Mikama - November 30, 2016

Dans Just-Style
In 2004, Madagascar was also the second largest sub-Saharan African exporter of clothing to the European Union (US$196m), surpassed only by Mauritius (US$635.7m). But Madagascar's nascent clothing industry was dealt another blow after a coup in 2009 and the overthrow of the country's democratically elected president led the US to remove its AGOA beneficiary status the following year. The move again saw many overseas investors close their factories – and garment exports plummeted. From being the second-largest clothing exporter under the African Growth and Opportunity Act (AGOA) in 2009, Malagasy apparel exports to the US plunged from almost $280m to just $40m in 2011 – falling further to US$17m in 2014. (..) The reinstatement of AGOA eligibility in June 2014 had an immediate effect on Malagasy garment exports to the US. The value of its apparel exports to the US surged 162% year-on-year to $48.98m in 2015, and so far in the first nine months of 2016 has reached almost double this amount at $90.16m... Despite the country's many advantages including very competitive labour costs - wages in Madagascar are US$65 per month, compared with Kenya (US$100), Ethiopia (US$50) and Mauritius (US$165)  - workers with better than average dexterity, privileged market access, and substantial transfer of capital, technology and market knowhow from nearby Mauritius, Madagascar is not an easy option for garment manufacturers. Most fabrics have to be imported, electricity supply is problematic and the road infrastructure is poor. Exporters also complain about delays at the port of Toamasina, too many administrative procedures, corruption and a weak judicial system. Though the overall cost of doing business in Madagascar is high ...

Randria Maeva dans Madagascar Tribune
 A Madagascar, 10 femmes perdent leur vie chaque jour lors de l’accouchement, 180 000 en meurent chaque année. Les complications pendant la grossesse et l’accouchement constituent une des causes majeurs des décès maternels. A Madagascar, cela est fréquent dans les zonés isolées et éloignées des centres de santé. L’insuffisance de personnel médical qualifié lors de l’accouchement ou dans la suivi de la grossesse est souvent évoqué.

Mikama - November 29, 2016

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Pour 2017, l’investissement représentera près de 44% du budget de l’Etat, contre 11% dans la loi de finances rectificative 2016. Un grand bond est noté mais il sera essentiellement financé par les aides extérieures. Celles-ci connaîtront en 2017 une hausse de 84,6%, contre 45,7% pour le financement interne...

Dans La Gazette de la Grande Ile
L’économie malgache souffre encore des conséquences de ces années de crise, et la croissance peine à décoller : 2,3% en 2013, 3,3% en 2014 et 3,1% en 2015. Toutefois le taux de croissance du PIB devrait atteindre 4,1% sur 2016 et l’année 2017 devrait être celle d’une reprise, certes encore modérée, mais réelle (prévision de 4,5% du FMI et des autorités). Les secteurs les plus porteurs (agroalimentaire, tourisme, exportations, travaux publics, grande consommation) connaissent peu à peu une croissance plus forte. En 2017, le secteur secondaire porterait l’essentiel de la croissance, en particulier les Zones Franches Industrielles (+11,2%), l’agro-industrie (+7,7%) et les industries extractives (+5% dans l’hypothèse d’une remontée progressive des cours des matières premières). Le secteur primaire devrait progresser de 2,8%, en particulier grâce à l’agriculture (+3,5%). Enfin le secteur tertiaire devrait croître de 5,1%, tiré par le BTP (+12,8%).
Source : tresor.economie.gouv.fr/Pays/madagascar

Antsa R. dans Midi Madagasikara
1 million USD, soit près de 3,4 milliards d’Ariary ! C’est le total des dépenses journalières, en biens et services, du Projet Ambatovy. « Nous voulons aller encore plus loin  dans notre politique d’emploi local et de développement des petites et moyennes entreprises. Ambatovy a déjà plus de 7000 employés directs et a formé plus de 1000 entreprises, mais cela va être élargi pour renforcer notre participation au développement local et économique à Madagascar », a affirmé Louis Roland-Gosselin, vice-président en charge du Développement durable du Projet Ambatovy. (..)  D’après les explications fournies, toutes les Communes dans les zones d’extraction, celles où passe le pipeline jusque dans l’usine de transformation, seront bénéficiaires ; ce qui représente plus de 20 Communes. Ces dernières se partageront donc 1% du chiffre d’affaires du Projet Ambatovy, qui se chiffre actuellement, entre 600 et 700 millions USD. En tout, les ristournes en question sont estimés entre 6 à 7 millions USD, soit, entre 20 à 23,5 milliards d’Ariary par an.

Bill dans Madagascar Tribune
Plus de 10 000 jeunes plants vendus lors du lancement les 24 et 25 novembre dernier, d’une campagne de reboisement et de lutte contre la déforestation dans la ville de Toliara. (..)  Stock presque écoulé mais encore des milliers sont disponibles dans les pépinières du Projet PAPE (Projet d’agroécologie et de protection de l’environnement) de la WHH, qui contribue également au même objectif. L’objectif de l’ONG Welthungerhilfe avec cette opération à Toliara est de sensibiliser les gens... Rappelons que chaque année à Madagascar, plus de 200 000 à 300 000ha de forêt disparaîtraient sur les 13 millions d’hectares de forêt qui couvrent la désormais triste « Île Rouge ». Entre 2005 et 2013, rapporte une étude de l’ONE, 1 000 000 ha de forêts ont été perdus.

Mikama - November 28, 2016

Dans La Gazette de la Grande Ile
... il a fallu attendre juin 2014 pour que le Fonds mette en place une Facilité Rapide de Crédit (FRC) de 47M USD, puis une deuxième d’un montant équivalent fin 2015. .. début juin 2016 à un accord de principe avec le FMI, sur la mise en place d’un programme triennal de réformes (2016-2019) adossé à une Facilité Élargie de Crédit (FEC) d’un montant de 305 MUSD, finalement octroyée fin juillet 2016. Les autorités malgaches se sont engagées à effectuer plusieurs actions préalables, notamment l’adoption d’une loi de finances rectificative (LFR 2016) prévoyant des coupes de 34 MUSD dans le budget 2016, l’adoption de deux lois anticorruption et une hausse moyenne de 15% des tarifs de l’électricité appliquée par la compagnie nationale Jirama. (..) Avec des engagements de l’ordre de 132M USD en 2014 (dernières données OCDE disponibles), la France est le premier bailleur bilatéral de Madagascar, fournissant près de 49% de l’aide bilatérale et 17% de l’aide publique au développement totale.
Source : tresor.economie.gouv.fr

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
Entrepreneuriat des femmes et des jeunes : Madagascar parmi les 8 pays pilotes en Afrique Subsaharienne francophone (..) Ces accords-cadres portent sur trois volets, notamment, l’appui aux projets innovateurs des femmes et des jeunes, la promotion de l’entrepreneuriat respectueux de l’environnemental et la promotion des échanges d’expériences entre les pays francophone

Antsa R. dans Midi Madagasikara
4 accords de dons et 2 accords de prêts ont été signés entre Madagascar et l’AFD, en marge du Sommet international de la Francophonie. D’un total de 61,8 millions d’Euros, soit près de 216 milliards d’Ariary, ces financements concernent un projet de développement urbain dans 6 villes de Madagascar, un projet d’assainissement de la Capitale, une aide budgétaire, ainsi que la confirmation de l’engagement de l’Union Européenne, dans le prolongement de la Rocade autours d’Antananarivo.

Arh. dans NewsMada
L’International trade board of Madagascar (ITBM) est consacrée meilleure Organisation de promotion du commerce par le Centre du commerce international (ITC). Cette consécration lui a été attribuée  grâce à ses initiatives en matière de développement de l’exportation. (..) L’ITBM est une association de droit privé qui a pour objet de promouvoir la participation effective sur la scène internationale des entreprises établies à Madagascar. Emanation des principales organisations patronales malgaches et du secteur privé en général, elle s’engage en faveur du développement des exportations en tant que structure d’ensemble, offrant des services pouvant profiter à tous les opérateurs à l’export et contribuant ainsi au développement économique local et durable.

Mikama - November 25, 2016

Yvan Andriamanga dans Madagascar Tribune
... un niveau de 1 681,8 milliards d’Ariary est programmé dont une majeure partie est allouée à la réalisation des travaux d’infrastructures relatifs à l’accueil du Sommet du COMESA et de la Francophonie, à la promotion des activités touristiques via la normalisation des infrastructures touristiques, à la redynamisation du secteur agricole, à la préservation de l’environnement et la gestion des ressources naturelles, et à la facilitation de l’accès de la population aux infrastructures sociales de base.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
 Or, l’organisation de cette rencontre vaut 25 milliards Ar à l’Etat malagasy. C’est l’équivalent du revenu quotidien (moins de 1,25 dollar/jour) de plus de 6 millions de Malagasy vivant dans l’extrême pauvreté. A titre de rappel, près de 8 Malagasy sur 10 ou environ 19,2 millions de la population sur les 25 millions survivent dans cette misère noire. (..)  Or, sur les 53,3 milliards Ar dépensés pour les nouvelles infrastructures de la francophonie, 46,5 milliards ont été empruntés auprès des Chinois. Il s’agit d’argent à rembourser par les générations futures. Sur les réseaux sociaux, cette route est surnommée « lalana bonbon voanjo » (ou route en bonbon de pistache) à cause de sa qualité apparemment mauvaise.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Rien que pour les pertes provenant de l’écart entre la production et la consommation d’électricité, le chiffre est astronomique. Sur les 8 premiers mois de cette année, la Jirama a enregistré 362 263 MW de perte si l’on se réfère aux données du Tableau de bord économique (TBE, octobre 2016) de l’Institut national de la statistique (INSTAT). Les pertes ont été de 344 775 MW sur la même période en 2015. Calculées avec le prix moyen de cette année (396 Ar/kWh), elles s’élèvent à plus de 143,4 milliards Ar, contre 131,3 milliards Ar en 2015 où le prix moyen a été de 381 Ar/kWh. … Pire, elles dépassent la moitié des subventions allouées à la Jirama pour cette année. Car outre les 240 milliards Ar prévus dans la loi de finances, une rallonge de 60 milliards Ar a été accordée à la Jirama dans la loi de finances rectificative. Ainsi, la moitié des subventions est de 120 milliards Ar, alors que les pertes de la Jirama pour les 8 premiers mois de cette année dépassent les 143 milliards Ar.

Mikama - November 24, 2016

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
 Mais en 2015, les exportations des produits artisanaux ont été de 11,9 millions d’euros, selon les données combinées du ministère de l’Artisanat et de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA). Ainsi, le secteur régresse quelque peu. La preuve en est qu’en 2014, ses exportations ont dépassé les 12,4 millions d’euros alors qu’elles étaient à 16,7 millions d’euros en 2013. (..) Sinon, il faut noter qu’un peu plus de 4% (ou 476 000 euros) des exportations de produits artisanaux de Madagascar vont sur les îles de l’océan Indien, si l’on se réfère à l’année 2015.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Objectif Afrique mentionne, également que  le 28 octobre, la société privée Madagascar Oil a indiqué avoir atteint sa capacité maximale de stockage de 160 000 barils d’huile lourde sur le site de Tsimiroro, alors que ses réserves sont estimées à 1,7 Md de barils. Elle a annoncé que les essais sur l’utilisation de cette huile lourde dans la centrale électrique de Mandroseza (Antananarivo), opérée par la société américaine Symbion Power, avaient été concluants. Néanmoins, la substitution du fuel et du gasoil par l’huile lourde dans la production de la Jirama nécessitera une rénovation des centrales thermiques de la compagnie publique d’électricité. Des tests d’utilisation de l’huile lourde ont aussi été effectués dans la cimenterie de Lafarge-Holcim à Ibity.

Riana R. dans NewsMada
Le taux de pression fiscale à Madagascar est de 10,8% en 2016, si celui-ci était à 10% en 2015, comme il est indiqué dans la loi de Finances rectificative (LFR) 2016. La prévision en 2017 est d’atteindre un taux de pression fiscale de 11%. A ce sujet, le gouvernement prévoit d’augmenter ce taux de 0,5 point par an, ce qui équivaut à une hausse des recettes fiscales à près de 50 millions d’USD par an, selon  le ministère des Finances et du budget.

Dans Relief Web
Canada is announcing the approval of a $6.2-million project aimed at enhancing education and training for youth in Madagascar. Thanks to this project, over 2,500 young Malagasy men and women will be able to enter the workforce in the construction and public works, tourism, accommodation and food services, and entrepreneurship sectors. The University of Quebec at Trois-Rivières (UQTR) is the proposed partner for this project, working with l’Agence universitaire de la Francophonie [university agency for French speakers]. The announced funding also includes $1.265 million in humanitarian aid to the World Food Programme for people affected by the devastating effects of El Niño and approximately $113,000, through the Canada Fund for Local Initiatives (CFLI) for local initiatives dedicated to the empowerment of women, sound governance and sustainable economic growth.

Mikama - November 23, 2016

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Selon Jacques Attali, la Francophonie est le 6e espace géopolitique par sa population et peut devenir au 4e rang à l’horizon 2050. En effet, l’ensemble des pays francophones et francophiles représente 16% du PIB (Produit Intérieur Brut) mondial avec un taux de croissance moyen de l’ordre de 7% par an. Et on y enregistre également près de 14% des réserves mondiales des ressources minières et énergétiques alors que les francophones ne représentent encore que 4% de la population mondiale.

D.H.R. dans La Vérité
Le Bureau des cadastres miniers de Madagascar (Bcmm) gère depuis 16 ans la délivrance des permis miniers, le paiement des frais d’administration minière et la répartition des impôts pour les collectivités  territoriales décentralisées (Communes, Régions, Faritany). Madagascar compte 1 700 000 carrés miniers dont 512 000 carrés de zone protégée.
A part les 190 000 carrés pour les permis en mouvement et qui attendent encore une signature, 766 000 carrés miniers sont encore disponibles.

http://www.matin.mg/?p=45503

Mikama - November 22, 2016

Hanitra Rakotomalala dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
La peur de grossir ou de devenir stériles sont les raisons les plus évoquées quant au refus des femmes et des jeunes femmes d’avoir recours aux méthodes contraceptives. Dix adolescentes viennent chaque mois pour demander conseil auprès du dispensaire FISA de la ville puisqu’elles sont tombées enceintes. Toutes ont eu des rapports sexuels non protégés. Les plus jeunes d’entre elles ont 12-13 ans. Sur les 300 patients mensuels du dispensaire, 15 % soit 45 jeunes de moins de 24 ans et un adolescent se décident d’opter pour l’utilisation d’une méthode contraceptive.

Dans La Gazette de la Grande Ile
De 1 400 Ar par jeune par an en 2016, le budget pour les jeunes devrait passer à 1 840 Ar en 2017. En effet, si les jeunes représentent dans les 60% de la population estimée à 25 millions d’habitants, le budget que l’exécutif envisage de leur allouer sera un peu plus de 27,6 milliards Ar l’année prochaine.

Jean Riana dans La Gazette de la Grande Ile
À Madagascar environ 53% de la population pratique encore la Défécation en Plein Air, et près de 13 millions de personnes en zone rurale n’ont pas accès à une installation sanitaire améliorée.

Leonie Barrie dans Just Style
The goal is for an exclusive area specialised in the production of high volume, high added value textile products, including manufacturing, weaving and dyeing. The development of the project is expected to take 18 months to two years and will require an investment of around US$250-300m. (..) He also suggested future employment in the Textile City could amount to 200,000 people, since there will be space for some 100 export-oriented manufacturing factories that could each employ 2,000 workers per factory. (..) Since the reintegration of Madagascar into the African Growth and Opportunity Act (AGOA) in 2014, more than 35,000 jobs have been created or re-established. Apparel exports to the US in the first nine months of 2016 have surged to $90.16m, almost double the prior year's total of $48.98m. Madagascar's total clothing exports reached US$500m in 2015.



Mikama - November 21, 2016

M.R. dans L'Express de Madagascar
... le centre d’Excel- lence en Entrepreneu­riat (Le CEENTRE) de l’ISCAM, via la plateforme « Fanjava ». Ce projet consiste à appeler « la population », dont la diaspora Malagasy et d’autres porteurs de fonds, à cotiser pour financer des projets. « Selon notre propre expérience, 38 % des étudiants envisagent de créer leur propre entreprise après leurs études, ...

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Sur les 8 premiers mois de cette année, la production d’eau traitée par la Jirama a été de 73 213 000 m3, contre 99 035 000 m3 l’année dernière sur la même période. Ainsi, une régression d’un peu plus de -26% est constatée. (..) Or, plus de la moitié de la population (57%) n’ont pas encore accès à l’eau potable avec tout ce que cela implique en importants problèmes socioéconomiques. Le ministère de l’Eau mise sur un taux d’accès de 67% d’ici 2019, soit dans 2 ans seulement.

J.L.R. dans Madagascar Matin
D’un autre côté, il y a aussi les préoccupations dictées par les enjeux de développement durable, et le souci de maîtriser les coûts d’exploitation dans un contexte de renchérissement du prix du gasoil qui incitent en effet à étudier de près l’option « solaire » pour le pompage des eaux destinées à l’approvisionnement en eau de boisson, mais aussi pour le développent des activités maraichères qui procurent sécurité alimentaire et revenus. La technologie du photovoltaïque a beaucoup progressé dans la période récente en termes de performance et de réduction des coûts, à l’investissement initial comme en termes de charge d’exploitation.

Mikama - November 18, 2016

Arh. dans NewsMada
Le cacao de Madagascar a obtenu le label de «cacao fine» par l’Organisation internationale du cacao (ICCO) – organisation à laquelle Madagascar est membre depuis décembre 2015 – compte tenu de sa qualité exceptionnelle. La production malgache est également certifiée BIO. La culture du cacao est localisée dans les régions Diana et Sava, et particulièrement dans la vallée du Sambirano. Le cacao représente 7.000 tonnes de production par an et presque sa totalité est destinée à l’exportation. Toutefois, sa production reste encore tributaire de modestes agriculteurs. D’après les statistiques, 95% de la production de cacao proviennent  de l’agriculture familiale paysanne vivant de un à trois hectares de plantation. En 2015, les principaux pays de destination de cacao en fèves malgache sont  les Pays-Bas, l’Allemagne, les Etats-Unis, la France, l’Espagne, la Belgique, la Malaisie et l’Inde.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Mais outre le climat des affaires qui dissuade l’investissement dans de nouvelles entreprises, notons aussi que l’économie souterraine occupe une place prépondérante dans le tissu économique. Cette économie-là est constituée par les trafics en tous genres et elle a fort probablement un volume plus important que l’économie formelle. En effet, les trafics de bois de rose sont estimés à 800 millions de dollars pendant la transition et jusqu’au début du régime Rajaonarimampianina. Or, le pays a beaucoup peiné pour obtenir du FMI la Facilité élargie de crédit (FEC) de 307 millions de dollars dont la 1ère tranche n’atteint même pas 50 millions de dollars. Ainsi, le pays évolue avec trois économies, en l’occurrence la formelle, l’informel et la souterraine contre qui l’Etat n’engage qu’une molle lutte.


R.O.  dans Midi Madagasikara
L’Ambassade de Chine à Madagascar a décidé d’offrir un don de 75 millions d’ariary à la population du Sud. (..) 300.000 dollars. Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que la Chine a donné un coup de main humanitaire à Madagascar, pour ne citer que les 300 000 dollars US, le riz et l’huile alimentaire que le gouvernement chinois a accordés au gouvernement malgache l’année dernière après les inondations dans la capitale et sa périphérie. 600 médecins chinois.  En matière de santé, le gouvernement chinois envoie depuis 1975 et tous les deux ans une trentaine de médecins chinois à Madagascar. Y compris à l’hôpital d’Ambovombe où ils soignent gratuitement les patients malgaches. Depuis 40 ans, presque 600 médecins chinois ont prodigué des soins auprès de la population de la Grande Ile...

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Budget de l’Etat en 2017 : 64% des recettes internes absorbées par les dépenses obligatoires.  Après déduction des dépenses obligatoires et prioritaires, seulement 13% des recettes internes de l’Etat sont réparties pour le fonctionnement des différents ministères et institutions, pour l’exercice 2017... Les recettes fiscales et non fiscales de l’Etat en 2017 sont estimées à 4008 milliards d’Ariary. (..) si l’on ajoute les 2 144 milliards d’Ariary de financements extérieurs prévus,  les dépenses pour l’éducation représentent 17% du budget de l’Etat, contre 6% pour la santé, 1% pour la population, 18% pour les infrastructures, 10% pour le développement rural, 2% pour l’eau et l’assainissement, 4% pour la décentralisation et la déconcentration et 8% pour la sécurité.

Mikama - November 17, 2016

Riana R. dans NewsMada
Selon l’Harmonisation des initiatives en nutrition et sécurité alimentaire (Hina), 47,3% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique, dont 18,1% sous forme sévère. De plus, 68% des enfants en âge scolaire sont anémiques. Et toujours dans le secteur éducation, le taux d’achèvement du primaire a diminué de 5%, passant de 79% à 74% et le pourcentage des redoublants tourne autour de 19% depuis 2009. Au niveau de la maternité, le taux de mortalité maternelle est de 478 décès pour 100 000 naissances vivantes si la mortalité infantile est de 31%. Concernant l’eau potable, la moitié de la population seulement a accès aux sources d’eau améliorée et 38% des habitants des zones rurales utilisent l’eau de surface pour leurs besoins nutritionnels. Des situations qui impliquent une perte de 740 millions de dollars par an à l’économie nationale, soit 6,5% du PIB.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Mais outre le climat des affaires qui dissuade l’investissement dans de nouvelles entreprises, notons aussi que l’économie souterraine occupe une place prépondérante dans le tissu économique. Cette économie-là est constituée par les trafics en tous genres et elle a fort probablement un volume plus important que l’économie formelle. En effet, les trafics de bois de rose sont estimés à 800 millions de dollars pendant la transition et jusqu’au début du régime Rajaonarimampianina. Or, le pays a beaucoup peiné pour obtenir du FMI la Facilité élargie de crédit (FEC) de 307 millions de dollars dont la 1ère tranche n’atteint même pas 50 millions de dollars. Ainsi, le pays évolue avec trois économies, en l’occurrence la formelle, l’informel et la souterraine contre qui l’Etat n’engage qu’une molle lutte.

Antsa R.  dans Midi Madagasikara
En effet, ce Projet de loi favorise l’amélioration des ressources des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) et également l’amélioration du taux de pression fiscale qui est aujourd’hui à 10,8% et sera à 11% en 2017, selon les prévisions. A cause de ce faible taux, 76,3% des investissements en 2017 dépendront des financements extérieurs. « Les recettes fiscales connaîtront une amélioration. Mais nous faisons également appel aux contribuables à exiger la redevabilité des autorités, par rapport aux impôts qui leur sont prélevés », ont noté les représentants de la Direction Générale du Budget.

Mikama - November 16, 2016

Riana R. dans NewsMada
Les investissements  de l’Etat dans le secteur de la santé et de l’éducation ne représentent respectivement que 10% et 6% du budget général de l’Etat, en 2016. Cela ne correspond ni aux engagements de l’Etat malgache, ni  aux objectifs dans le Programme national pour le développement (PND)... le budget du ministère auprès de la Présidence en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’équipement (M2PATE)  est en hausse de 164% dans LFI 2017 par rapport à la LFR 2016, celui du ministère de la Pêche et des ressources halieutique est en hausse de 204%.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Tout le monde doit payer. Les artistes et assimilés, les artisans miniers, doivent verser à l’administration fiscale une somme de 100 000 ariary par an au moins. Tout comme les hôteliers, les prestataires, les restaurateurs. Mais ce minimum de perception s’élève à 150 000 Ariary pour les personnes exerçant des professions libérales et autres, les personnes ayants des activités multiples.
Toutefois, l’impôt synthétique concerne les personnes physiques ou morales et entreprises individuelles exerçant une activité indépendante et leur chiffre d’affaires annuel, revenu brut ou gain estimé hors taxe, est inférieur à Ar 20 000 000. (..) En matière de taux de pression fiscale, le gouvernement avait fixé comme objectif une hausse de 0.5 point de pourcentage jusqu’en 2019. Actuellement, ce taux est estimé de 11% en 2017 pour arriver jusqu’à 12% en 2019. Les recettes totales et dons escomptés en terme brut sont ainsi de 5389,6 milliards Ariary, dont 4156,6 milliards Ariary en recettes budgétaires et 1233,0 milliards Ariary en dons.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Si pour les écoles primaires, la défaillance réside dans l’incapacité de lire, au niveau des classes supérieures, la non maîtrise des mathématiques et du français a été très prononcée. (..) « Il y a 6 000 écoles privées dans tout Madagascar. Deux mille d’entre elles ne sont pas affiliées chez nous. La plupart d’entre elles n’ont pas d’autorisation d’ouverture et leurs enseignants n’ont pas d’autorisation d’enseigner », renchérit Célin Rakotomalala (directeur national des écoles privée)

Mikama - November 15, 2016

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Au sein de la circonscription scolaire (CISCO) à Atsimondrano, l’effectif des élèves a augmenté de 5%. Dans l’Avaradrano, une hausse de 7% des nouveaux entrants a été enregistrée. « C’est grâce à la ponctualité de l’arrivée des kits scolaires, ainsi qu’au recrutement massif des enseignants non fonctionnaires qui ont permis la réduction de la participation des parents d’élèves, que cette hausse importante des enfants scolarisés a pu avoir lieu »... Dans le projet de loi de finances 2017, le ministère de l’Éducation nationale envisage de construire 400 salles de classe du primaire, 70 pour les collèges et 60 pour les lycées, et de les équiper de tables-bancs.

Antsa R.  dans Midi Madagasikara
Près de 3,6 millions de ménages à Madagascar dépendent de l’agriculture pour leur subsistance, d’après les résultats de l’enquête FINSCOPE Consommateurs. D’après cette étude, environ 3 adultes malgaches sur 5 dépendent de l’agriculture comme source de revenus. Seulement 9% de la population adulte dépend de l’agriculture pour compléter leur principale source de revenus, ce qui indique une diversification limitée des moyens de subsistance. En effet, environ 435 000 adultes vivent essentiellement des travaux du salariat agricole

Dans La Gazette de la Grande Ile
Madagascar compte 2,5 millions de jeunes non scolarisés, de vastes zones rurales, et une économie qui ne crée pas suffisamment d’emplois pour absorber les 300 000 nouveaux entrants sur le marché du travail chaque année. Dans le cadre du programme de Renforcement des capacités pour l’Éducation 2030 (CapED) de l’UNESCO et en partenariat avec FORMAPROD... ce projet visait à fournir à 5 000 jeunes femmes et jeunes hommes non scolarisés (entre 15 et 22 ans) des compétences de base (en malgache) ainsi que des compétences professionnelles et entrepreneuriales, et à identifier des opportunités d’emploi régionales et locales...

Arh. dans NewsMada
 Le taux de pression fiscale à Madagascar n’a jamais dépassé les 12 % du produit intérieur brut (PIB). C’est l’un des plus bas en Afrique après les Comores... La commune urbaine d’ Antananarivo a par ailleurs fait savoir que seuls 40% de la population   paient régulièrement leurs impôts. Or, 90% des travaux effectués par la CUA, tels les opérations d’assainissement ou de construction d’infrastructures dépendent des recettes  fiscales...

Mikama - November 14, 2016

Navalona R.  dans Midi Madagasikara
Logistique Pétrolière S.A. « LPSA » est un acteur important du secteur pétrolier aval Malgache. Elle est née à l’issue du processus de privatisation de la « SOLIMA » de 1999 à 2001. Sa mission est d’assurer la gestion des infrastructures d’approvisionnement et de  stockage ainsi que de transport massif des hydrocarbures à Madagascar tout en réceptionnant et en expédiant les cargaisons. Avec son réseau de 23 dépôts dont neuf dépôts côtiers, répartis sur l’ensemble du territoire et opérés par ses 300 collaborateurs, Logistique Pétrolière S.A gère chaque année près de 700 millions litres d’hydrocarbures.

Randria Maeva dans Madagascar Tribune
En 2015, la filière baie rose a généré 157 millions d’Ariary et au mois de juillet 2016, on a atteint 276 millions d’Ariary. C’est une filière à fort potentiel et un des produits phares de la région Bongolava, comprenant Ankadinondry Sakay, Tsiroanomandidy, Ambararatabe. Environ 313 ménages vivent directement de la culture de baie rose et plus de 700 familles interviennent dans le processus de production allant de la plantation jusqu’au triage des produits. On ne compte cependant qu’une dizaine d’opérateurs engagés dans l’exportation de ce cette épice. La baie rose ou poivre rose fait partie des épices très demandées sur le marché international. La demande porte sur environ 250 000 tonnes par an selon les statistiques du Centre de commerce international (ITC). Madagascar exporte environ 30 tonnes par an

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
L’État doit rembourser aux compagnies pétrolières 196 milliards ariary. Ce montant équivaut au remboursement des TVA et à la compensation du prix à la pompe. (..) Avec ces volumes d’arriérés, les compagnies pétrolières seraient donc l’un des plus grands créanciers de l’État derrière la société minière Ambatovy. L’État doit 175 millions de dollars  équivalant aux TVA non remboursées depuis 2012 à la compagnie minière. Le remboursement de la compagnie se fait en grande partie aussi en Bons du Trésor spéciaux.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé une subvention de 35 millions de dollars dans le cadre d’un projet de protection sociale...  Ce financement additionnel bénéficiera à plus de 320.000 personnes dans les cinq quartiers les plus affectés. (..) La population du sud de l’île a souffert pendant plusieurs années de la diminution des récoltes qui a commencé avec l’invasion acridienne en 2013. Sous l’effet d’El Nino, les précipitations ont chuté de 75% par rapport à la moyenne des 20 dernières années. En conséquence, 95% des récoltes ont été perdues, plus d’1 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, 35.000 enfants de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition modérée et 12.000 autres de malnutrition aigüe sévère.

Mikama - November 11, 2016

Dans La Gazette de la Grande Ile
De fait, dès les années 1990, le pays a mis en place un plan d’action environnemental, à la demande de la Banque Mondiale, mobilisant des institutions internationales et de grandes ONG de conservation. Il a développé des aires protégées (Environ 1 700 000 Ha dans les années 90, pour atteindre 6 millions d’hectares répartis en 123 aires en 2015.) et il est devenu un véritable laboratoire des techniques de préservation de la biodiversité et des milieux naturels.
Source : Sciences au Sud - Le journal de l’IRD - n° 83 - juin à octobre 2016

Dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, Madagasikara s’est engagé à augmenter d’au moins 0,1% du PIB (soit 36,0 milliards Ariary) ses dépenses sociales pour l’année 2017 par rapport à 2016. Les dépenses publiques totales atteindront 6560,0 milliards Ariary en 2017 contre 5161,6 milliards Ariary en 2016 (soit une hausse de 26,9%), dont 3666,8 milliards Ariary seront allouées aux dépenses courantes des Institutions et Ministères, et 2881,9 milliards Ariary en investissements publics. L’augmentation de ces derniers est très significative de l’ordre de 73,4% par rapport aux dépenses programmées dans la LFR 2016.

Fahranarison dans NewsMada
Une alimentation non équilibrée. C’est la source de la malnutrition chronique, affectant un enfant sur deux, avec un taux de 47,3% à Madagascar. (..)  Avec plus de deux millions d’enfants de moins de cinq ans concernés par ce fléau, dont les conséquences  ne manquent pas de porter atteinte au développement du pays, à cause de la défaillance de son capital humain, le pays risque de payer le prix fort... Un investissement de un dollar dans la malnutrition chronique pourrait nous rapporter cinq dollars en termes de  retombées économiques, soit cinq fois plus du budget initial. Tous les acteurs et les partenaires techniques et financiers sont appelés à contribuer dans l’atteinte de l’objectif, qui consiste à réduire le taux de malnutrition chronique jusqu’à 32% d’ici cinq ans.

Mikama - November 10, 2016

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
Un bilan positif qui se manifeste notamment par un matelas de devises  relativement confortable. Selon la Banque Centrale, « les effets conjugués de la contraction du déficit courant, de l’accroissement des rentrées de fonds liées aux investissements directs étrangers et du déblocage de la première tranche de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) ont permis à la BFM (Banky Foiben’i Madagasikara) de reconstituer ses réserves en devises  à concurrence de 93,8 millions de DTS (136,7 millions USD sur la période pour se chiffrer à 693,6 millions de DTS (969,9 millions USD) en fin septembre 2016 ».  En somme, les réserves en devises approchent de nouveau le milliard de dollars et permettent au pays de faire face à trois mois et demi d’importations, contre 2,9 millions sur la même période en 2009.

Arh. dans NewsMada
C’est le cas de l’accord sur la facilitation des échanges que Madagascar a ratifié à l’instar de 95 autres pays membres de l’OMC. «L’Accord sur la facilitation des échanges est un accord qui s’attaque un peu à toute la bureaucratie, liée à l’importation et l’exportation des marchandises dans tous les pays membres de l’OMC. L’objectif, c’est de simplifier les procédures parce que l’on pense que cette simplification, si elle est faite dans les 164 pays membres de l’OMC, peut rapporter à tous les pays membres de l’OMC quelque 1000 milliards de dollars par an», a expliqué Saïd Elhachimi, Conseiller de la division de l’information et des relations extérieures de l’OMC.

Dans Madagascar Matin
Le service de la maternité du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Befelatanana reçoit environ 300 à 400 accouchements par mois. Et parmi toutes ces naissances, environ 20% des enfants qui y naissent sont prématurés.
Dans Madagascar Matin
Les Ong françaises engagées dans le développement sont les plus répandues à Madagascar. En 2015, sur 200 entités reférencées, près de 130 d’entre elles sont françaises.

Mikama - November 9, 2016

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Selon la Banque centrale de Madagascar, les investissements directs étrangers (IDE) ont enregistré une hausse depuis le début de l’année. Selon les premières estimations, ils ont augmenté de 26,9 pour cent par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2015, a annoncé Alain Hervé Rasolo­fondraibe, gouverneur de la Banque centrale, au cours d’une conférence de presse sur la revue semestrielle de la situation macro-économique de Madagascar. D’après les chiffres publiés par la Banque centrale, Madagascar a amassé 318 millions de DTS ou plus de 438 millions de dollars à la fin septembre 2016, contre 232 millions de DTS soit 320 millions de dollars pour la même période en 2015.

Dans Relief Web
Highlights
• 50 per cent of people (850,000) in the Grand Sud are in need of immediate humanitarian assistance.
• 330,000 people are in Emergency (IPC Phase 4) and 515,000 in Crisis (IPC Phase 3).
• US$ 154.9 million is the total revised requirement for the next 7 months of humanitarian response, of which only 26% has been received.
• 10,000 children under age 5 are expected to suffer severe acute malnutrition.
• 100,000 additional children are expected to suffer moderate acute malnutrition
• Fewer than 30 per cent of children have returned to school in October in Androy region compared to 2015.
Situation Overview
A 12-month $69.9 million joint humanitarian response plan were needed to respond to the drought-affected people since March 2016. Despite only securing 52 per cent of the required funds, the situation improved in July and August 2016 due to efficient and coordinate use of resources.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les femmes constituent les 2/3 des analphabètes dans les pays du Sud. Sur 140.000 d’enfants de 6 à 11 ans non scolarisés, 66% sont des filles. Parmi les réfugiés, 80% sont des femmes. Les femmes sont également les principales victimes de Sida. 80 à 90% des familles pauvres ont pour chef de famille une femme, un tiers des ménages dans le monde sont sous la responsabilité d’une femme. La participation politique des femmes est très limitée. Plus de 32% des femmes sont confrontées à la violence domestique. 4 millions des femmes sont victimes du trafic des êtres humains à des fins de commerce sexuel