Mikama - Nov 30, 2015

Donas Hanitrinony Ralay dans La Vérité
Le faible accès à l’électricité, les délais et coûts de branchement élevés, affectent la compétitivité des entreprises. L'obtention de financement demeure une contrainte majeure, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (Pme). (..) Les services de transport constituent une contrainte pour la compétitivité du pays. (..) Les potentialités du secteur privé sont les mains-d’œuvre, les ressources naturelles, les traités commerciaux internationaux et régionaux. (..) Les contraintes les plus critiques relevées par « Doing Business 2015 » ont été l’accès à l'électricité, l'obtention de crédit.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, même si l’inflation qui avoisine les 8% cette année est censée être révisée à la baisse à 7,2% en 2016, elle demeurera toujours supérieure à la croissance économique prévue se situer à 4,5%. (..) Actuellement, seuls 8% des Malagasy sont considérés comme non pauvres. Une part de cette faible proportion risque de tomber dans la pauvreté alors que la grande masse, soit les 92%, pourrait encore s’appauvrir un peu plus.

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Le projet Advance Cargo Declaration consiste à envoyer les informations concernant le navire, sa cargaison  et son équipage à son port de destination bien avant qu’il ne l’atteigne. Il s’agit d’un système de collecte et de traitement d’informations, a priori pour la préservation des ports contre toute attaque terroriste, en analysant les cargaisons et le niveau de sécurité des navires.

Donas H.R. dans La Vérité
Sur les 18 projets proposés, neuf ont été sélectionnés. Ils feront l’objet de test de faisabilité technique. A l’issue de la concertation du jury, trois projets ont intéressé ce dernier et le public a pu effectuer un vote depuis le 23 novembre dernier. Le gagnant de ce concours de projet d’entreprise sera connu le 30 novembre prochain. Le niveau de réalisme et la connaissance de l’économie nationale distinguent les projets méritants.

Arh. dans NewsMada
Un des problèmes des institutions de microfinance (IMF) en général c’est l’incapacité de certains emprunteurs à rembourser les prêts. (..) Pour le cas de l’«Ombona tahiry ifampisamborana vola» (Otiv) par exemple, 3% de ses débiteurs n’arrivent pas à rembourser leurs crédits. (..) Et en tant que membre de l’APIMF, l’Otiv compte aujourd’hui plus de 264.000 abonnés contre 46.000 en 2005. Cette année, l’Otivtana enregistre à elle seule 54 milliards d’ariary de transactions dont 45 milliards d’ariary de valeurs de prêts.

Mikama - Nov 27, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Or, l’énergie est un facteur indispensable pour la relance de l’économie et pour attirer de nouveaux investisseurs. Toutefois, Madagascar est bon dernier en la matière, non seulement sur le continent mais aussi à l’échelle mondiale. Il est à la 188ème place sur 188 économies selon le Doing business 2016 de la Banque mondiale. (..) Mais à Madagascar, ils sont accompagnés de plusieurs autres problèmes. Citons le taux d’électrification très faible (15%) par rapport à la moyenne continentale qui est de 42%, contre 31% en Afrique subsaharienne. (..) Pire, le taux d’électrification rurale est de 4%. (..) en Afrique, 138 millions de foyers avec un revenu de moins de 2,50 dollars par jour dépensent chaque année 10 milliards de dollars pour l’énergie ! Ces dépenses financent l’achat de bougies, de charbon, d’essence pour les générateurs électriques, de bois de chauffage. Le prix de ces sources d’énergie avoisine les 10 dollars par kWh, soit 20 fois plus que pour alimenter un appartement chic de Manhattan où la facture s’élève à 0,12 dollar/kWh !

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, la présidence de la république voit son budget passer de 47,2 milliards Ar dans la loi de finances 2015 à 66,3 milliards Ar dans la rectificative. Il grimpera encore et dépassera la barre psychologique des 100 milliards Ar en 2016, pour se situer plus précisément à 100,8 milliards Ar. (..) , il faut signaler que le budget de la sécurité et de la défense (Armée, gendarmerie et police) passe de 455,7 milliards Ar dans la loi de finances initiale 2015 à 431 milliards Ar dans la rectificative 2015 et à 479,2 milliards

R. Eugène dans Midi Madagasikara
La stratégie nationale fixe également les principaux résultats attendus qui sont de parvenir à un cap de 12 000 000 têtes de zébus et à un poids vif moyen à l’abattage de 300 kg ; et de produire annuellement sur le marché au moins 130 000 t de carcasses, dont 10 000 t peuvent être destinés à l’exportation.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Le VIH/SIDA constitue un danger imminent pour deux cent mille personnes, très vulnérables à ce fléau que sont les hommes ayant des rapports sexuel avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables et les professionnels de sexe  répartis dans les trente sept villes de la Grande île étudiées, afin d’élaborer la Carto­graphie et estimation de la taille des populations clés les plus exposées aux risques du VIH/SIDA. La répartition des dépenses par ministère indiqué dans la loi de Finance initiale de 2016, ne présage pas non plus de bonne nouvelle.
Le ministère de la Santé publique ne reçoit que 2,6% du budget de l’Etat.

Noro Niaina dans NewsMada
Le taux de prévalence demeure encore très faible, soit de 0,4%... En général, le nombre des personnes nouvellement infectées par le VIH à Madagascar est estimé à près de 3.000 dont  un peu moins de 1/3 seraient des enfants. En 2013, le nombre total d’adultes et enfants vivant avec le VIH est estimé à 54.000 et environ 5.500 PVVIH seraient décédées.

Mikama - Nov 26, 2015

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« L’activité d’exploitant agricole ne sera plus considérée comme une activité pour les personnes n’ayant pas la possibilité de poursuivre des études. Désormais, ce sera un métier à part entière nécessitant 2 à 3 années d’études qui seront sanctionnées par un diplôme officiel de Brevet d’Études Professionnelles en Exploitation et Entrepreneuriat Agricole (BEP-EEA) »

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Une disparition des ressources phytogénétiques à un rythme alarmant est observée dans le monde. Il s’agit notamment d’un matériel génétique d’origine végétale sous forme de plantes, de graines ou de fruits, entre autres, et ayant une valeur effective ou potentielle pour l’alimentation et l’agriculture. La perte de ces ressources est due notamment au changement de l’environnement et à la pression démographique. Pour le cas de Madagascar, « la déforestation et les feux de brousse en constituent les principales raisons...

Dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, à la question de savoir s’ils sont fiers d’être appelés « Africain », la moitié (50%) des Malgaches donnent un avis favorable, alors que 44% déclarent qu’ils ne sont pas fiers d’être appelés « Africain » et 6% y sont indifférents. (..)  L’identité la plus forte chez les Malgaches est celle de « Malgache »: Parmi 34 pays africains, Madagascar enregistre la plus forte proportion (95%) des citoyens qui disent être fiers d’être appelés par leur nationalité.  L’identité nationale prend le dessus sur l’identité ethnique: Environ la moitié des répondants (49%) se sentent uniquement Malgache, et près du quart (23%) se sentent plus Malgache que de leurs groupes ethniques. Seul 7% des Malgaches se sentent plus de leurs groupes ethniques que de leur nationalité.

Dans La Gazette de la Grande Ile
La riziculture intéresse toujours la majorité des ménages selon les données du Réseau des Observatoires Ruraux à Madagascar, sauf à Toliara où l’aliment de base n’est pas seulement constitué par le riz. Ceci se confirme par l’importance des taux de ménages vendeurs de riz (91% à 95% parmi les riziculteurs). On n’enregistre pratiquement pas d’évolution en matière de techniques de culture.

Mikama - Nov 25, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
36% ou 592,5 milliards Ar. C’est la part des secteurs des infrastructures et productif dans le Programme d’investissement public (PIP 2016). (..) Il faut aussi remarquer qu’avec un investissement public très modeste (5% du PIB, contre 11,8% pour le secteur privé), les dirigeants nourrissent des ambitions plutôt irréalistes. Dans le projet de loi de finances 2016, ils entendent financer des travaux de construction, d’entretien et de réhabilitation des infrastructures. (..) Et dans le secteur productif, l’Etat envisage d’injecter des investissements dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, du tourisme, de l’industrie et des mines. Concrètement, il s’agit de redynamiser le secteur agricole par la réhabilitation des infrastructures agricoles, la maîtrise de l’eau, le renforcement de la lutte antiacridienne… Bref, l’Etat a des ambitions qui dépassent largement ses maigres ressources.

N.A.L. dans La Vérité
Avec 9 milliards d’ariary, c’est-à-dire une augmentation de 4 milliards d’ariary par rapport à cette année, le ministère de la Culture et de l’Artisanat, devra également limiter ces dépenses. Il en est de même pour le ministère d’Etat rattaché à la Présidence en charge des Mines et des Ressources stratégiques qui disposera d’un budget de 8,1 milliards d’ariary. Le ministère de l’Economie avec 11 milliards d’ariary, soit une hausse de 2 milliards d’ariary par rapport à 2015,  reste également un des départements disposant d’un des plus petits budgets du Gouvernement Ravelonarivo. Le ministère de l’Agriculture, qui voit une coupe de 40 milliards d’ariary dans ses dotations par rapport au budget 2015, fait partie des grands perdants. Le projet de loi de Finances pour 2016, présenté par le Gouvernement hier à l’Assemblée nationale, prévoit en effet un plafond de 238,5 milliards d'ariary pour l’Agriculture.

Bill dans Madagascar Tribune
Selon le secrétaire général du ministère des Finances, seuls 14% du budget 2016 seront financés par les financements extérieurs ; les ressources propres du pays couvriront les 82% et quelque.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« on peut gagner une recette de plus de 168 millions de francs pour un élevage à cycle court de poissons sur un étang de 1 ha contre 16 millions de nos francs pour une exploitation rizicole de 1 ha » (..) En outre, Madagascar dispose de 1 500 km² de plan d’eau naturel et de 150 000 ha de rizières  favorables à la pisciculture. On distingue cinq types d’élevage de poissons, à savoir la pisciculture en étang, la rizipisciculture, l’élevage en cage et l’élevage en enclos ainsi que la production d’alevins.

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
Le rapport du ministère de l’Élevage, pendant la journée bloquée à Antaninarenina mercredi, montre la chute de production de [miel] allant 2000 à 400 tonnes. Madagascar a exporté seulement 100 tonnes, cette année. La lutte contre le varroa s’avère être un grand défi pour les apiculteurs.

Mikama - Nov 24, 2015

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Parmi les mesures prises, on peut citer, entre autres, la fermeture de pêche pendant 4 mois chaque année, l’interdiction de coupe des mangroves et le reboisement, le respect de la taille marchande de crabe en vue d’une meilleure gestion de pêche. L’obligation pour chaque exportateur de mettre en place une ferme d’élevage de crabe n’est pas en reste. Notons que la production nationale de crabe se chiffre l’an dernier à plus de 4 500 tonnes. « Une croissance exponentielle des captures est constatée suite à la hausse de la demande internationale. Plus de 75% de la production sont exportés. Une exportation de crabes vivant vers l’Asie a eu lieu ces derniers temps »

Harifera R dans Midi Madagasikara
... les besoins sur le marché européen sont de 5 000 à 8 000 tonnes de miel par an, alors que Madagascar n’arrive à exporter que 100 tonnes. « Notre production locale n’arrive plus sur le marché international. Elle se situe aujourd’hui entre 400 et 500 tonnes, contre 2 000tonnes auparavant...

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Rappelons que la CPIA mesure la solidité des Etats africains en termes politiques et institutionnels. Les pays sont notés sur une échelle allant de 1 (faible) à 6 (élevé) pour chaque indicateur. Si ailleurs en Afrique, les scores CPIA sont plutôt stables, ils ont tendance à régresser à Madagascar même si une légère amélioration a été notée en 2014 concernant le score général du pays et la gestion du secteur public. L’année dernière, cet indicateur a affiché une note de 2,6 sur 6 contre 2,5 en 2013. Il faut noter que le CPIA regroupe des indicateurs dont la gestion économique, les politiques structurelles, l’inclusion sociale, la gestion du secteur public. De 2005 à 2008, le pays a vu son score général passer de 3,5 sur 6 à 3,7. Mais depuis la crise de 2009, son score a baissé en continu pour se situer à 3 en 2013 et enregistrer une petite avancée l’année dernière (3,1).

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
... le pays dispose de nombreux potentiels en énergies renouvelables (hydroélectricité, éolienne, solaire, etc.) Mais dans la mesure où il n’exploite guère ces ressources, le taux d’électrification demeure faible (15% au niveau national). Dans un tel contexte, c’est évident si l’énergie a une part très modeste dans la richesse totale du pays. Avec les mines, elle représente seulement 2% de cette richesse selon les données de la Banque mondiale. Comme quoi, Madagascar s’assoit tranquillement sur une montagne de richesses et il est parmi les 8 pays du monde à enregistrer un PIB par habitant inférieur à celui de 1960.

FR dans Madagascar Matin
« La politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle contient plusieurs plus-values comme la mise en œuvre pour l’accès à l’emploi pour tous, la proposition et la création d’emploi décent, le processus novateur de certification et de formation, l’investissement par la création d’un fonds de formation professionnelle (..) 61,2% de la population à Madagascar sont moins de 25 ans. Plus de 3,3 millions de personnes travaillent dans le secteur informel. L’emploi dans le pays est caractérisé par un sous-emploi déguisé car plus de 80% de la population active ne travaille pas dans son domaine »

Mikama - Nov 23, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Rappelons qu’en Afrique, Madagascar est le premier pays le plus exposé aux cyclones, alors qu’il est dans le top 3 mondial concernant l’intensité des impacts désastreux du changement climatique. (..) D’ailleurs, parmi les secteurs affectés, on doit citer l’agriculture qui constitue le moyen de survie de 80% de la population. Il faut aussi souligner que les terres agricoles représentent 40% du capital naturel du pays, suivi par les produits forestiers et les aires protégées (32%), les pâturages (26%). Tous ces domaines sont liés au climat. S’ils sont dégradés, la population en milieu rural en sera la première victime. (..) Pire, les dépenses pour la protection sociale ne cessent de diminuer d’après les données de la Banque mondiale : elles sont passées de 1,9% du PIB en 2008 à 1,1% en 2010.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Un résultat d’enquête qui fait froid au dos. Selon le « Diagnostic systématique de pays: Madagascar » dressé par la Banque Mondiale, présenté la semaine dernière à Anosy, le fardeau de la maladie dû  à la pollution de l’air intérieur, liée à l’utilisation de combustibles solides comme le charbon de bois ou le bois de chauffe, se situe à près de douze mille décès par an.
L’utilisation de ces combustibles à la maison, augmente ainsi le risque de pneumonie, ou d’autres infections aiguës des voies respiratoires inférieures et une maladie pulmonaire obstructive chronique. (..) Selon l’Enquête nationale sur le suivi des Objectifs du millénaire pour le développement à Mada­gascar, l’utilisation du bois, avec un taux de 69,9% et du charbon de bois, avec 26,2%, tient les deux premières places comme type de combustible pour la cuisson. L’évolution de l’utilisation du bois a régressé de 7,8%, tandis que celle du charbon de bois a connu une augmentation de 9,1%.

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Pour 2016, le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana a annoncé une subvention de 240 milliards d’ariary pour la Jirama, soit « une diminution de 82 milliards d’ariary » (..) Pour Air Madagascar, la subvention a atteint 22 mil­liards d’ariary pour cette année.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
A titre d’illustrations, des prêts d’un montant total de 138,1 millions USD ont été signés en l’espace d’un mois. Parmi lesquels, le FIDA (Fonds International de Développement Agricole) a octroyé un financement de l’ordre de 51,4 millions USD dont 34,4 millions USD seront alloués à la mise en œuvre du projet d’Appui au Développement du Melaky et de Menabe (AD2M), dans sa phase II et le reste pour le programme PROSPERER (Programme de Soutien aux Pôles des micro-Entreprises Rurales et Economies Régionales). (..)  Le financement de la Banque Mondiale pour un montant de 40 millions USD servant à mettre en œuvre le projet de filet de sécurité sociale, y est aussi inclus. Il en est de même pour le projet signé avec la BAD/FAD (Banque Africaine de Développement) visant à améliorer la sécurité alimentaire pour un montant de 34,7 millions USD. L’Arabie Saoudite a également accordé un prêt de 12 millions USD pour la construction de la RN43 reliant Sambaina et Faratsiho. (..) En outre, « l’Union européenne va bientôt accorder un financement de 518 millions d’Euros pour Madagascar, au titre du 11e FED.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
 Le défrichement de la forêt, le « tavy » – encore pratiquée par 90 % de la population, selon le RCA Tsimbaroa – et autres exploitations de charbon de bois, menacent dangereusement la faune et la flore, souvent endémiques, de la NAP. Celle-ci, s’étendant sur plus 1600ha, dont 820 ha de forêts primaires, renferme plus d’une douzaine d’espèces
de lémuriens, 77 espèces d’oiseaux, 60 espèces d’amphibiens, 20 espèces de reptiles et jusqu’à 260 espèces d’insectes ainsi que de nombreuses espèces floristiques autochtones. Près de 240 millions d’ariary (69 000 euros) seront investis dans le projet « Aroala » pour les protéger.

Mikama - Nov 20, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, les transferts en faveur des collectivités décentralisées pour l’investissement dans le cadre du Programme d’investissement public (PIP) sont de 31,8% du total dans le projet de loi de finances rectificative de 2015. Par la suite, ils sont appelés à stagner à 19,2% par an de 2016 à 2018. En fait, si le montant augmente d’année en année et c’est aussi le cas pour le PIP du ministère, la part des transferts pour l’investissement en faveur des collectivités stagne à ce niveau-là. De 3,375 milliards Ar en 2015, elle passera à 7,455 milliards Ar en 2016 et 9,619 milliards Ar en 2018. Dans ce cas, l’on ne peut que se poser des questions sur le fait que 48,4% de l’enveloppe globale du PIP seront alloués pour l’axe 3 du Plan national de développement (PND), surtout pour 2015. Cet axe porte sur la croissance inclusive et l’ancrage territorial du développement, autrement dit la décentralisation.

R.O. dans Midi Madagasikara
Facilité de Crédit Rapide : 42, 1 millions de dollars du FMI pour Madagascar (..)  « La conjoncture économique reste difficile. La reprise qui a vu le jour en 2014 n’a pas pris davantage d’ampleur en raison de la forte baisse des cours des produits de base, de chocs climatiques et de faiblesses structurelles profondément ancrées. Dans ce contexte, l’investissement privé est aussi resté faible. La croissance devrait atteindre 3,2 % en 2015, et l’inflation en fin d’année se limiter à 7,9 % » (..) L’abandon des subventions figurent parmi les conditionnalités de ce financement. « Pour améliorer la qualité des dépenses, les autorités vont éliminer les subventions inefficaces aux carburants et réduire la nécessité de recourir aux transferts aux entreprises publiques déficitaires, notamment la compagnie d’énergie JIRAMA et Air Madagascar »

Antsa R. dans Midi Madagasikara
QMM Rio Tinto, Chroma et le Projet Ambatovy, qui sont les grandes exploitations minières à Madagascar contribuent à 3 % du produit intérieur brut (PIB). Mais la tendance est à la baisse. (..) « Selon la politique de l’Etat, des projets d’exploitation de ressources minérales de grande envergure vont venir. On peut citer l’exploitation d’ilménite à Andranobe (Toliara Sands), le projet Fisco pour l’exploitation de fer à Soalala et le charbon de la Sakoa... »

Léa Ratsiazo dans Madagascar Tribune
L’UNICEF estime jusqu’à 9,6 millions le nombre de Malgaches qui ne disposent pas de toilettes et qui font leur besoin à l’air libre. Quatre malgaches sur dix voire même neuf personnes sur dix dans certaines régions, pratiquaient encore la défécation à l’air libre. En moyenne, en milieu rural, 65% de la population ne disposent pas de toilettes contre 45% en milieu urbain. (..)  Une étude de l’OMS a calculé que pour chaque dollar investi dans l’assainissement, on obtient en retour 5,50 dollars provenant de la baisse des dépenses de santé, des gains de productivité et de la diminution du nombre des décès prématurés.

Dans Midi Madagasikara
A partir de la prochaine rentrée scolaire, la culture entrepreneuriale sera intégrée dans les modules de formation des lycées d’enseignement techniques de tout le pays. «C’est pour permettre à nos apprenants de maîtriser davantage le domaine de l’entrepreneuriat. Car même, jusqu’à maintenant, seul 1% des étudiants issus de l’enseignement technique pratiquent l’entrepreneuriat qui respecte les normes internationales»,

Mikama - Nov 19, 2015

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
La création d’entreprise est un défi pour les jeunes. « Le principal frein à l’entrepreneuriat pour les jeunes à Mada­gascar est le manque de financement. Mais nous allons prouver dans ce partage d’expérience qu’il faut de l’initiative pour surmonter ce problème », déclare le responsable de YALI. Pour la JCI, c’est que la culture malgache qui empêche le développement de l’esprit entrepreneurial chez les jeunes. « Selon notre étude auprès des jeunes sortants de l’université, ils ont toujours tendance à travailler dans une entreprise ou être un fonctionnaire. C’est pourquoi nous allons inculquer l’esprit d’entrepreneuriat auprès des jeunes universitaires », affirme Tsiresy Rafidison.

Léa Ratsiazo dans Madagascar Tribune
« Le trafic de pierres précieuses et d’or fait perdre à l’Etat près de 10 milliards de dollars ces 15 dernières années » informe Richard Rabary Razafindrazaka, président du syndicat des professionnels des petites mines de Madagascar (SPPM). (..)  les trafics notamment les exportations illicites de pierres précieuses et d’or sont à 95% des faits des étrangers. La grande majorité des nationaux sont sur terrain, exploitant les mines. Ils ne sortent même pas de leur zone d’exploitation. Près de 1 million de personnes personnes vivent directement des petites mines à Madagascar dont cinquante mille seulement sont formels.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Pour les forêts humides de l’Est, un taux annuel de déforestation de 0,50% pour la période 2005‐ 2010 et 0.94% entre 2010‐ 2013 a été constaté, ce qui équivaut respectivement à une perte annuelle de 23.000ha et de 42.000ha. Pour les deux périodes d’analyse, la région Alaotra Mangoro a eu toujours le plus grand taux de déforestation allant de 1,44% à 2,28%. Pour les forêts sèches, épineuses et mangroves confondues, à l’image de ce qui a pu être observé dans l’écorégion des forêts humides, une nette augmentation de la déforestation est observée entre les deux périodes étudiées avec des « hot‐spots » de déforestation particulièrement intenses dans les régions Menabe (4,05%) et Atsimo Andrefana (2,8%).

Mikama - Nov 18, 2015

Y. Lomelle dans La Gazette de la Grande Ile
..les chiffres en matière de déscolarisation à Madagascar sont horrifiants. A l’heure où l’on parle, on estime que 2,5 millions d’enfants malgaches ne vont pas à l’école. Pour la plupart, ces enfants n’ont jamais été inscrits dans une EPP ou ont été arrachés de cette institution. Pire encore, 82% de ces jeunes ont quitté l’école sans avoir terminé le cycle primaire.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Pour les forêts humides de l’Est, un taux annuel de déforestation de 0,50% pour la période 2005‐ 2010 et 0.94% entre 2010‐ 2013 a été constaté, ce qui équivaut respectivement à une perte annuelle de 23.000ha et de 42.000ha. Pour les deux périodes d’analyse, la région Alaotra Mangoro a eu toujours le plus grand taux de déforestation allant de 1,44% à 2,28%.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le Projet Jeunes Entreprises Rurales dans le Moyen-Ouest (PROJERMO) est localisé à Madagascar, dans les régions de Bongolava et Amoron’i Mania et a été identifié comme une opération importante pour réduire l’insécurité alimentaire et la fragilité du pays. Plus, les données de la Banque africaine de développement font état que la mise en œuvre des actions du projet devrait en effet permettre l’installation de 500 jeunes entreprises rurales dont 40% seront des entreprises féminines, dans des métiers couvrant toute la chaîne de valeur agricole (production, transformation et commercialisation des produits agricoles) ainsi que  l’aménagement avec irrigation de 2171 ha de bas-fonds au profit des populations autochtones.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Avant-dernier, soit juste devant la république centrafricaine, Madagascar affiche le taux de pression fiscale le plus bas dans les Etats subsahariens fragiles. Ce taux est de 10,3% du PIB en 2015 contre 6,7% pour la république centrafricaine selon les perspectives économiques régionales du FMI publiées en octobre dernier. La moyenne dans les Etats cités plus haut est de 17%.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
.. les femmes-maires ne sont qu’à la tête de 5,43 % des communes durant les dernières élections communales, selon les statistiques de Gender Link...

Garry Fabrice Ranaivoson dans L'Express de Madagascar
L’organisation civile fait remarquer que les feux de brousse, la déforestation, l’absence de gestion des déchets, la consommation d’électricité sale, générée par les centrales thermiques, l’envahissement des 4×4 et poids lourds polluants, entre autres, sont toujours courants.  (..) Outre la résilience face aux intempéries, l’accès à l’eau potable, le développement de l’agriculture, ou encore accès et la vulgarisation de l’énergie propre et durable, sont autant de possibilités que pourraient entraîner les financements de la lutte contre le changement climatique.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Le ministère de l’Environnement, de l’Écologie, de la Mer et des Forêts en partenariat avec le PNUD et le secteur privé, ont lancé, hier, à Ankoron­drano, le programme de l’Initiative pour l’Emploi Vert à Madagascar (IEVM). « Nous entendons par emplois verts, des emplois décents qui contribuent à la préservation et la restauration de l’environnement, que ce soit dans l’agriculture, l’industrie, les services ou l’administration », a précisé Fatma Samoura, représentante résidente du PNUD, dans son discours. Ce programme de quatre ans vise ainsi à créer vingt-cinq mille emplois verts, d’ici 2019

Mikama - Nov 17, 2015

Léa Ratsiazo dans Madagascar Tribune
En effet selon le dernier Diagnostic systématique du pays (DSP) en 2014, le PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant s’élevait uniquement à 271 USD (en dollars constants de 2005), ce qui correspond environ à la moitié de ce qu’il était en 1971 quand il a atteint le pic de 501 USD après son accession à l’indépendance. Madagascar détient donc l’un des PIB par habitant les plus bas du monde. La croissance moyenne de Madagascar ne s’est élevée qu’à 1% par an entre 2009 et 2014 (y compris la récession de 2009), ce qui est inférieur à la fois à la moyenne de 4,7% de la région subsaharienne en 2013 qu’à son taux élevé de croissance démographique (estimé à environ 2,8%). Or, la population a doublé entre 1990 et 2013 et la moitié de cette croissance s’est produite avant 2003. Selon la dernière projection démographique des Nations Unies, d’ici à 2030, la population de Madagascar se sera accrue d’environ 50% pour atteindre 36 millions d’habitants et la population âgée entre 15 et 24 ans aura augmenté d’environ 2 millions.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
 « Nous avons déjà soumis notre proposition nationale visant à réduire de 14% l’émission de Gaz à Effet de Serre et à augmenter de 32% la capacité d’absorption de carbone d’ici 2020. Pour ce faire, nous avons un besoin de financement de l’ordre de 42 milliards USD pour Madagascar, soit de 2,8 milliards USD par an ou bien de 122 USD/habitant au titre du Fonds Vert pour l’Environnement...»

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
En 2014 donc, le pays a enregistré 432 millions de dollars de fonds envoyés par les migrants malagasy vers Madagascar, contre 427 millions de dollars en 2013. (..) Selon les dernières données de la Banque mondiale, ces envois représentent 4% du PIB de Madagascar en 2013, contre 0,8% pour le Malawi, 8,2% pour le Mali, un peu de 2% pour Maurice, 1,4% pour le Mozambique.

D.H.R. dans La Vérité
Entre 1995 et 2011, le capital naturel de Madagascar représentait environ un quart à un tiers de sa richesse totale. Son capital humain et social est également important mais se situe au-dessous de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne parce que la majorité des mains-d’œuvre manquent de qualification. Les actifs matériels sont éparpillés et mal entretenus. Par exemple, le pays détient l’une des densités de routes par habitant la plus faible au monde. Les terres agricoles représentent 40% du capital naturel, suivies par les produits forestiers, les aires protégées et les pâturages. L’énergie et les minéraux, qui sont encore à la phase d’exploration, représentent 2% de la richesse totale.

Mikama - Nov 16, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Madagascar a un gros déficit en infrastructures mais peine à attirer les grands bailleurs de fonds (Banque mondiale, Union européenne…). Ce n’est pas les pays de la francophonie qui vont lui octroyer d’importants fonds pour réhabiliter les routes, les aéroports et ports, pour développer les réseaux ferroviaires, construire de nouvelles infrastructures énergétiques… Actuellement, seules 40% des communes sont accessibles par voie de surface toute l’année selon le Plan national de développement (PND), contre 63% en 2011.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
72% des Malagasy vivent dans des bidonvilles. Ce chiffre onusien sorti en 2011 risque encore de connaître une hausse sensible... dans la capitale, il faut se déplacer dans les périphéries pour trouver des terrains à partir de     10 000 Ar/m2. De tels terrains se trouvent à une vingtaine de km du centre-ville. Sinon, il faut compter jusqu’à 300 000 Ar/m2 si on veut acquérir un terrain dans des beaux quartiers. Bref, l’Etat devrait voir comment faciliter l’accès au foncier et le financement de la construction.

FR dans Madagascar Matin
Sur l’indice Cnuced sur l’E-commerce B2C, Madagascar est classé 80ème sur 130 pays avec un point de 28,9. C’est l’Ile Maurice, 54ème mondiale, qui prend la première place des pays africains devant l’Afrique du Sud (67ème), l’Egypte (68ème).

Riana R. dans NewsMada
Le climat des affaires à Madagascar reste médiocre pour s'attendre à une reprise des investissements, en dépit du retour à l'ordre constitutionnel en 2014, affirme un rapport de la Banque mondiale « Diagnostic Systématique de Pays » (SCD), publié le 13 novembre dernier. (..) Des opportunités d'affaires  ont été relevées dans plusieurs secteurs, notamment l'agro-industrie, les infrastructures, le tourisme et l'exploitation minière, mais les investissements opérés par le secteur privé restent limités. (..) En effet, l'indice de pot-de-vin à Madagascar est de l'ordre de 25% dans une autre enquête faite par la Banque mondiale en 2013. Ce taux est bien au-dessus de la moyenne de l'Afrique Subsaharienne qui est de l'ordre de 20%.

Jao Patricius dans NewsMada
... il s’agit d’un don non remboursable de 45 millions d’euros [de l'Allemagne] pour appuyer les projets liés à l’environnement (notamment la protection des aires protégées) et au développement rural par le biais de la construction de routes dans certaines communes ou la construction d’écoles dans les régions Sava et Boeny.