait à 82.072.000 d’ariary », selon une source bien informée. Durant le premier trimestre de cette année, 31.012.000 d’ariary ont été versés dans la caisse nationale

Mikama - May 23. 2014

Dans Oryza
The UN's Food and Agricultural Organization (FAO) has estimated Madagascar 2014 paddy rice production to recover to 2012 levels of about 4.3 million tons, up about 19% from about 3.6 million tons produced in 2013, in its country brief on Madagascar. (...) USDA estimates Madagascar paddy rice production to decline to about 3.6 million tons (2.3 million tons of milled rice) in MY 2013-14 (May 2013 - April 2014), down about 21% from about 4.6 million tons (2.9 million tons of milled rice) produced in MY 2012-13. It expects Madagascar to import 500,000 tons.

Fahranarison dans Newsmada
Plus de 2 millions ha de superficie sont couverts par cet accord qui dure trois ans. Cela concerne les aires protégées et parcs nationaux gérés par MNP et six zones d’intervention prioritaires de WWF.  Ces zones sont constituées par le paysage terrestre et marin du plateau Mahafaly,  le corridor forestier de Fandriana Vondrozo, le paysage terrestre de la vallée de la Mandrare, le paysage terrestre des mangroves de Tsiribihina Manambolo, le paysage forestier du Nord et le paysage marin du Cap d’Ambre.

Dans Les Echos
"A partir du 1er juillet et sur les trois ans à venir, une somme de 400 millions de dollars environ sera mise à disposition de Madagascar", a indiqué Makhtar Diop devant la presse à Antananarivo, à l'issue d'une visite de trois jours dans le pays.

Mikama - May 22, 2014

Valis dans Tribune de Madagascar
Madagascar est parmi les États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et conformément à l’article 76, paragraphe 8 de la Convention de Montego Bay sur le Droit de la Mer, il veut jouir de ses droits. (..) Les techniciens chargés de présenter et de soutenir la demande malgache auprès des Nations unies estiment que l’extension du plateau continental au-delà de 200 milles marins au sud du territoire terrestre de Madagascar pourrait atteindre une superficie de l’ordre de 860.900 km2, augmentant ainsi la superficie du territoire national à un peu moins de trois fois sa superficie actuelle.
(cf. Madagascar-tribune.com du samedi 27 août 2011 : Commission de l’ONU-La demande d’extension des limites de notre plateau continental, déposée)


Dans Midi Madagasikara
La filière crabe de mangrove de Madagascar affiche un potentiel de production de presque 8 000 tonnes par an. La production atteint, cependant, à peine la moitié avec 3500 tonnes par an dont 75% sont destinés à l’exportation, 20% à la consommation locale et 5% à l’autoconsommation. Sachant que les 325 000 ha de mangroves malgaches représentent 20% des mangroves africaines et 2% des mangroves sur l’ensemble du globe...

Dans WWF Global
Over 17 million hectares of land and marine area will be the focus of a new partnership aimed at protecting Madagascar’s unique biodiversity. The three year agreement signed today between WWF and Madagascar National Parks (MNP) will cover roughly 29% of Madagascar’s total surface are. The aim is to jointly pursue funding and develop programs for the conservation and protection of biodiversity. (..) Madagascar, one of the world’s biodiversity hotspots, is home to 250,000 plant and animal species, over 80% of which are endemic to the island nation

Dans L'Express de Madagascar
Avec les 82% des travailleurs vivant dans le monde rural, mais qui ne participent qu’à 25% de la croissance du produit intérieur brut, selon l’Institut National de la Statistique, l’AIM a ainsi mis l’accent sur les problèmes et les perspectives d’avenir pour les paysans.

Mikama - May 21, 2014

Mahefa Rakotomalalafans L'Express de Madagascar
Les objectifs de l’Undaf sont axés sur trois points majeurs. Il y a d’abord l’amélioration des revenus de la population qui permettra d’augmenter leur capacité de résilience et de réduire ainsi le taux d’extrême pauvreté de 52,7% en 2012 à 40% en 2019. Le second tourne autour de l’amélioration de la bonne gouvernance à travers un exercice efficace de leur rôle par les institutions, les médias et la société civile. La hausse des ressources affectées aux collectivités décentralisées sera l’indicateur clé de cette amélioration car elles devront passer de 5% en 2010 à 15%. Et le troisième touche l’amélioration de l’accès de la population aux services sociaux de base. Dans ce plan cadre, les Nations Unies se sont désengagé des autres domaines comme la Justice ou les infrastructures qui devront être à la charge des autres partenaires techniques et financiers.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Bien qu’en amélioration sur les 1.9 % enregistrés en 2012, avec 2.6 % la croissance en 2013 est restée faible si on la compare à la croissance démographique (2.8 %) et à la croissance économique moyenne de l’Afrique subsaharienne estimée à 5.1 % par le Fonds monétaire international (FMI). Elle a été tirée par les industries extractives, l’agroindustrie, le secteur bancaire, les transports, l’élevage et la pêche. La stabilité macroéconomique a été préservée au prix d’ajustements budgétaires drastiques ayant affecté à la fois la capacité de l’État à assurer les services de base et la relance économique.

Hanitra R. dans midi Madagasikara
Le plan cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (UNDAF) vient d’être validé, hier, avec trois résultats majeurs attendus d’ici 2019 : la réduction à 40 % de l’extrême pauvreté [le taux était de 52,7 % en 2012] ; l’augmentation à 15 % du pourcentage des dépenses publiques gérées par les collectivités territoriales décentralisées [95 % du budget national sont gérés au niveau central et seulement une infime partie, 5 % (en 2010) le sont par les collectivités territoriales décentralisées] et l’accès aux services de base de qualité [Le changement attendu d’ici à 2019 est la réduction à 37 % (contre 47 % en 2012) du taux de prévalence de la malnutrition chronique parmi les enfants de moins de 5 ans. ...].

Mikama - May 20, 2014

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Plus, les données de la BAD/PEA font état, notamment, que les exportations du pays vers la SADC, le COMESA et la COI représentaient en 2012, en moyenne, respectivement 5.3 %, 3.0 % et 3.1 %, alors que les importations en provenance de ces trois blocs régionaux étaient respectivement de 12 %, 6.9 % et 5.5 %. (..) Le déficit du solde courant s’est légèrement détérioré en 2013 en s’établissant à 8.8 % du PIB contre 8.3 % en 2012, imputable surtout à la dégradation du solde commercial et de celui des services. Le solde courant devrait toutefois s’améliorer en 2014 et 2015 grâce à une hausse des exportations des produits miniers et des transferts au profit des administrations publiques. Les principaux produits d’exportation du pays sont les produits miniers, le girofle et les produits pétroliers alors que les importations sont dominées par les produits pétroliers, les produits alimentaires tels que le riz et les matières premières agricoles. (..) En outre, note-t-on, la fin de la phase de mise en place des grands projets miniers a entraîné une décélération des flux d’Investissements directs étrangers (IDE), qui sont passés de 831.4 à 814.2 millions de dollars (USD) entre 2011 et 2012 et sont estimés par la BCM à 611.1 millions USD en 2013. Les principaux pays de provenance des IDE sont le Canada, le Royaume Uni, le Japon, la Corée du Sud et la France.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Madagascar a connu une forte croissance démographique (2,9%) : la population a augmenté de plus de 3 millions de personnes de 2008 à 2013. Avec un revenu national qui stagne, le revenu par habitant en 2013 est retombé à son niveau de 2001. (..) Les premières estimations indiquent que, de 2008 à 2013, la proportion de la population vivant sous le seuil de pauvreté (proportion qui était déjà élevée avant la crise) a sans doute augmenté de plus de 10 points de pourcentage. Aujourd’hui, 92% de la population vit avec moins de 2 dollars PPA (parité de pouvoir d’achat) par jour ce qui fait de Madagascar l’un des pays les plus pauvres du monde. Par, ailleurs, indique-t-on, les indicateurs  sociaux se sont détériorés : en dépit de l’aide liée à la crise dans les secteurs sociaux, selon les estimations le nombre d’enfants non scolarisés a peut-être augmenté de plus de 600.000. La malnutrition aiguë des enfants reste un problème critique, et a augmenté dans certaines zones de plus de 50%. De nombreux centres de soins de santé ont été fermés, et les parents pauvres ont dû assumer une lourde part du coût de scolarisation de leurs enfants, en raison de la défaillance du financement étatique.

Bill dans Tribune de Madagascar
Il est à noter qu’en 2007, selon les dires de Naivo Marius Rakotozafindraibe, invité de l’émission Savaravina de la radio nationale de ce dimanche 18 mai, les investissements directs malgaches de la diaspora s’étaient élevés à 376 millions de dollars.

MIkama - May 16, 2014

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Les «zaza maditra» d’Antani­mora sont remis sur le droit chemin par des formations professionnelles dispensées par l’association « Grandir dignement ». Hier, après six mois de formation, vingt-huit jeunes détenus, âgés de 13 à 18 ans, ont reçu un certificat de fin de formation en maroquinerie, vannerie et en fabrication de savon sans utilisation de matériel industriel.

Fahranarison dans Newsmada
Rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables ». Le nouveau projet de la FAO lui permet d’atteindre cette vision qui entre dans le cadre de son second objectif. Le représentant de la FAO, Patrice Talla Takoukam, vient de signer l’accord de financement de ce nouveau projet, hier dans les locaux du ministère des Affaires étrangères à Anosy.  A exécuter pendant deux ans pour un montant de 366.000 dollars, soit 732.000.000 ariary, ce projet répond à la requête du gouvernement malgache ordonnant la révision de la politique forestière et l’élaboration du code forestier à Madagascar, a-t-on appris.

Mikama - May 15, 2014

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Le rapport stipule que «3% des jeunes ont atteint le niveau supérieur, 40,1% ont un niveau secondaire, alors qu’ils sont de 40,5% de jeunes qui ont atteint le primaire, et 16,5% n’ont jamais été scolarisés». Les jeunes abandonnent la scolarisation pour rejoindre à grand pas le travail, dans le secteur informel où ils sont à 80%, et cela après avoir passé un an au chômage. (..) Il faut, d’autre part, faciliter l’accès des jeunes aux microcrédits, sans leur demander 100% de garantie ou 30% d’apport personnel»,  propose Christian Ntsay, directeur du bureau de l’OIT, pour les pays de l’Océan Indien.

Y.L. dans la Gazette de la Grande-Ile
Une forte présence mauricienne est constatée dans le monde des affaires malgaches car l’île Maurice importe énormément à Madagascar. En 2013, l’exportation mauricienne a augmenté de 7% pour un total de 75 millions USD, et les produits importés sont essentiellement des produits textiles, agro-alimentaires (pâtes instantanées, farine,…). Pourtant, l’île Maurice ne représente que 3% des importations totales de Madagascar. (..) Par contre, Madagascar a exporté à Maurice pour un montant total de 17 millions USD en 2013. Les principaux produits exportés étant le coton, le haricot, du bois et des produits halieutiques.

Dans Newsmada
A Madagascar, ils [personnes du troisieme age] sont au nombre de deux millions et même plus sur les 22 millions d’habitants. (..)

Mikama - May 14, 2014

Hade'nah dans La Nation
Le lancement du rapport de l’Enquête nationale sur la transition des jeunes vers la vie active(ETVA) s’est tenu hier. Cette enquête réalisée en 2013, a été le fruit de la collaboration du BIT et de la fondation MasterCard. Elle a été menée par l’Instat auprès de 3300 ménages touchant les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Cette enquête nationale a permis de savoir que 16,05% des jeunes n’ont jamais été scolarisés si 3% ont atteint le niveau supérieur. 40,01% ont terminé le secondaire et 40,05% ont été concernés par le cycle primaire. La non-scolarisation des jeunes s’explique surtout par des raisons économiques. Les jeunes en milieu rural sont ceux qui souffrent le plus de cette non-scolarisation. Ils sont aux alentours de 23,04%.

Noro Niaina dans Newsmada
En fait, le rapport montre que 1,3% des jeunes sont au chômage, selon le BIT, et ce sont les jeunes femmes qui en sont les plus touchées. Près de 1/5 de la population âgée de 15 ans à 29 ans mène une vie inactive, dont les 35,1% dans le milieu urbain. (..) Selon le rapport de l’ETVA, 39,6%  des jeunes affirment que la formation reçue est adaptée à leur emploi actuel. Cependant, 12% des jeunes travailleurs s’estiment surqualifiés et 48,4% ressentent des lacunes dans leurs connaissances ou leurs capacités.

Fanjanarivo dansLa gazette de la Grande-Ile
Mais le représentant de l’Organisation internationale du travail (OIT) et directeur du Bureau international du travail (BIT), Christian Ntsay relève : « Il y a quand même des raisons d’espérer parce que 4% des jeunes sont des employeurs.

Mikama - May 13, 2014

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
L’État envisage une campagne de scolarisation de huit cent mille enfants de 6 à 11 ans et presque un million d’adolescents de 11 à 15 ans. Les moyen financiers à mettre en œuvre sont encore dans le flou. (..) «L’ASAMA (Action scolaire d’appoint pour malgaches adolescents) consiste à alphabétiser les adolescents pendant 9 mois et de leur faire passer tout de suite l’examen du CEPE. S’ils réussissent, ils peuvent poursuivre le secondaire ou choisir une formation professionnelle, basée surtout dans le secteur primaire», ajoute la responsable auprès du ministère [e l’Éducation nationale].

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
138 kg/habitant/an en milieu rural et 118 kg dans les villes. Les Malagasy sont parmi les grands consommateurs de riz dans le monde et les 2ème producteurs de riz en Afrique, mais doit encore importer une partie de leur consommation. (..) Pour Madagascar, Ambohibary Sambaina et Ankazomiriotra ont été sélectionnés pour devenir des Pôles de développement rizicole (PDR). Ceux-ci constituent un élément clé du plan stratégique 2011-2020 d’Africa rice. Il s’agit de zones géographiques où seront intégrés des programmes de recherche le long de la chaîne de valeur du riz. L’objectif est d’aboutir à des résultats pour le développement rizicole. (..) En matière de semences, l’association propose l’Arica (ou advanced rice for Africa). Il s’agit d’une gamme de variétés améliorées adaptées aux différentes écologies du continent.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Particulièrement pour Madagascar, le pays dispose de nombreuses et importantes chutes d’eau. Le potentiel hydroélectrique est estimé à 7 800 MW.

Mikama - May 12, 2014

Racl.R dans La Nation
... plus de 75% des ristournes sur la vanille verte, sur les marchés communaux, reviennent aux communes rurales, et les 25% sont versés au District. Le total des ristournes entre 2011 et 2013, d’après les données du service de la Métrologie d’Antalaha, s’élève à 1 608 449 077 Ariary. Ainsi, le montant des ristournes est fixé à 200 Ariary par kilogramme et les ristournes sur la vanille préparée en vrac est fixé à 500 Ariary par kilogramme. Pour la Commune Urbaine, les ristournes sur la vanille conditionnée représentent en moyenne 15% des recettes de fonctionnement mais en ce qui concerne les investissements, ils dépendent surtout des subventions de l’Etat Central. (..) Environ 727,54 tonnes de vanilles, soit 63% de la production de la Région, ont été conditionnées à Antalaha en 2011. En 2012, la production a augmenté sur l’ensemble de la Région et 1 032,64 tonnes, qui représentent 55%, ont été traitées à Antalaha selon toujours le service de la Métrologie d’Antalaha.
Voir aussi Bulletin Tahiry n°42 du Tresor Public Malagasy

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Selon le BIT, 70% des jeunes diplômés se trouvent sans emploi, car le recrutement de nos jours exige de l’expérience. Peu nombreux sont les chercheurs d’emplois qui arrivent à décrocher un poste, comme le prouve la première édition du salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi, en 2013. Sur mille quatre cent trente CV reçus, cent embauches ont été effectuées, alors que les offres d’emploi ont été d’un demi-millier.
Pour cette édition, plus de deux cents emplois sont disponibles au salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi. Ce sont surtout dans les domaines de l’agro-alimentaire, du service, du bâtiment travaux-publics (BTP), du commerce, de la concession automobile,…Vingt-cinq mille visiteurs y sont attendus, et il y a des recrutements directs et du dépôt de CV.

NIR dans La Gazette de la Grande-Ile
AfriLabs est un réseau panafricain des hubs d’innovation technologique. Chaque hub joue le rôle d’interconnexion entre les technologues, les investisseurs, les firmes technologiques et ingénieurs du web et du mobile.

Mikama - May 9, 2014

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Il s’agit notamment de faire de Madagascar le grenier de l’océan Indien via la mise en place de projets concrets de production agricole dans 3 régions, en l’occurrence la Sofia, le Menabe et le Vakinankaratra. Ces régions sont connues pour être fertiles et produisent, entre autres, des fruits et légumes, des grains secs, du riz… Le Menabe compte aussi un important cheptel bovin. Au ministère de l’Agriculture, on affirme que l’objectif des projets évoqués plus haut est d’accroître le niveau d’autosuffisance alimentaire du pays en riz, en maïs, en oignons et grains. Et sur ce sujet, il faut mentionner, en effet, que la sécurité alimentaire pose encore de gros problèmes dans le pays. 50% des enfants de moins de 5 ans sont en malnutrition chronique. Les adultes sont concernés puisque nombreux sont ceux qui mangent à leur faim. (..) Mais si une fois que le pays arrive à satisfaire aux demandes locales, il pourra par la suite exporter dans la région océan Indien.

Racl.R dans La Nation
D’après les statistiques du groupement Malagasy Professionnel de l’Elevage ou MPE, le poids de l’élevage est très important dans le pays car le secteur représente environ 71,7% de la totalité des Malagasy, soit 15 millions de la population. Il représente ainsi 83,8% des 85% des Malagasy qui vivent en milieu rural. Le secteur de l’élevage pèse beaucoup sur l’économie nationale. (..) Actuellement, il [le secteur élevage] ne contribue qu’à hauteur de 4% du PIB national alors qu’avec un petit coup de pouce, l’élevage pourrait contribuer jusqu’à 20% du PIB d’après le MPE. En 2008, l’apport économique du secteur de l’élevage a été de 15% du PIB national contre 4% seulement en 2014.

Dans Libertalia
Toute la flotte de la compagnie [Air Madagascar] hormis trois DHC 6-300, trois Boeing 737-300, un ATR 42-320, deux ATR 42-500 et un ATR 72-500 sont figurent dans les détails de l'annexe.

MIkama - May 8, 2014

Dans Proactiveinvestors
Madagascar Oil (LON:MOIL) has made a significant step forward with the Tsimiroro discovery, with a declaration of commerciality. (..) Trial production continues, in the meantime, and last month output averaged 468 barrels of oil per day. The operation has averaged 395 barrels a day for in the first four months of 2014.
The company has now made a request to conduct test oil sales, which would see between 55,000 and 73,000 barrels of oil being sold over a six month period. It is thought that this could begin during the second half of this year.... OMNIS would subsequently apply to the authorities for title for a 25 year exploitation period. (..) “We would hope to obtain Development Plan approval for the full field before the end of 2014 and to commence new drilling and facility upgrades in 2015.”

Dans La Nation
Le taux de pauvreté cette île est « estimé à plus de 70%, dont 56% dans l’extrême pauvreté » est de notoriété mondiale. (..) A propos justement de l’état des lieux à Madagascar, le nouveau président n’a pas hésité à avouer qu’ « il est alarmant, c’est le moins que nous puissions dire. 80% des malgaches actifs n’ont accès à aucune couverture sociale et moins de 20% des personnes du troisième âge seulement bénéficie de retraite ou de pension de vieillesse.

Dans L'Express de Madagascar
«Avant la crise, une étude a déjà été effectuée. Il en était sorti qu’un financement de 290 millions de dollars était nécessaire pour sa mise en œuvre [relance du projet d’aménagement du grand port de Toamasina]. Après cinq années, il faut procéder à des révisions...», a avancé l’ambassadeur [ambassadeur du Japon, Ryuhei Hosoya] au cours d’un entretien. (..)

MIkama - May 7, 2014

Anna Yukhananov dans Reuters
Madagascar would be able to access up to $47.4 million under a loan program from the International Monetary Fund to help the Indian Ocean island boost economic growth and reduce poverty, the IMF said on Tuesday. (..)The IMF said Madagascar agreed to improve the collection of taxes and customs revenue, increase funding for social programs and public investment, start clearing domestic arrears, and eventually address the issue of fuel subsidies.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Cependant, on a déterminé un besoin de 187 milliards d’ariary pour venir en aide à l’éducation. (..) Le ministère de l’Education nationale recense six millions d’élèves et vingt-sept mille écoles dans tout le pays. Ils rencontrent presque tous le même problème à savoir l’insuffisance des infrastructures scolaires et d’enseignants compétents, le recrutement d’enseignants fonctionnaires pour alléger les charges parentales.

Dans L'Express de Madagascar
Les résultats des dernières enquêtes effectuées en 2012 par le ministère de la Santé publique révèlent que l’asthme frappe 8 à 12% des Malgaches. (..)

Mikama - May 6. 2014

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Le ministre des Finances annonce un besoin d’un milliard d’euro pour couvrir les dépenses prévues pour cette année. Il a aussi dressé sa vision sur l’utilisation de l’argent de l’État. (..) Concernant les réalisations des trois premiers mois de l’année, le taux de réalisation des recettes fiscales est de 87,93% par rapport aux prévisions du premier trimestre. Par ailleurs, 37 % des cibles trimestrielles des indicateurs d’objectifs ont été atteints, soit 287 indicateurs d’objectifs sur 772.

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
La bonne année rizicole se confirme. Selon Andry Rakotovao, président de la Plateforme de concertation et de pilotage de la filière riz,  les premières estimations prévoient une augmentation de l’ordre de 10% de la production à la prochaine grande récolte.  Mais ce chiffre pourrait encore être révisé à la hausse.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Investissement public: Seulement à 3,5% du PIB.

Mikama - May 5, 2014

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Aussi une personne active sur deux ne travaille-t-elle pas, et neuf employés sur dix travaillent actuellement dans une économie informelle, dépourvus de protection sociale, entre autres, une pension de retraite et d’assurance maladie, selon le Bureau international du Travail.

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Une bouffée d’oxygène. Le conseil d’administration de la Banque mondiale vient d’approuver une aide d’urgence de 75 millions de dollars pour Madagascar. Elle servira à financer deux grands projets majeurs qui profiteront directement à la population. Le premier projet, d’un montant de 65 millions de dollars intitulé Projet d’urgence pour la sécurité alimentaire et la protection sociale, sera consacré en priorité aux régions touchées par une invasion massive de criquets et par la sécheresse. Le deuxième, qui sera doté d’une enveloppe de 10 millions de dollars, est alloué à une opé­ration déjà existante, le Projet d’appui d’urgence aux services essentiels en matière d’éducation, de santé et de nutrition.

Dans L'Express de Madagascar
Outre les 17 millions de dollars annoncés par le Japon, la Banque africaine de développement a déjà approuvé une somme de 37, 6 millions de dollars, soit l’équivalent de 74 milliards d’ariary pour la loi de finances 2014.

Mikama - May 3, 2014

Dans RFI
La crise politique qui a frappé le pays en 2009 et pendant près de cinq ans a eu comme conséquence la destruction du tiers des emplois dans le secteur formel, 400 000 emplois détruits, et aujourd'hui, plus de huit Malgaches sur dix travaillent dans le secteur informel. (..) Près de 82% des Malgaches travaillent dans le secteur informel, 68% d'entre eux gagnent 90 centimes d'euro par jour. (..)  huit Malgaches sur dix travaillent en zone rurale, mais aussi parce que la majorité est employée dans le cercle familial, et touche un salaire très faible. Enfin, à Madagascar, 28% des enfants, travaillent.

Dans Oil and Gas Journal
OMV AG reported it will acquire 35% participating interest in Madagascar onshore Blocks 3109 and 3111 from Tullow Oil PLC, which will retain 65% and continue as operator.

Dans L'Express de Madagascar
La diversification des marchés touristiques est en  bonne voie. 70% des visiteurs étrangers de Madagas­car proviennent du marché français

Francafrique, by Mawuna Remarque Koutonin

Originao english version, in Silicon Africa
14 African Countries Forced by France to Pay Colonial Tax For the Benefits of Slavery and Colonization, By: Mawuna Remarque KOUTONIN. Read more ...

La version francaise, dans Tribune de Madagascar
Le saviez-vous ? 14 pays africains contraints par la France à payer l’impôt colonial pour les “avantages” de l’esclavage et de la colonisation. (..) Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il [Sylvanus Olympio] refusa de signer le pacte colonisation proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française. (..) Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963. (..) Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’histoire au 21e siècle” En ce moment même où j’écris cet article, 14 pays africains sont obligés par la France, à travers le pacte colonial, de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant, en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale en France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état. Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à un style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir. (..) Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950:
1- La dette coloniale pour les avantages de la France colonisation  ...
2- Confiscation automatique des réserves nationales ...
3- Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturel découvert dans le pays  ...
4- Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques ...
5- Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays ...
6- Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. ...
7- Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation  ...
8- Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA  ...
9- Obligation d’envoyer le rapport annuel France du solde et de réserve ...
10- Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation par la France  ...
11- Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale    ...
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