Mikama - April 28, 2017

Dossier  dans Midi Madagasikara 
L’approche occidentale de l’entrepreneuriat social en propose trois types avec leurs définitions respectives :
L’entrepreneuriat social vocationnel défini par Social Entreprise Knowledge Network (SKEN) de la Harvard Business School ..
L’entrepreneuriat social coopératif, impulsé en 1991 par l’Etat italien consistant en des coopératives de solidarités sociales ..
L’entrepreneuriat social commercial,  issu de la conception du business et du management à l’anglais..
(..) le monde oriental avance une approche particulière de l’entrepreneuriat social. Citons notamment :
Le Social business de Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix pour avoir créé la Banque des Pauvres..
Le « Bottom of the pyramid » qui conçoit la pauvreté placée au bas de la pyramide de Maslow comme un marché porteur..
On se référant au cas de l’Asie de l’Est, l’on pourrait définir l’entrepreneuriat social comme toute entreprise basée sur une vision harmonique et spirituelle du monde, liée au Bouddhisme ou au courant de pensée de Confucius.
(..) L’entrepreneuriat social a ceci de particulier qu’il est fondamentalement rattaché à trois mondes distincts :
Le monde marchand lui conférant sa dimension économique..
Le monde social lui donnant sa dimension sociale..
Le monde des institutions lui conférant sa dimension politique.

Luz R.R  dans Midi Madagasikara
Chine – Madagascar : 45 ans de coopération. La Chine est le premier partenaire commercial bilatéral de Madagascar. Selon les propos de SEM. Yang Xiaorong, cette coopération bilatérale s’articule autour de 5 grands domaines, à savoir : l’agriculture, la pêche, la manufacture, le tourisme et l’aviation régionale. Ces cinq grands domaines s’organisent à leur tour en 3 principaux piliers se concrétisant par la construction d’infrastructures, la mise en valeur des ressources humaines et enfin la facilitation des investissements commerciaux, industriels et agricoles à Madagascar.

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
En 2016, 1 kwh d’électricité est vendu en moyenne à 427 ariary or le prix de revient est de 947 ariary soit une perte de 520 ariary/Kwh. Pour l’eau, 1 m³ est vendu à 969 ariary or le prix de revient est de 1217 ariary, soit une perte de 248 ariary/m3. Selon un spécialiste, «ce coût de l’énergie à Madagas­car est comparativement parmi les plus chers en Afrique et au niveau des îles de l’océan Indien impactant sur la non-compétitivité industrielle». Trois possibilités sont actuellement utilisées par la Jirama comme source d’énergie à savoir la location du groupe électrogène, celle de centrales et l’achat d’énergie. Les coûts d’achat et de location d’énergie au secteur privé est passé de 51% en 2012 à 83%, en 2015, des chiffres d’affaires de la Jirama. Les coûts des contrats d’achat d’énergie par la Jirama oscillent entre 180 à 1122 ariary/Kwh. Le prix de location d’une centrale et d’un groupe varie entre 16.333 à 57.750 ariary/kW/mois.

Malalanirina  dans La Gazette de la Grande Ile
La réduction de taux de mortalité infantile et la lutte contre la malnutrition aigüe et chronique restent des sujets préoccupants pour Madagascar. En 2016, l’on a pu enregistrer 10 décès maternels par jour à l’accouchement. Et selon l’UNICEF, le décès de 50% chez les enfants de moins de 5 ans sur la Grande île est dû à la précarité du système sanitaire

Mikama - April 27, 2017

R. Edmond  dans Midi Madagasikara
La production rizicole va connaître une certaine évolution. L’Agence Malagasy de Développement Economique et de Promotion des Entreprises (AMDP) et la société chinoise Yuan’s viennent en effet de s’associer pour un vaste projet de production de riz hybride à Madagascar. (..) Ce partenariat va toucher initialement quelques  communes des  zones des Hauts Plateaux et des zones côtières avec comme objectif 100 000 t de riz sur une surface test de 10 000 ha de surfaces cultivées en riz hybride. (..) La promotion de la culture du riz hybride permettra d’atteindre très vite  l’autosuffisance alimentaire  avec une production additionnelle de 250 000 t de riz. Par ailleurs, sa culture peut se faire sur les « tanety », en plus des rizières irriguées, par la technique du « Kipaha » (culture en terrasse suivant les courbes de niveau)...

José Belalahy dans Midi Madagasikara
La signature de l’accord relatif à la délégation de la gestion pour Conservation Internationale des 50% de fonds issus de la vente de crédits carbone avec le Biocarbon Fund pour les communes et communautés du Corridor Ankeniheny-Zahamena entre le ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts (MEEF) et Conservation International  arrive donc à point nommé. Entrant dans le cadre du projet de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation des forêts  (Projet REDD/CAZ), ladite convention est l’aboutissement d’un contrat d’achat des réductions d’émissions vérifiées ou crédits carbone (ERPA) signé en avril 2008 entre le gouvernement malgache et le BioCarbonFund. Et qui a consisté en l’achat de 430 000 tonnes équivalent de carbone pour un montant de 1.500.000 USD.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Orpaillage, fiscalité et parafiscalité, exportation et Société d’affinage et de traitement de l’or (SATO) et commercialisation de l’or, ont été discutés par les professionnels, non professionnels, autorités locales et administration de la filière. Une centaine de participants relevant des Collectivités territoriales décentralisées, opérateurs, directions techniques et des communes, dont l’or abonde dans leur circonscription, telles que Betsiaka, Antanim­bary, Betsoana ou Ampasim­be, ont été présents à l’atelier. Près de cinq cent mille orpailleurs sont recensés à travers  l’île. (..)  Il a été enfin rappelé que l’ANOR (Agence nationale de l’Or) est une agence d’exécution de la politique de l’État sur la filière or à Madagascar, allant de l’orpaillage à l’exportation.

Mikama - April 26, 2017

Dans African Business
More than $500m worth of textile products were exported through the port last year.  (..) Toamasina is the biggest port in Madagascar and handles 90% of the country’s international trade. It is set to benefit from a Y45.2bn ($414m) loan on preferential terms from the Japanese government. The Japan International Cooperation Agency (JICA) signed the loan agreement in late March. The money is to be repaid over 40 years at an interest rate of just 0.01% with a ten year grace period.  The money will be used to finance dredging work, the extension of the breakwater and the construction of a new dedicated container berth, plus associated consultancy and advisory services. Apart from more than doubling the port’s annual handling capacity, the work will allow larger vessels to use the port. All work on the project is due to be completed by April 2026.

Tahina Navalona dans NewsMada
Sur les 151 députés, 29 seulement sont des femmes. Au Sénat elles représentent 21%, et 20% au sein du gouvernement. Au niveau des institutions décentralisées, il n’y a que 20 femmes chefs de district sur les 130 et aucune femme chef de région.

Dans BioMed Central
Understanding rats’ invasion of Madagascar. Many ecosystems today are threatened by invasive species. These newcomers prey on or compete with native species, they carry new parasites and diseases, and even cause extinctions of long-established residents.

Dans Relief Web
Madagascar: Cyclone Enawo Situation Report No.5 (14 April 2017)... To date, the Flash Appeal, budgeted at $20.1 million, is 45 per cent funded. It will be revised at the end of April in order to cover the humanitarian needs for the next six months, based on the in-depth sectoral assessments completed and on-going. Fifteen municipalities (out of 31) are severely affected in the two most affected districts of Antalaha and Maroantsetra. (..) By late March the number of people affected by the impacts of Enawo stabilised at 434,000, with 58 districts out of 119 reporting damages.

Mikama - April 25, 2017

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Vie active : Un taux de chômage de 13% pour la jeunesse malgache... outre la hausse du taux du chômage depuis l’année 2016, l’ETVA (enquête sur la transition des jeunes vers la vie active) annonce que 69% des jeunes sont des travailleurs non réguliers, 55% des jeunes sont des travailleurs familiaux (surtout les filles). Le même rapport d’ajouter qu’il faut en moyenne « quatre ans pour les jeunes malgaches pour effectuer la transition vers un emploi stable ». Et que seulement « 15% de ces jeunes ont pu transiter vers cet emploi stable ».

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
... en matière de marque, par exemple, l’OMAPI (Office Malgache de la Propriété Industrielle) a enregistré 1 203 marques en 2016, contre 952 en 2015, soit une augmentation de 26,37%. « Nous avons réalisé des descentes de sensibilisation auprès d’un millier d’entreprises » a rappelé le D.G de l’OMAPI. Et des améliorations ont également été remarquées en matière de recherche d’antériorité qui était au nombre de 1 439 en 2016, contre 1 278 en 2015. Résultat positif également en matière d’invention où l’on a enregistré 36 demandes en 2016, contre 19 en 2015.

Manou  dans NewsMada
L’association (association Andri-ko, composée de techniciens locaux) a saisi l’opportunité de la sécheresse, coïncidant avec la période de culture de riz en cette saison pour lancer sa méthode. Les nouvelles variétés «Dombola ADK 18 Mihary» seront dorénavant mises à la disposition des agriculteurs après avoir été expérimentées avec succès depuis le 10 décembre 2016 dans la zone de la Maille 12 du PK 15 Vallée Marianne. D’un partenariat dans la Maille 17 de la même zone où 10 variétés de semences Africa rice ont été mises à l’essai sur les techniques de riziculture sur des champs (vary an-tanety), l’association a réussi à inverser le mode de culture du type «Primavera» pour le transplanter dans les rizières irriguées.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Après avoir été en dessous de 300 milliards Ar en 2016 et à 296 milliards Ar en 2014, les subventions allouées à la Jirama pourraient culminer à 400 milliards Ar cette année, selon les estimations du Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC), un regroupement d’organisations de la société civile qui fait le suivi budgétaire. (..)  Malgré tout, les problèmes de la Jirama sont trop multiples, trop structurels et trop imbriqués dans des gros intérêts particuliers établis depuis des lustres, pour que les consommateurs puissent s’attendre à un miracle. Citons ses prix de vente inférieus aux coûts de production, les pertes de production dues à des infrastrucrtures vétustes, les vols d’électricité, le non paiement de factures qui selon les dires du premier ministre, concernent jusqu’à 40% des factures émises par la Jirama !

Mikama - April 24, 2017

Aina Bovel dans Midi Madagasikara
... l’organisation internationale de normalisation ISO a jugé pertinent de contribuer à la mise en place d’un système de management de la qualité selon les normes ISO 9001 version 2000 dans les processus électoraux ». « Les travaux ont abouti en février 2014 à l’édiction d’une norme internationale sur l’organisation des élections dans le monde, la norme ISO/TS 17582. Elle engage les gouvernements à dorénavant travailler avec des commissions électorales ayant des compétences techniques pour répondre à la norme et viser la certification des organes en charge des processus électoraux. L’objectif principal de cette norme conçue pour les organismes électoraux est d’établir un climat de confiance dans les élections, en améliorant la transparence, la planification et l’efficacité des processus électoraux.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Les projets tels que les Bassins versants et périmètres irrigués (BVPI), Policy and human ressources development (PHRD) ou Projet d’urgence pour la sécurité alimentaire et protection sociale (PURSAPS) attendent d’autres financements ou sont en fin de cycle. (..) Douze associations, regroupées en une plateforme, prennent en main petit à petit la continuité des projets, en commençant par la gestion des canaux d’irrigation et la répartition de la quantité d’eau par secteur. Le secteur numéro deux, entre autres, s’étale sur 925 ha et fait vivre mille agriculteurs. (..) Le ministère auprès de la présidence en charge de l’Agriculture et de l’élevage a procédé à la réfection de 22 600 m de canal d’irrigation traversant quelques secteurs.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Les trois projets en question visent à favoriser l’essor économique de Madagascar. Le premier, intitulé PADAP ou Projet Agriculture par une Approche Paysage est financé à hauteur de 87,5 millions USD, dont un accord de prêt de 48,8 millions USD émanant de la Banque mondiale. Ce projet permettra d’augmenter l’accès aux services d’irrigation améliorés et aux intrants agricoles... Le deuxième projet, dénommé SWIOFish2, d’un montant total de 74,15 millions USD, dont un prêt de 65 millions USD de la Banque mondiale, concerne surtout les zones ultra-prioritaires, telles que la région de Diana, d’Analanjirofo, de Melaky, d’Atsimo-Atsinanana et d’Androy. Ce projet a comme objectif, l’amélioration de la gestion des pêcheries prioritaires... Le troisième projet,  dénommé STACAP ou Projet de Renforcement des Capacités Statistiques,  concerne l’amélioration des statistiques du pays. Avec un accord de prêt d’un montant de 30 millions USD de la part de la Banque mondiale, ce projet va permettre à l’INSTAT (Institut national de la statistique) d’effectuer une réforme institutionnelle et...

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
les exportations des fibres de sisal en 2016 s’élevaient à environ 6.260 tm et elles étaient peu au-dessous de celles de 2015 (environ 6.430 tm). Les acheteurs principaux étaient : Chine 35 % ; Maroc 26 % ; Espagne 23 % ; et Inde 5 %. En 2016 les exportations à la Chine diminuaient par 10 % et la réduction de cette quantité était absorbée par le Maroc et l’Espagne. Les exportations aux deux pays derniers représentent 50 % de la totalité des exportations de Sisal du Madagascar.

Riana R.  dans NewsMada
L’infraction douanière en mer cause beaucoup de manque à gagner au pays. Eric Narivony Rabenja, directeur général des douanes parle d’une perte annuelle de 500 millions de dollars pour l’Etat suite aux exportations ou importations sans déclaration d’espèce, de valeur et de quantité, ou encore la contrebande. (..) On compte seulement 300 gens de mer ayant pour mission de contrôler 5 500 kilomètres de côtes à Madagascar.

Mikama - April 21, 2017

Fanomezana Rasolomahery dans L'Express de Madagascar
L’union Européenne a financé un projet dénommé Accès rural à l’eau et l’assainissement à Madagascar, ou Area, pendant trois ans. La commune rurale de Behenjy a l’occasion de jouir dudit projet. Le financement des travaux d’adduction d’eau, dans cette commune, s’élève de trois millions d’euro... Auparavant, seulement cinquante foyers parmi les huit cent soixante-dix foyers ont accès à l’eau potable dans les 22 fokontany de la commune. Maintenant 120 foyers ont décidé de brancher de l’eau potable dans leurs foyers grâce au projet ... Deux réservoirs d’eau ont été rehabilités à Behejy pour que les habitants jouissent de l’eau potable.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Filière aurifère : Plus de 800kg d’or déclarés à l’exportation. Durant la période coloniale, l’exportation officielle de l’or de Madagascar a atteint 3 tonnes, plus précisément en 1918. Depuis l’indépendance, la quantité d’exportation déclarée ne cesse de diminuer au fil des ans. En 1995 et en 2008, les exportations aurifères officielles se chiffraient respectivement à 39kg et à 50kg

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
D’après les données du FMI, 2 tonnes d’or par an sont exportées illicitement. D’autres sources avancent le chiffre de 3 à 4 tonnes par an. Et si l’on revient sur les saisies de ces derniers mois, les autorités aux frontières ont mis la main sur une moyenne de 7,6 kg d’or par mois.

Sera R.  dans NewsMada
Le Centre national de recherches sur l’environnement (CNRE) à Madagascar vient de mettre au point la technologie d’inoculation microbienne du sol. Elle permet d’augmenter la production agricole jusqu’à 40%. (..) Sur ce point, le centre vient de mettre au point une technologie d’inoculation microbienne du sol dans la production de légumes secs, en particulier pour l’haricot et le pois du cap. Cette technologie a déjà fait ses preuves dans le district de Miandrivazo, de la région du Menabe.

Mikama - April 20, 2017

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les Forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) abritent certaines des forêts les plus vierges de la planète, en plus d’écosystèmes absolument uniques. Composé de six parcs nationaux, le site s’étend sur pratiquement 500 000 hectares, soit l’équivalent de la superficie de Brunei. 80 % de l’ensemble des groupes animaux et végétaux qui y vivent sont propres à ce site classé au Patrimoine mondial : au total, le site abrite 12 000 espèces de plantes endémiques, dont de bois de rose et d’ébène, ainsi que plusieurs représentants des lémuriens, comme le propithèque soyeux et la civette malgache, et des oiseaux menacés, tels que le firasabé de Madagascar et l’effraie de Soumagne.
Sources : Rapport « Mettre un terme au commerce illégal des espèces classées à la CITES  sur les sites du patrimoine mondial »  - WWF International

Arh.  dans NewsMada
Chaque année, le volume des investissements dans le secteur du tourisme dépasse toujours la barre des 10 milliards d’ariary, niveau le plus bas qui a été enregistré durant la période de la  crise de 2009. L’investissement le plus important enregistré officiellement jusqu’à ce jour reste celui de 2012 en atteignant plus de 103 milliards d’ariary, selon les chiffres du ministère du Tourisme. En effet, ces dernières années, les infrastructures d’accueil dans le secteur du tourisme se sont développées à Madagascar. Le nombre d’hôtels, de chambres, ainsi que les Entreprises de voyages et de prestations touristiques (EVPT) augmentent d’année en année. Les dernières statistiques officielles affichent que Madagascar comptait en 2015 2.425 hôtels, 1.399 EVPT et 23.952 chambres. (..) Au début de cette année 2017, la «Banky foiben’i Madagasikara» a évalué les réserves en devises à 1,1 milliard de dollars si elles tournaient autour des 600 millions de dollars en 2015. Soit une amélioration de la rentrée de devises de l’ordre de 55%. Et en 2015, les recettes en devises au titre du tourisme étaient de 585,38 millions de dollars, soit plus de 90% des recettes totales.

Le Collectif TANY dans Madagascar Tribune
Dans le passé, les lois malgaches ont toujours interdit la vente de terrains aux étrangers. Mais la loi 2003-028 a entr’ouvert la possibilité de vente de terres aux étrangers investissant plus de 500 000 dollars US. Cette restriction a été supprimée par la loi 2007-036 et ses articles 18 et 19 rendent légale la vente de terres à toute société utilisant un prête-nom malgache. [1] (..) La version 2-0.1 de 2016 du projet de loi sur la propriété foncière titrée va aussi dans le même sens. (..) Quelques sujets ont retenu particulièrement l’attention du Collectif TANY : La création de zones économiques spéciales (ZES) dans diverses régions de Madagascar est envisagée et l’attribution de celle de Fort-Dauphin aux Mauriciens... Un projet de loi sur les zones d’investissement agricole (ZIA) est également en cours d’élaboration. Ces zones sont « destinées aux exploitations agricoles et économiques des investisseurs ‘privés nationaux et étrangers’ dans le cadre du Programme National Foncier (PNF) et du Programme National d’Investissement Agricole, Elevage et Pêche (PNIAEP) et prévoient de créer 2 millions d’hectares de ZIA en 10 ans » ... Parmi les nombreux accords signés avec les dirigeants chinois fin Mars 2017 à Beijing, figure un mémorandum pour la « mise en place d’une zone économique exclusive (ZEE) par la Chine à Madagascar et la construction d’un grand port, prévue dans la baie de Narinda, sur la côte nord-ouest de la Grande Ile ». Sachant que la ZEE malgache recouvre environ 1,4 million voire 4 millions de km2...
Notes
[1] Loi 2007-036 du 14 janvier 2008 sur les investissements à Madagascar – CHAPITRE V – ACCES A L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE Art. 18. - Accès des investisseurs étrangers à la propriété immobilière a

Mikama - April 19, 2017

L.R. dans L'Express de Madagascar
À Madagascar, plus de 90% de toutes les espèces de lémuriens sont maintenant en voie d’extinction en raison de la perte d’habitat », déplore l’organisation dans son rapport. Composé de six parcs nationaux, le site s’étend sur pratiquement 500 000 hectares. 80 % de l’ensemble des groupes animaux et végétaux qui y vivent sont propres à ce site classé au Patrimoine mondial. L’adage qui disait que les forêts d’Atsinanana sont inépuisables risque d’être dépassé par la réalité. « À son paroxysme, l’abattage illégal du bois de rose 200 et 300 m3 par jour dans les parcs nationaux de Masoala et Maro­jejy », rapporte le WWF dans son rapport.

Andry Rialintsalama dans L'Express de Madagascar
L’inscription sur la liste électorale s’est tenue le 1er décembre 2016 et s’est achevée le 31 janvier 2017. 675 334 nouveaux électeurs s’ajoutent aux 8 673 485 de la RALE 2015-2016. (..)  L’Obser­vatoire de la vie publique SEFAFI dans son communiqué du 17 avril qualifie les chiffres avancés par la CENI de « surprenant, quand on sait que la population totale approche les 25 millions et que la moitié a plus de 18 ans ».

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Faits et quelques chiffres clés sur la décentralisation
Début de l’initiative de la décentralisation : l’année 1992
Nombre total des communes à Madagascar : 1693
Nombre total des « fokontany » à Madagascar : 18 251
Réformes nécessaires et devant être entreprises dans le sens du processus : 5. Entre autres, la dépolitisation de l’administration, amélioration de gestion des ressources humaines dans l’administration publique, évaluation systématique des politiques publiques, management des documents et information administratifs, contractualisation, l’externalisation et la délégation des tâches administratives suivant les principes de subsidiarité, d’efficacité et d’efficience.

Mikama - April 18, 2017

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Des femmes et des hommes travaillent tout le long de l’année en milieu rural, qu’il pleuve ou qu’il vente. Pourtant, à Madagascar, une femme rurale ne gagne en moyenne que 696 000 ariary par an et 1 161 000 ariary chez les hommes. Comment font les familles rurales pour survivre avec à peine 150 000 ariary par mois ? Encore moins, pour les familles monoparentales, soit de 58 000 à 100 000 ariary par mois. Les femmes travaillent gratuitement près de 6 heures par jour. La durée de ce travail non rémunéré avoisine les 4 heures chez les hommes. Autant de données qui choquent. Pourtant, elles ne font qu’entre-apercevoir la réalité dans la quelle vit la majorité des Malagasy. En effet, près de 80 % de la population de la Grande île vivent en milieu rural. Il va de soi qu’ils constituent une grande part des près de 80 % de la population malagasy qui vit en dessous du seuil de la pauvreté. (..)  A noter que 75 % des emplois des zones rurales se trouvent dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, alors que la productivité est très faible (27 % du produit intérieur brut).

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Or, 32% des chefs de ménage sont sans instruction, d’après l’Enquête périodique auprès des ménages (EPM 2010). (..)  Cependant, les enfants des pauvres sont les plus susceptibles de ne pas atteindre les classes du secondaire. Dans ce cycle, plus de 90% des élèves sont issus des 40% les plus riches des ménages, d’après les données officielles. (..) Par ailleurs, l’entrée des élèves au lycée affiche un taux faible, soit 47% environ. Et si le niveau de rétention des élèves est assez élevé (80%), le taux d’achèvement du lycée demeure très faible (16,4% en 2014).


Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Innovant, tant dans la forme que dans le fond. C’est de cette manière que pourrait se définir la troisième édition de l’évènement Startup Dating qui s’est déroulée vendredi soir au café de la gare Soarano. Rappelons-le, l’objectif de cette initiative de l’agence de communication événementielle Mercatis & Co, a pour objectif de servir de plateforme de rencontre entre les jeunes porteurs de projets avec de potentiels investisseurs, communément appelés dans le
milieu comme les business angels. (..) Une première qui a été composée par les pitch (petite présentation) des quatre startupeurs présélectionnés. Notamment kiakoi.mg, ariary.net, e-tsena.com ou encore tonda trade. Ce dernier se présentant comme étant un logiciel de gestion de stock en ligne et qui a instantanément convaincu un acheteur mauricien lors de sa présentation.

Fahranarison  dans NewsMada
Mené en partenariat avec  les ONG Akama, Fofama et les partenaires qui mettent en œuvre des projets de réhabilitation à base communautaire comme Fanilo et Merci, ce projet de trois ans (2O17-2019) est soutenu financièrement, à hauteur de 155.000 euros, et techniquement par Christoffel-Blindenmission (CBM), une organisation internationale chrétienne d’aide aux personnes souffrant de handicap. Il vise à faciliter l’accès des jeunes en situation de handicap aux formations professionnelles et au travail décent  à Madagascar, et à appuyer les centres de formations professionnelles à offrir des formations répondant aux normes de qualités et en adéquation avec les besoins du marché de travail.

Arh.  dans NewsMada
Les dernières statistiques en date font état que dans l’ensemble du pays, le secteur de l’artisanat emploie près de 2 millions d’individus, soit le quart de la population active de l’île. La contribution de l’artisanat au PIB du pays est estimée à 15%.

Mikama - April 13, 2017

Raitra dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Pour la région de DIANA, la pêche thonière contribue à 35 % de l’apport économique selon les résultats d’étude de l’ l’Observatoire Economique de la Pêche et de l’Aquaculture (OEPA). La pêche en général, contribue de 6 à 7 % du PIB de Madagascar selon le ministre de la pêche et des ressources halieutiques, Gilbert François. (..) « les navires malagasy, au environ de sept, peuvent seulement récolter 500 tonnes de thon par an contre plus de 1 000 tonnes par navire pour les navires étrangers » (..) Selon les statistiques du service de la surveillance des pêches, les navires venant de l’Union Européenne sont les plus exploitants de thon dans les eaux de Madagascar. En 2016, sur les 28 navires licenciés, 23 sont actifs dans la zone. Ils passent en moyenne 27,05 jours durant la campagne de pêche et capturent en moyenne chacun 269 696 kg.

Antsa R.  dans Midi Madagasikara
Le secteur de l’immobilier est en plein effervescence dans la Capitale de Madagascar. Même les investisseurs étrangers s’y mettent, avec l’évolution du marché qui favorise un taux de rendement élevé pour les investissements. Antananarivo est en tête de liste dans le classement des villes d’Afrique les plus favorables aux investissements immobiliers. Le cabinet britannique Knight Frank, une multinationale spécialisée dans les ventes, les locations, la gestion de patrimoines de propriétés et le consulting, a publié ce classement de 35 villes africaines en matière de rentabilité de l’investissement dans l’immobilier de bureau, commercial et résidentiel. Dans le segment immobilier de bureau, les villes les plus rentables sont Antananarivo et Luanda qui offrent chacune un taux de rendement de 14%...

Arh.  dans NewsMada
Les opérations de ratissage effectuées par la Jirama se poursuivent. Selon les chiffres avancés par la Jirama dans un communiqué publié hier, les pertes liées aux vols d’électricité sont évaluées à près de 2,2 milliards d’ariary depuis le début de l’année. Les pertes liées aux vols ou aux anomalies sont estimées à  350.000 m3 et s’élèvent jusqu’à 300 millions d’ariary. (..) « En ce qui concerne l’électricité, sur 4.738 clients visités, 1.862 cas de fraudes ont été signalés. (…). En ce qui concerne l’eau, sur les 2.430 visites inopinées effectuées, 705 cas de fraudes ont été signalés ».

Arh.  dans NewsMada
«Intégrer les PDEE (Principes directeurs sur les droits de l’enfant et les entreprises)confère aux entreprise une influence positive sur les enfants et la société. Ces entreprises pourront aussi bénéficier d’une bonne réputation, leur facilitant l’acquisition de nouveaux marchés de plus en plus exigeants sur le sujet ». Cette promotion des PDEE vise à amener au moins 135 entreprises œuvrant dans le secteur tourisme, des industries extractives, des technologies de l’information et de la communication, de l’agroalimentaire, des banques et assurances, à adhérer au processus d’ici la fin de cette année.

Mikama - April 12, 2017

Fanjanarivo  dans La Gazette de la Grande Ile
Un réchaud à éthanol s’achète à partir de 98 000 Ar, soit plus de 15 jours de revenu des pauvres. Quant au litre de l’éthanol, il est à 3 000 Ar pour une durée de cuisson moyenne de 4 heures. A ces prix-là, il est illusoire de compter vulgariser rapidement ce réchaud et l’éthanol qui permettent toutefois d’accéder à un combustible domestique propre. (..) Or, 95% des ménages malagasy utilisent encore la biomasse d’origine forestière (bois de chauffe et charbon de bois) comme source d’énergie domestique pour la cuisson. Et presque 12 000 décès par an sont attribués à des infections respiratoires provoquées par l’inhalation de l’air pollué des ménages provenant de la cuisson traditionnelle à l’aide de la biomasse, dont plus de 10 000 sont des enfants de moins de 5 ans. Ces données sont issues du document sur l’éthanol élaboré en 2011 par la Banque mondiale... Le tonnage évoqué par le document cité plus haut est d’environ 9 millions de m3 de bois de chauffe et de 8 millions de m3 de bois pour la production de charbon de bois. A ce rythme-là, les forêts malagasy sont appelées à disparaître en l’espace de 40 ans.

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
L’économie malgache souffre encore des conséquences des années de crise, et la croissance peine à décoller, 3,1% en 2015. Les secteurs les plus porteurs restent l’agroalimentaire, le tourisme, l’exportation, les travaux publics et la grande consommation. Pour cette année, le secteur secondaire a porté l’essentiel de la croissance, en particulier les Zones Franches Industrielles, l’agro-industrie et les industries extractives dans l’hypothèse d’une remontée progressive des cours des matières premières. Le secteur primaire devrait progresser de 2,8%, en particulier grâce à l’agriculture. Et le secteur tertiaire devrait croître de 5,1%, tiré par le BTP.

Arh.  dans NewsMada
A Madagascar, trop de personnes vivent sans accès à l’assainissement ou à l’eau potable en particulier dans les zones rurales. L’on estime aujourd’hui à 40% le taux d’accès à l’eau salubre. Madagascar se classe de ce fait au sixième rang mondial. (..) En 2016, avec le soutien de l’Unicef, le ministère de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène a fourni un accès durable à l’eau potable à plus de 213 000 personnes, la plupart dans le Sud de Madagascar où la sécheresse prolongée frappe fortement la population. L’Unicef a canalisé des fonds internationaux de développement venant spécialement du gouvernement du Royaume Uni pour fournir un appui technique afin de construire au cours des deux dernières années plus 50 systèmes d’eau comme ceux de Manasoa et Ampasimalemy, dans le district de Vangaindrano ainsi que plus de 270 nouveaux forages et 1.000 pompes manuelles non fonctionnelles réhabilitées.

Sera R. dans NewsMada
De source auprès de Malagasy dairy board (MDB), une organisation regroupant les coopératives de la filière lait à Madagascar, la Grande île importe annuellement 30 millions de litres de produits laitiers, tout produit confondu. Malgré cette situation, un Malgache ne boit seulement que cinq à sept litres de lait par an, contre la consommation annuelle de 130 litres dans d’autres pays

Mikama - April 11, 2017

Dans Madagascar Tribune
La société Tantalum Rare Earth Madagascar (TREM) y a obtenu de l’Etat malgache une concession de 300 km2, pour extraire des minerais faisant partis des terres rares. Sans véritable consultation publique et en toute opacité, elle a obtenu par la Haute Autorité de Transition Malgache un permis d’exploitation plus que contestable.  (..) Ce terroir regroupe plus de 33 000 habitants, des communautés qui vivent essentiellement de la pêche et de l’agriculture dont une partie grâce aux cultures d’exportation comme la vanille, le cacao ou le café. Par ailleurs la presqu’île se situe aux portes de l’archipel de Nosy Be, haut lieu du tourisme dans le pays. La forêt primaire et l’aire protégée de la péninsule d’Ampasindava gérée par le Missouri Botanical Garden courent un risque de destruction. L’eau destinée à la consommation humaine, à l’élevage et à l’agriculture et même les nappes phréatiques et la mer sont menacées de pollution grave, les dégâts potentiels sur la santé humaine s’avèrent importants. Cette industrie, la plus polluante au monde de par la technologie utilisée (lixiviation sur site), ... La production d’1 tonne de terres rares génère également 1000 tonnes d’eau contaminée par du sulfate d’ammonium et des métaux lourds, et 2000 tonnes de déchets toxiques.

Manou dans NewsMada
La dégradation de l’environnement est généralisée dans la province de Mahajanga. La lutte contre la déforestation n’arrive pas à renverser la vapeur. Le district d’Ambato Boeny devient victime de sa renommée en fourniture de charbon de bois pour la ville de Mahajanga et ses périphéries. (..) Le port de Mahajanga s’ensable depuis des années suite à la déforestation massive favorisant une forte érosion en amont des fleuves Betsiboka et Kamoro. Dans la plaine de Marovoay, plus de la moitié des sources irrigant les vastes rizières du district sont taries et ne sont plus opérationnelles, avec des effets négatifs sur la production.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Plus de cinq mille femmes ont effectué un dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein, à Fianarantsoa et à Mahajanga. 14 % des 3 078 femmes ont été diagnostiquées positives au frottis de Papanicolaou..  Pour l’analyse des seins, 10 % des 2 600 sont détectées avec une pathologie suspecte, et 9 % présentaient des nodules. Parmi ces dernières, 36 % répondaient positives au cancer du sein.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Au cours des cinq dernières années, on peut noter une ascension fulgurante des produits « Made in China » sur le marché malgache. Les importations passent de 870,4 milliards ariary en 2011 à 1 633,4 milliards ariary en 2015. L’année dernière, elles sont de l’ordre de 2085 milliards ariary. Ce qui place la Chine pour la première fois comme premier fournisseur de la Grande île, détrônant ainsi l’Europe. (..) En 2015, elle est considérée comme étant le premier investisseur du pays. Puisque sur les 484 entreprises étrangères créées, 168 sont chinoises, suivies de près par les entreprises françaises avec 110 nouveaux établissements. (..) Par ailleurs, la balance commerciale avec la Chine est déficitaire. Le marché chinois ne représente en effet que 6% des exportations des produits malgaches avec une valeur marchande de 90,1 milliards ariary, si l’on tient compte des chiffres réalisés au cours des deux premiers mois de l’année.

Mikama - April 10, 2017

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Durant le mois de mars, 80 500 arbres ont été plantés à Madagascar dans le cadre de trois campagnes de reboisement dans les régions Atsimo Andrefana, DIANA et Analamanga durant  lesquelles WWF a mobilisé jusqu’à 1 800 volontaires. Ainsi, 66 000 jeunes plants d’acacias et d’eucalyptus ont été mis en terre sur une superficie de 60 ha dans l’Atsimo Andrefana entre février et mars 2017.

Dans Madagascar Tribune
La société sud-africaine, Bushveld Minerals’ Lemur Resources a signé avec Sinohydro, une entreprise de construction chinoise, spécialisé dans la construction de barrage, un mémorandum d’entente portant sur le co-développement d’une centrale à charbon de 60 MW à Madagascar. Le projet inclut également la mise en place d’une ligne de transmission de 200 km de long dans le sud du pays. (..) La centrale sera alimentée par le charbon extrait d’une mine de charbon malgache pour laquelle Bushveld Minerals a obtenu une licence d’exploitation. Ce dernier détient 99% de la société malgache Coal Mining Madagascar (CMM) qui possède sept licences d’exploitation à Madagascar sur les mines d’Imaloto, dans le Sud-Ouest du pays, sous l’actif Imaloto Coal Project. La capacité de production de ce site de charbon serait de 136 millions de tonnes par an. Le gisement d’Imaloto mettra ainsi sur le marché plus de 1,5 millions de tonnes par an.

Claudelle R. dans Madagascar Tribune
Parmi les 34 pays étudiés par le Forum économique mondial (WEF) en Afrique, Madagascar se trouve à la 22ème place dans le classement de la compétitivité touristique en 2017 et à la 121ème place à l’échelle internationale sur les 136 pays étudiés. Ces résultats ont été publié le jeudi 6 avril par cet organisme. Le pays se retrouve juste avant le Mozambique (122ème) et après le Ghana (120ème). Le classement mondial de la compétitivité touristique se base sur 16 critères dont la sécurité, la santé et l’hygiène, l’ouverture sur l’étranger...

Mikama - April 7, 2017

Navalona R. dans Midi Madagasikara
L’objectif de ce programme est d’ailleurs de booster les exportations du pays en tenant compte de la compétitivité et des barrières non tarifaires. De son côté, l’Union européenne  s’est engagée à appuyer Madagascar à la fois sur les aspects d’amélioration de l’accès aux marchés, ainsi que sur le renforcement de la compétitivité des secteurs de production et les possibilités de tirer avantage des opportunités offertes par l’APE (Accord de Partenariat Economique).

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Gage de qualité, la crevette malgache se veut une référence sur le marché mondial et marquer sa présence malgré le faible taux de part de marché qu’elle détient. C’est ainsi que le groupement des aquaculteurs et pêcheurs de crevettes de Madagascar (GAPCM) a présenté officiellement la marque collective Crevette de Madagascar... Si la production issue de la pêche crevettière était de l’ordre de près de 10 000 tonnes il y a de cela une décennie, avec les différents impacts du changement climatique planétaire, notamment le tsunami, la production a chuté à près du quart. Cependant, depuis l’année dernière, ce chiffre est en constante progression pour ne citer que les 4 200 tonnes enregistrées rien qu’en 2016 et surtout le développement de l’aquaculture qui tend à détacher le gros de la production uniquement de la pêche.

Mamisoa Antonia dans L'Express de Madagascar
La pollution cause diverses maladies telles que les infections respiratoires, le cancer, le paludisme, le VIH/Sida pouvant entraîner la mort. En 2015, 21 000 personnes ont succombé à cause de la pollution de l’air dans les ménages contre 18 500 en 2013, 7 500 meurent par la pollution de l’air ambiant contre 500 en 2013, 12 000 sont décédées à cause de l’insalubrité de l’eau contre 11 500 en 2013. Ces chiffres ont été évoqués lors d’un atelier initié par Global alliance on health and pollution (GHAP), en collaboration avec les ministères concernés, hier, au DLC Anosy. (..) En 2014, 170 000 usagers dans 28 000 ménages ont utilisé plus de 9 000 bornes fontaines avec des plomberies, facteurs de risques de pollution.

Nomena E. dans La Gazette de la Grande Ile
Jusqu’à 200 000 personnes de plus qui sont totalement hors de contrôle s’établissent dans la zone forestière sauvage de Bemainty, dans la Commune de Didy Alaotra Mangoro. L’endroit regorge de pierres précieuses, et les gens y ont accouru depuis la découverte du gisement en fin 2016.  (..) Les miniers amateurs creusent majoritairement hors des territoires protégés pour le moment. Mais 500 d’entre eux ont déjà pénétré dans les zones de conservation en décembre dernier, selon toujours les explications rapportées. Ce qui risque de continuer s’ils y trouvent des pierres précieuses, malgré la prohibition « officielle ».