Mikama - Aug 31, 2017

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Communément connue comme « la maladie des personnes en manque de sang », l’anémie serait une des causes de la mortalité infantile et de celle des femmes enceintes. En effet, environ 35% des Malgaches souffriraient de cette maladie actuellement.  (..) « les enfants de moins de dix ans sont les premières victimes de cette maladie dans la Grande Ile ». Le chef de service d’ajouter que « les cas se concentrent le plus sur les Hautes Terres centrales et que la malnutrition chronique présente ainsi que la situation géographique de ces régions en sont les causes ». Le docteur Harimelina Randriamasiarijaona soutient sa thèse en avançant que « les crues des saisons de pluies privent les Hautes Terres centrales de leurs matières nutritivessi bien que les produits alimentaires de ces régions deviennent pauvres en valeur nutritive »

Soa-Mihanta Andriamanantena dans L'Express de Madagascar
« une diminution des stock halieutiques a été enregistrée à l’échelle mondiale  dont l’océan Indien », souligne t-elle. En outre, la  pêche illicite non-reportée, et non-règlementée ( INN) dans le Sud-Ouest de l’océan Indien, représente un manque à gagner annuel d’un milliard de dollars; et 20% des captures totales de thonidés dans la région finissent dans les filets des pêcheurs illégaux selon la FAO.(..)  « avec près de 5 000 km de côtes, d’immenses territoires maritimes, de longs fleuves,…Madagascar possède des potentiels...

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
Le gouvernement chinois va financer la construction de 200 forages d’eau dans des régions de la Grande Ile telles Atsimo-Andrefana. Le financement pour la réalisation de ce projet s’élève à 5,4 millions de dollars (4,8 milliards d’euros). La mise en œuvre de ces forages permettra à une quarantaine de communes d’accéder à l’eau potable. (..) Ce projet vise en particulier à augmenter à 67% le taux d’accès à l’eau potable de la population d’ici 2030, selon les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Arh. dans NewsMada
La « Foire Renala du Menabe» a débuté hier à Morondava. Elle vise à faire connaître cette région dans le domaine social, culturel et surtout économique, notamment la production d’arachides qui s’élève en moyenne à 30.000 tonnes par an sur le marché. Et la filière n’a cessé de se développer ces trois dernières années. Du coup, la région cherche ainsi à développer davantage la filière en proposant la transformation des produits. A ce sujet, grâce à l’initiative des gouvernements malgache et chinois, un projet d’installation d’une usine de production d’huile d’arachide est en cours dans la région Menabe. Et une société chinoise fait partie des exposants pour présenter ce projet. A part l’approvisionnement des régions périphériques, le Menabe exporte aussi une partie de sa production d’arachides. Les activités de collecte, de transport, de manutention, de conditionnement et de transformation autour de la filière ont généré plus de 35.000 emplois l’année dernière.

Mikama - Aug 30, 2017

Dans La Gazette de la Grande Ile
Plus, rapporte mg.one.un.org , le district de Bekily auparavant le grenier à riz de la région Androy, une des régions du grand sud de Madagascar, n’était pas épargné par ce fléau. De 2012 à 2014, la production de riz du district se maintenait en moyenne à 7 000 tonnes par an, soit 72 % de la production totale de l’Androy. La production a baissé au fil des années à cause de facteurs défavorables à la production mais également les aléas climatiques. La production rizicole a chuté jusqu’à 3 624 tonnes en 2015 et à 3 216 tonnes en 2016, avec une diminution de moitié de la superficie cultivée. (..) Le village d’Ankily est composé en grande majorité de ménages vulnérables. La plupart des foyers sont dirigés par des femmes seules, en moyenne entre cinq à douze enfants à charge. «Les hommes ont abandonné les terres devenues inexploitables, complètement asséchées depuis près de vingt ans, c’est à dire depuis que le barrage ne fonctionne plus (..) sous la coordination du Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes, le PAM, en collaboration avec son partenaire l’Association Multi Action pour le Développement Rural (MADR), a appuyé la réhabilitation d’un barrage hydro-agricole pouvant arroser 30 ha de rizières et la construction d’un magasin de stockage de 125 tonnes. Le PAM a également appuyé la construction d’un radier au niveau d’un tronçon de route menant vers le point de collecte des récoltes, facilitant ainsi le transport des produits agricoles. Plus de 50 millions d’Ariary soit environ 18 000 dollars ont permis de réaliser ces infrastructures avec le soutien financier de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et la Suisse.

Riana R. dans NewsMada
Près de 500 000 personnes au niveau national vivent de l’activité minière artisanale. Alors que le secteur minier peut représenter jusqu’à 14% du PIB national et 10% des recettes fiscales de Madagascar d’ici 2025 (..) Seules trois grandes compagnies sont installées à Madagascar actuellement (..) Madagascar en est encore à l’évaluation de l’économie bleue  à l’heure actuelle. Léonide Randrianarisoa a ajouté que,  «Seules les ressources dans les mers territoriales de Madagascar  qui ne dépassent pas 12 miles, ont été évaluées jusqu’à présent»

Mikama - Aug 29, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
... la lauréate est l’équipe qui a créé la marque de ketchup « Tôma’tsiro », 100% bio, sans additif ni conservateur.  (..) Le deuxième lauréat de l’évènement est l’entreprise sociale Green’up qui lutte contre le gaspillage alimentaire. Avec une application mobile, le projet permet aux commerçants de jeter moins et gagner plus, aux consommateurs de manger moins cher et aux orphelinats de recevoir des repas gratuits. Tout cela, en incluant un système de livraison vert et collaboratif... la troisième place du concours a été attribuée à Sylph, un projet qui vise à produire des casques audio à caisson en bois, pour promouvoir la qualité des bois malgaches et également pour le respect de l’environnement. (..) Le projet ABE (Agricultural Business Exchange) a été le Coup de Cœur du Jury et a également gagné le 24h Logo. Cette participante est une entreprise qui vise à approvisionner les régions de la GrandeIle en produits agricoles tout en améliorant le niveau de vie des cultivateurs. Ensuite, le projet Paika a gagné le 24h Site Web. « Paika », un « chatbot Messenger » spécialisé dans la facilitation de la recherche d’évènement en cours ou non

L.R. dans L'Express de Madagascar
Les pays membres de la Communauté des États de l’Afrique australe ou SADC ont développé un nouveau système de paiement électronique. Connu sous le nom de système de paiement électronique intégré régional de la SADC (Speirs),  cette plateforme a pour but de connecter les banques de la région à un réseau de paiement transfrontalier. Le système remplace ainsi les instruments de paiement à base de papiers, tels les chèques bancaires. (..) Quatorze pays sont maintenant enregistrés et nous continuons à attirer plus de banques. À la fin du mois d’avril, le nombre total des transactions effectuées était de sept cent trente trois milles six cents pour une valeur totale de 244.7 milliards de dollars ..

Dans Madagascar Tribune
Communiqué Collectif TANY
Ce qu’il importe de savoir sur le projet d’exploitation des terres rares d’Ampasindava. La concession de 300 km2 portant le projet minier de terres rares à Ampasindava...
Notes
[1] https://www.change.org/p/projet-tantalus-sauvez-l-archipel-de-nosy-be-et-la-p%C3%A9ninsule-d- ampasindava[2] http://ecoaustral.com/apphia-minerals-reprend-les-filiales-de-tantalus-rare-earths-ag
[3] Updated NI 43-101 technical report issued by SGS Canada – Resources for the Tantalus Rare Earth 
Ionic Clay Project – Northern Madagascar, Juin 2016.
[4] https://news.mongabay.com/2017/08/troubled-firm-aims-to-mine-madagascar-forest-for-rare-earth-elements/
[5] https://news.mongabay.com/2017/08/troubled-firm-aims-to-mine-madagascar-forest-for-rare-earth-elements/
[6] http://matv.mg/singapour-le-prm-present-au-forum-economique-sur-madagascar/
[7] https://news.mongabay.com/2017/08/troubled-firm-aims-to-mine-madagascar-forest-for-rare-earth-elements/
[8] Un droit de préemption est un droit légal ou contractuel accordé à des personnes privées ou publiques d’acquérir un bien par priorité à toute autre personne et ce lorsque le propriétaire manifeste sa volonté de le vendre. (Wikipedia, 28/08/2017)
[9] TREAG Regulatory News. http://www.tre-ag.com/media/regulatory-news.aspx?sc_lang=en
[10] http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150624.OBS1406/l-ile-maurice-doit-elle-oui-ou-non-figurer- 
sur-la-liste-noire-des-paradis-fiscaux.html
[11] https://news.mongabay.com/2017/08/troubled-firm-aims-to-mine-madagascar-forest-for-rare-earth-elements/
[12] http://www.tre-ag.com/~/media/Files/T/Tantalus-Rare-Earths/Attachments/pdf/SGS-Competent-Persons-Report-December-2014.pdf
[13] https://news.mongabay.com/2017/08/troubled-firm-aims-to-mine-madagascar-forest-for-rare-earth-elements/
[14] https://www.youtube.com/watch?v=uskrK4PlOwM http://www.bbc.com/future/story/20150402-the-worst-place-on-earth http://www.jorae.cn/fileup/PDF/2017-3-213.pdf
[15] http://tmrcorp.com/_resources/pdf/China_Ionic_Clay_Pollution.pdf
[16] http://clas.berkeley.edu/research/environment-rare-earths-lessons-latin-america
[17] https://news.mongabay.com/2017/08/troubled-firm-aims-to-mine-madagascar-forest-for-rare-earth-elements/
[18] http://www.newsmada.com/2017/06/12/eco-breves-92/,
http://www.linfo.re/ocean-indien/madagascar/720252-madagascar-un-projet-d-extraction-de-terres-rares-suscite-des-inquietudes

[19] https://news.mongabay.com/2017/08/troubled-firm-aims-to-mine-madagascar-forest-for-rare-earth-elements/
[20] http://www.cetim.ch/violations-of-human-rights-in-madagascar/

Mikama - Aug 28, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Près de 580 milliards USD! C’est ce que représentait le marché canadien à lui seul, en 2016. Selon cet indicateur, les Canadiens consomment 172% de plus en termes de produits importés, par rapport à leurs voisins Américains des Etats-Unis.  (..) Ainsi, sur le marché canadien, Madagascar peut se positionner comme fournisseur de choix sur certaines tendances de consommation, tels que les produits ethniques, produits alimentaires de spécialités et la santé/bien-être. A noter que les exportations de Madagascar vers le Canada ont représenté 79 millions de dollars canadiens et les importations depuis le Canada sont évalués à environ 12 millions de dollars canadiens, représentant 3% des importations canadiennes venant du continent africain. (..)  Au même titre que l’AGOA, Madagascar bénéficie de la politique « Initiative d’accès au Marché » pour le Canada.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Cette directive du conseil des affaires d’État chinois, sortie le 19 août, confirmée par le bureau du conseil économique auprès de l’ambassade de Chine à Madagascar, limitera les investissements des opérateurs chinois dans de nombreux secteurs, notamment l’immobilier, l’hôtellerie ou encore l’industrie de divertissement. (..) D’un autre côté, Pékin encourage ses opérateurs à se concentrer dans d’autres domaines jugés plus judicieux. À savoir dans l’agriculture, la pêche, le pétrole et l’exploitation minière, ainsi que dans certains domaines du secteur des services tout en promouvant la culture chinoise à travers le monde.

Dans The Hindu
The ocean forecast and early warming information on high wave, currents, winds, tides, sub-surface ocean conditions cater to users like fishermen, coastal population, tourism sector, coastal defence officials, marine police, port authorities, research institutions and offshore industries of these countries. These ocean services are aimed towards safety at the sea. The system would offer oil spill advisory services, high wave alerts, port warnings, forecast along the ship routes in addition to tsunami and storm surge warnings and help in search and rescue operations.

Mikama - Aug 25, 2017

Nomena E. dans La Gazette de la Grande Ile
Le cours mondial du Nickel reprend un peu de souffle par rapport aux prix affichés depuis le début de l’année. Le 21 août dernier, le cours était en effet à 11 250 dollars/ tonne, si il n’a jamais réussi à franchir le cap des 11 000 dollars depuis janvier 2017. Madagascar exporte également ce produit, et dispose d’une exploitation minière de Nickel (et en même temps de Cobalt) à Ambatovy, combiné avec une usine de raffinement. Ce cours qui connaît une petite augmentation apporte assurément un souffle à la compagnie installée sur le territoire malgache, qui patine depuis la chute du prix du Nickel pendant 10 ans. Malgré tout, les rendements ne peuvent être comparés à ceux du début, quand la tonne se vendait à 50 000 dollars en 2007.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
On peut fabriquer une poudre 100% bio à partir des feuilles séchées de cette plante et une huile cosmétique à partir de ses graines. La plante « ananambo » ou bien « moringa » n’a pas encore trouvé sa place dans les habitudes alimentaires des Malgaches. Cependant, elle a une qualité naturelle venue de Madagascar connue sous le nom de l’arbre aux miracles compte tenu de ses vertus nutritionnelles et thérapeutiques. « Connue depuis en médecine traditionnelle comme étant  une plante miraculeuse, ses propriétés quasiment uniques sont maintenant reconnues et prouvées scientifiquement. Raison pour laquelle, nous avons créé une entreprise sociale dénommée Morigna Waves SARL visant à transformer cette plante « ananambo » pour fabriquer une poudre à partir de ses feuilles séchées et une huile cosmétique à base de graines », a expliqué Vonimihaingo Ramaroson

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Le projet de relocalisation des dépôts  d’hydrocarbures d’Alarobia et de Soa­nierana commencera en octobre. Il coûtera soixante millions d’euros. Aux normes. Le nouveau dépôt aura une capacité totale de stockage de 60.500m3, extensible à 75 500m3, soit une équivalence de 46 jours d’autonomie avec un chargement journalier de cent trente huit camions citernes. Il stockera les cinq produits utilisés à Madagascar : l’essence SP95, le gasoil, le pétrole lampant, le Jet A-1 et le HFO.

Using genetics to uncover human (Madagascar) history

Dans JDSUPRA

(..) This group** from the University of Toulouse, INSERM, the University of Bordeaux, University of Indonesia, the Max Plank Institute for Evolutionary Anthropology, Institut genomique, Centre Nacional de Genotypage, University of Melbourne, and the Universite de  la Rochelle, showed geographic stratification between ancestral African (mostly Bantu) and Asian (Austronesean) ancestors.  Cultural, historical, linguistic, ethnographic, archeological, and genetic studies supports the conclusion that Madagascar residents have traits from both populations but the effects of settlement history are termed "contentious" by these authors.  Various competing putative "founder" populations (including Arabic, Indian, Papuan, and/or Jewish populations as well as first settlers found only in legend, under names like "Vazimba," "Kimosy," and "Gola") have been posited as initial settlers.  These researchers report an attempt to illuminate the ancestry of the Malagasy by a study of human genetics.

These results showed common Bantu and Austronesian descent for the population with what the authors termed "limited" paternal contributions from Europe and Middle Eastern populations.  The admixture of African and Austronesian populations occurred "recently" (i.e., over the past millennium) but was gender-biased and heterogeneous, which reflected for these researchers independent colonization by the two groups.  The results also indicated that detectable genetic structure can be imposed on human populations over a relatively brief time (~ a few centuries).

Using a "grid-based approach" the researchers performed a high-resolution genetic diversity study that included maternal and paternal lineages as well as genome-wide data from 257 villages and over 2,700 Malagasy individuals.  Maternal inheritance patterns were interrogated using mitochondrial DNA and patterns of paternity assayed using Y chromosomal sequences.  Non-gender specific relationships were assessed through 2.5 million SNPs.  Mitochondrial DNA analyses showed maternal inheritance from either African or East Asian origins (with one unique Madagascar variant termed M23) in roughly equal amounts, with no evidence of maternal gene flow from Europe or the Middle East.  The M23 variant shows evidence of recent (within 900-1500 years) origin.  Y chromosomal sequences, in contrast are much more prevalent from African origins (70.7% Africa:20.7% East Asia); the authors hypothesize that the remainder may reflect Muslim influences, with evidence of but little European ancestry.

Admixture assessments support Southeast Asian (Indonesian) and East African source populations for the Malagasy admixture.  These results provide the frequency of the African component to be ~59%, the Asian component frequency to be ~37%, and the Western European component to have a frequency of about 4% (albeit with considerable variation, e.g., African ancestry can range from  ~26% to almost 93%).  Similar results were obtained when the frequency of chromosomal fragments shared with other populations were compared to the Malagasy population (finding the closest link to Asian populations from south Borneo, and excluding Indian, Somali, and Ethiopian populations, although the analysis was sensitive in one individual to detect French Basque ancestry).  The split with ancestral Asian populations either occurred ~2,500 years ago or by slower divergence between ~2,000-3,000 years ago, while divergence with Bantu populations occurred more recently (~1,500 years ago).

There were also significant differences in geographic distribution between descendants of these ancestral populations.  Maternal African lineages were found predominantly in north Madagascar, with material Asian lineages found in central and southern Madagascar (from mtDNA analyses).  Paternal lineages were generally much lower overall for Asian descendants (~30% in central Madagascar) based on Y chromosome analyses.  Genome-wide analyses showed "highlanders" had predominantly Asian ancestry (~65%) while coastal inhabitants had predominantly (~65%) African ancestry; these results depended greatly on the method of performing the analyses which affected the granularity of the geographic correlates.  Finally, assessing admixture patterns indicated that the genetic results are consistent with single intermixing event (500-900 years ago) for all but one geographic area, which may have seen a first event 28 generations ago and a second one only 4 generations ago.  These researchers also found evidence of at least one population bottleneck, where the number of individuals dropped to a few hundred people about 1,000-800 years ago.

These results are represented pictorially in the paper:

Figure 2



In view of the current political climate, the eloquent opening of the paper deserves attention:

Ancient long-distance voyaging between continents stimulates the imagination, raises questions about the circumstances surrounding such voyages, and reminds us that globalization is not a recent phenomenon.  Moreover, populations which thereby come into contact can exchange genes, goods, ideas and technologies.


* Marc Haber, Claude Doumet-Serhal, Christiana Scheib, Yali Xue, Petr Danecek, Massimo Mezzavilla, Sonia Youhanna, Rui Martiniano, Javier Prado-Martinez, Michał Szpak, Elizabeth Matisoo-Smith, Holger Schutkowski, Richard Mikulski, Pierre Zalloua, Toomas Kivisild, Chris Tyler-Smith

** Denis Pierrona, Margit  Heiskea, Harilanto  Razafindrazakaa, Ignace Rakotob, Nelly Rabetokotanyb, Bodo Ravololomangab, Lucien M.-A. Rakotozafyb,  Mireille  Mialy  Rakotomalalab,  Michel Razafiarivonyb,  Bako Rasoarifetrab,  Miakabola  Andriamampianina Raharijesyb, Lolona Razafindralambob, Ramilisoninab, Fulgence Fanonyb, Sendra Lejamblec, Olivier Thomasc, Ahmed Mohamed  Abdallahc, Christophe Rocherc,, Amal Arachichec, Laure Tonasoa, Veronica Pereda-lotha, Stéphanie Schiavinatoa, Nicolas Brucatoa, Francois-Xavier Ricauta, Pradiptajati Kusumaa,d,e, Herawati  Sudoyod,e, Shengyu Nif, Anne Bolandg, Jean-Francois Deleuzeg, Philippe Beaujardh, Philippe Grangei, Sander Adelaarj, Mark Stonekingf, Jean-Aimé Rakotoarisoab,  Chantal Radimilahy, and Thierry Letelliera

Mikama - Aug 23, 2017

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
Le site web anti-corruption « Tsycoolkoly » a reçu plus de 800 témoignages de corruption, actuellement. Sur les 800 témoignages reçus par la base de données de « Tsycoolkoly », au moins 500 concernent des pots de vin à la justice. En général, ces dénonciations portent sur des pots de vin, des détournements de fonds, le secteur de la justice malgache, des combines grotesques au quotidien. Cette plateforme en ligne lancée depuis 2014 ... l’ong Tolotsoa propose une analyse crédible et facile à comprendre, basée sur les données du CSI, du BIANCO et du SAMIFIN. (..) 123ème sur 168, c'est le rang qu'occupe Madagascar dans le classement de Transparency international en termes de la corruption.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le complexe de « Loky Manambato » étalé sur une superficie de plus de 70 000 ha constitue une nouvelle aire protégée créée dans la partie nord-est de Madagascar, soit dans la région de SAVA. Cette aire protégée recèle une biodiversité exceptionnelle avec un taux d’endémicité atteignant les 84%. Elle est délimitée par les fleuves de Loky et de Manambato. Parmi ses espèces faunistiques phares, on peut citer entre autres, le lémurien à couronne dorée connu sous le nom scientifique « propithecus stattersalli ».

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
La précarité énergétique faisant état  de 4,7% de taux d’accès à de la population rurale à l’électricité a conduit des porteurs de projets  à contribuer à l’amélioration de la situation. Les objectifs et plans d’action respectifs des neuf porteurs de projets présentés, hier à l’hôtel Colbert, justifient cette détermination.  Les neuf projets sur les dix-sept retenus sont financés à hauteur de 4, 6 millions d’euros par la Commission de l’océan indien (COI) en partenariat avec l’Union européenne (UE). (..) Les neuf  projets des associations, pouvoirs publics et opérateurs privés  des régions Alaotra Mangoro, Menabe, Diana, Itasy, Atsimo Andrefana et Analamanga, développent l’exploitation des énergies renouvelables.

Mikama - Aug 22, 2017

Navalona R. dans Midi Madagasikara
La situation démographique actuelle montre que près de 80,3% de la population malagasy sont majoritairement jeunes. Ils vivent sous la charge de près de 20% de la population qui restent faussement « producteurs ».  (..) « Il faut que chaque famille ou chaque ménage soit conscient qu’avoir enfant lui engage en retour une responsabilité de redevabilité pour le développement », a soulevé Ida Clément Rajaonera, le directeur général de l’INSTAT.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Toujours est-il que, l’offre et la demande ont regressé depuis quelques années. Antananarivo consomme actuellement. 400 têtes par jour alors que la consommation journalière avoisinait le double au début des années 2000. C’est tout le pays qui en consommerait près de 1000 têtes quotidiennement aux dernières nouvelles.

Mikama - Aug 21, 2017

Yvan Andriamanga dans Madagascar Tribune
En termes d’aide et financement international, Madagascar arrive juste derrière la Corée du Nord. Avec 24$ d’aide et financement international par tête d’habitant, la Grande Ile reçoit à peine le tiers des financements des pays africains du même niveau socio-économique. (..) Les défis en développement du pays sont immenses : près d’un enfant sur deux souffre de malnutrition chronique ; le pays est classé au 154ème rang sur 187 pays sur l’indice de développement humain 2015 et à la 167ème place sur 190 dans le classement Doing Business 2017. Madagascar est également un des dix pays les plus exposés aux effets du réchauffement climatique. (..) Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé un appui financier de l’ordre de 1,3 milliard de dollars pour soutenir le développement de Madagascar au cours des trois prochaines années. Ce financement exceptionnel est constitué de près de 1 milliard de dollars de dons et prêts concessionnels qui appuieront le développement de l’agriculture, amélioreront la nutrition et l’accès des enfants à l’éducation, et connecteront les paysans et pêcheurs aux marchés en réhabilitant le réseau routier. L’engagement du Groupe de la Banque mondiale inclut également 330 millions de dollars de financement provenant de l’IFC, filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé.

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
L’Empire du milieu va construire deux cents forages avec des pompes à motricité humaine dans les régions d’Atsimo Andrefana et du Menabe. Un don non remboursable à hauteur de 16 milliards d’ariary a été offert par ce pays .Une signature du protocole d’accord entre le ministère de l’Eau de l’énergie et des Hydrocar­bures et l’Agence de la Coopération Économique Internationale (AIECO) du ministère du Commerce de la République Populaire de  Chine sur le projet, a eu lieu hier au centre des conférences internationales d’Ivato. Le but est de résoudre la difficulté d’accès à l’eau potable dans les régions.(..) Le taux d’accès à l’eau potable pour la région d’Atsimo Andrefana est de 28% tandis que celui du Menabe est évalué à 30% selon les données du ministère de l’Eau de l’énergie et des Hydrocarbures. Combiné avec les autres régions de la Grande île, le taux d’accès à l’eau potable est de 24% en moyenne.

Mikama - Aug 18, 2017

Dans Madagascar Tribune
Les communautés côtières de Madagascar revendiquent d’une voix forte leur droit fondamental à exploiter et gérer durablement leurs sites de pêche traditionnels. 
500.000 personnes vivent de la pêche à Madagascar, dont 83% sont des petits pêcheurs. (..) Les représentants de ces communautés côtières vivant de la pêche, venant de tout Madagascar revendiquent ainsi au Gouvernement malgache de leur accorder un droit de pêche exclusif le long de la bande littorale, comme c’est souvent le cas dans les autres pays du monde. En effet, elles subissent actuellement une pression des bateaux de pêche industriels qui entrent en compétition directe dans l’exploitation de leurs ressources et contribuent largement à la dégradation des écosystèmes fragiles.

R.Edmond dans L'Express de Madagascar
Madagascar adhérera à la Banque de Commerce et de Développement (Trade and Development Bank, TDB). (..) Pour devenir membre de la TDB, un pays doit réaliser un dépôt de 2 millions de dollars, par tranche de 330.000 dollars sur une période six ans. Un investissement qui a la chance d’être rentable quand on sait que la mission et les objectifs de la TDB sont de fournir du capital de développement et des services dans la région, par le biais d’instruments de financement novateurs et ciblés par les clients.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
On a enregistré près de deux cent quarante quatre mille touristes étrangers en 2015. Deux cent quatre vingt treize mille en 2016, soit une augmentation de 20%, et on passera sûrement le cap des trois cent mille cette année.  C’est un exploit, vu qu’après la crise politique de 2009, le chiffre de trois cent soixante quinze mille de l’année 2008 est tombé à cent soixante mille. (..) Les touristes étrangers et nationaux exigent d’abord la sécurité. La première impression pour les touristes étrangers est ce qu’ils ressentent à l’aéroport.  (..) La construction des routes et l’assurance de la disponibilité en énergie sont primordiales pour faire venir les touristes, et pour faire aimer le paysage...

Mikama - Aug 17, 2017

Navalona R. dans Midi Madagasikara
C’est effectif. La centrale thermique de Mandroseza qui est gérée par la société américaine « Symbion Power » produit désormais une puissance électrique de 40 Mégawatts après avoir réhabilité les quatre groupes de marque Wartsil...a. « Ces groupes ont été installés en 2008, mais faute d’entretien, ils ne sont plus fonctionnels en l’espace de quatre à cinq ans alors que leur viabilité aurait pu atteindre plus de 40 ans. (..) Notons que c’est toujours la Jirama qui approvisionne en fuel lourd la centrale tandis que « Symbion Power » assure la production électrique. « Suite à un appel d’offres lancé, c’est Jovenna qui fournit le fuel lourd tandis que Galana approvisionne en gas oil la Jirama ... La production électrique de la Jirama sera ainsi suffisante pour satisfaire les besoins en énergie du Réseau Interconnecté d’Antananarivo d’une quantité de 230 Mégawatts en période de pointe.

Dans La Gazette de la Grande Ile
La Banque mondiale soutient les efforts du pays pour accélérer la réforme foncière à trav
ers deux projets soutenant la sécurité alimentaire, la protection sociale, la croissance agricole, et la sécurisation foncière. Le gouvernement malgache prévoit la sécurisation de 500 000 parcelles auprès de 180 communes. La commune rurale d’Andriambilany pilote une réforme foncière. Après avoir identifié 17 000 parcelles non titrées, la commune a délivré 2 800 certificats fonciers en l’espace de deux mois.

Riana R dans NewsMada
WWF vulgarise la culture de l’algue, ou algoculture, à l’intention des communautés littorales de Mahafaly, dans le sud-ouest de Madagascar. En effet, en plus d'être une alternative pour réduire la surpêche, cette culture contribue non seulement à la désacidification des eaux de mer en éliminant le carbone, mais elle créée aussi un environnement sain dans lequel les crustacés peuvent évoluer et se développer. (..) La technique de l’algoculteur est simple. Les algues sont attachées sur une ligne, et submergées ensuite dans la mer en attente qu’elles grandissent. Comme elles ont un don de croissance rapide, leur récolte peut se faire après 40 jours.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Rebecca Andrianarisandy. La jeune femme, à peine la vingtaine, succédera peut être à Tahina Randriari­manana qui a remporté le premier prix de ce concours l’année dernière avec sa petite startup spécialisée dans la production de produit laitier. La jeune femme, a cofondé «GasGasy», une société qui cherche à substituer l’utilisation du charbon de bois en fournissant une énergie verte abordable, durable et respectueuse de l’environnement sous la forme de bio-compost et de biogaz.

Mikama - Aug 16, 2017

Riana R dans NewsMada
La création d’entreprises formelles au niveau national est en baisse de 37% durant les six premiers mois de cette année par rapport à l’année précédente sur la même période, rapporte l’ Institut national de la statistique (Instat) dans le dernier numéro du Tableau de bord économique. 5 827 établissements formels ont été créés entre janvier et juin 2017, contre 9 255 en 2016 sur la même période. (..) Dans la foulée, une baisse de 23,2% a été constatée concernant la création d’entreprises individuelles, avec un effectif de 8 250 durant le premier semestre 2016, pour descendre au nombre de 5 081 sur la même période en 2017.

Dans Middle East North Africa Financial Network
Madagascar, considered one of the top global , recently the island's protected area network from 1.7 million hectares to 6 million hectares. This covers 10% of the country's total land area. Although the state has claimed ownership of these lands since colonial times, they are often the customary lands of local communities whose livelihoods are deeply entwined with forest use. The clearance of forests for cultivation has traditionally provided access to fertile soils for millions of small farmers in the tropics. Conservation restrictions obviously affect them negatively. (..) We to estimate the local welfare costs of conservation in the eastern rainforests of #Madagascar using innovative multi-disciplinary methods which included qualitative as well as quantitative data. We asked local people to trade off access to forests for swidden agriulture (land cleared for cultivation by slashing and burning vegetation) with compensation schemes such as cash payments or support for improved rice farming. (..) We therefore argue that securing local tenure may be an essential part of social safeguards for conservation models like REDD (Reducing Emissions from Deforestation and forest Degradation). It could also have the added benefit of helping to reduce poverty.

Dans Proactive Investors
In Madagascar, Bushveld’s acquisition of Lemur Resources brought with it the Imaloto coal deposit with a Chinese partner, Sinohydro, now on board. A feasibility study will assess an initial 60Mw independent power producer (IPP) coal power plant and associated 200 kilometre transmission line in southern Madagascar. Coal fuel for the power station will be provided from Lemur's coal mining permit area in Madagascar. Sinohydro will prepare the bankable study at its own cost within 12 months of signing the MoU.

Mikama - Aug 15, 2017

Riana R dans NewsMada
... la consommation de fuel lourd thermique a connu une croissance de 283%, atteignant un volume de 11 908 m 3. Cela s’explique par la reprise des activités soutenues de la centrale thermique de Mandroseza depuis juillet...  Concernant le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), la Jirama s’est fixé pour objectif d’approvisionner une grande partie du réseau par le biais de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka et des centrales thermiques au fuel lourd. D’après les explications apportées par la compagnie, au moins 140 MW d’électricité, utilisée par le RIA, proviennent des centrales fonctionnant au fuel lourd. Il s’agit, notamment, des turbines à combustion (TAC) de la Jovenna installées à Ambohimanambola d’une capacité de 40MW, de la centrale thermique turque Askaf power installée également sur le même site ; et de la centrale de Mandroseza. Le marché pétrolier au niveau national est en progression de 13% en cumul sur les sept premiers mois de l’année, s’inscrivant à une consommation de 567 020 m3, d’après toujours l’OMH.

Dans Global Construction Review
An unprecedented $245m is set to be spent on the airports of Madagascar, one of the poorest countries in the world. The funding is to be arranged by the Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), a public–private development organisation, and will be spent on the upgrade and expansion of airports in the capital of Antananarivo, in the centre of the country, and the island of Nosy Be in the north. The bulk of the money will come from the World Bank, the Proparco Development Bank of South Africa, and the OPEC Fund for International Development.Passenger handling capacity will more than double at Ivato Airport, which serves Antananarivo. Its runway will be reinforced and resurfaced to allow it to handle wide-bodied aircraft and a 17,500 sq m international terminal will be built with an initial capacity of 1.5 million passengers. The second scheme will increase the capacity of Fascene Airport at Nosy Be, one of the country’s main tourism destinations, to 500,000 passengers a year. (..) Madagascar has a nominal per capita GDP of about $390 in 2016, making it the fifth poorest country in the world. According to the African Business Review, the project is expected to contribute $71.5 million in taxes to the Madagascan government.

Dans Mongabay
He wants to stop a foreign-owned company, Tantalum Rare Earth Malagasy (TREM), from mining his land for rare earth elements. “Our ancestors survived here by living off of the land,” Solondraza said. (..) Befitina is part of TREM’s 115-square mile (300-square kilometer) concession on the Ampasindava peninsula, a highly biodiverse area jutting out into the Mozambique Channel, several hundred miles east of the coast of mainland Africa. Ampasindava is home to a number of threatened lemur species that could be further imperiled if the mining project goes forward, scientists warn. The peninsula is also just across the water from the island of Nosy Be, Madagascar’s main tourist destination, where business owners worry that mining pollution could turn visitors away. Rare earth mining can have severe environmental and health impacts, research from China shows. TREM’s explorations show Ampasindava to be rich in the valuable rare earth elements needed in electric motors, computer parts, cell phones, and many other modern devices. The company managing the project has touted the “exceptionally promising” findings in Ampasindava, and the concession has twice been appraised at over $1 billion. (..) In early 2015, two high-level government officials were flown into Ampasindava on a TREM-chartered helicopter, according to several people affiliated with Missouri Botanical Garden in Madagascar, which manages the protected area. A few months later, in July 2015, Madagascar’s government decided that the Ambongomirahavavy mountain area, which is the source of 80 percent of the peninsula’s water and had been slated for inclusion in the protected area, would remain part of TREM’s concession. “The government’s position was clear — they were pro-mining,” a Malagasy botanist involved with the negotiations told Mongabay. “Their interest in the environment was zero.”

Dans Mining Review Africa
Graphmada mine in Madagascar an ideal platform for Bass Metals. ASX-listed graphite producer Bass Metals is looking to establish itself as mid-tier producer of industrial mineral concentrates within the next few years. This strategy of Bass Metals entails increasing production volumes at its Graphmada operation in east Madagascar to 6 000 tpa, thereafter tripling production to 20 000 tpa by 2019. The advancement of its Millie’s Reward lithium project, also in Madagascar, will undeniably secure the company’s ambitions, CEO Tim McManus tells Laura Cornish. (..) When Bass Metals announced that it had successfully renegotiated with Stratmin to significantly decrease the acquisition value from A$15.25 million to $5.39 million in January this year... it will ensure the mine is capable of delivering 6 000 tpa of graphite at a higher quality (>75% recovery and >94% fixed carbon) than was produced in previous years. The mine, which delivered 1 500 t of graphite for Stratmin in 2015 and 2016, has now ceased operations in order to accommodate the work required for the optimisation project. The company is however still generating some revenue from sales stock. (..) While the majority of graphite produced from Graphmada has been mined from the 5.7 Mt Loharano deposit, Bass Metals is looking to mine the adjacent Mahefedok deposit which has the potential to see the company increase production to 20 000 tpa of graphite by 2019. A 2 300 m drilling programme at Mahefedok has just been completed, uncovering significant intercepts of soft, easily mineable saprolite mineralisation along the entire 2.8 km strike length.

Dans Ecofin Agency
Nearly 1,500 farmers could lose lands they have been occupying for close to 50 years in Soavinandriana Itasy, in the Central part of Madagascar. Indeed the farmers, were ordered by the court to quit their properties which span over an area of 569ha that a former minister claims his. “Before 1970, these lands belonged to colonists but locals started occupying and using them progressively.

Mikama - Aug 14, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
La Grande-île devrait atteindre un record de 300 000 touristes étrangers, pour cette année, si l’on se réfère à la tendance actuelle. (..) L’année dernière, le tourisme à Madagascar a généré 700 millions USD de revenus, soit 2 100 milliards d’Ariary.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
L’exportation de cette année atteindra quinze mille tonnes. Une nette amélioration par rapport à la production exportable d’il y a quelques années. Celle-ci n’a été que de quatre mille tonnes en 2009, six mille en 2013 et quatorze mille l’année dernière. (..)  Si on compte un prix moyen de 24 millions d’ariary pour une tonne de clous de girofle, cela fait entrer près de 300 milliards d’ariary par an. Madagascar détiendra ainsi près de 42 % du marché international pour ces prévisions de quinze mille tonnes de girofles.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
L’énergie verte devient une tendance. Madagascar veut produire de l’énergie avec du jatropha dans certaines zones du pays. C’est l’esprit de la Génération d’électricité rurale à partir du jatropha mahafalensis du sud de Madagas­car (Gemaha). (..) Prévu pour 24 mois, le projet Gemaha bénéficie du soutien de la Commission de l’océan Indien et de l’Union européenne. Ces partenaires financiers vont investir à hauteur de 330 000 euros soit environ 1,155 milliards d’ariary pour développer cette filière d’accès à l’énergie à partir de jatropha.



Mikama - Aug 7, 2017

Dans WORLD POLITICS REVIEW

While respected by international donors, Rakotoarimanana was not as beloved by other members of the government, and the private sector also viewed him warily. In an email interview, Richard R. Marcus, professor and director of the Global Studies Institute and the International Studies Program at California State University, Long Beach, describes the politics behind Rakotoarimanana’s resignation (..) Rakotoarimanana had some remarkable achievements as a result of his punctiliousness. He secured $304 million in International Monetary Fund Extended Credit Facility funding and a new World Bank Country Partnership Framework that provided $1.3 billion in spending between 2017 and 2021. (..) This is a tremendous challenge in Madagascar, where the private sector plays an important public sector role. While bribery and other overt forms of corruption do exist, the larger issues in Madagascar are challenges to regulatory and systemic norms such as the taxation of illicit goods, contracting and customs controls. Limiting activities disadvantages critical interlocutors. (..) The new finance minister, Vonintsalama Andriambololona, is appropriately trained and comes with a thick resume. However, she served as secretary-general of the Finance Ministry when President Rajaonarimampianina was finance minister during the transitional government of President Andry Rajoelina. With a few notable exceptions, international donors were critical of financial decision-making under the Rajoelina administration, cast doubt on the credibility of fiscal policy because of the government’s illegitimacy, and saw financial oversight as at best lax and at worst complicit in extracting rents from both legal and illegal sectors. As a result, the international community respects her training and work history—she sits on the board of the Central Bank of Madagascar—but questions her credibility. (..) However, core institutional reforms still have not been sufficiently addressed. Social sector institutions are feeble and lack vertical accountability. High-rent sectors such as mining have strong legal codes but weak enforcement and accountability. The justice system has continued to deteriorate and fails to serve the public interest or business. Police lack authority and are seen as corrupt. The National Assembly lacks public trust. Madagascar was once characterized by relatively high transparency but relatively low accountability. Today both transparency and accountability are deeply lacking, holding the potential to undermine fiscal policy, investment and political processes.  (..) However, core institutional reforms still have not been sufficiently addressed. Social sector institutions are feeble and lack vertical accountability. High-rent sectors such as mining have strong legal codes but weak enforcement and accountability. The justice system has continued to deteriorate and fails to serve the public interest or business. Police lack authority and are seen as corrupt. The National Assembly lacks public trust. Madagascar was once characterized by relatively high transparency but relatively low accountability. Today both transparency and accountability are deeply lacking, holding the potential to undermine fiscal policy, investment and political processes.

Mikama - Aug 4, 2017

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Madagascar dispose de 297.940 ha de mangroves. Elles constituent 2% des mangroves dans le monde selon les données de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) datant de 2007, et classées deuxièmes dans l’Océan Indien occidental. Malheureusement, 20%  d’entre elles ont disparu depuis 1990 à cause des pressions qu’elles subissent, notamment l’ensablement – dû à l’érosion, elle-même causée par la déforestation – mais également diverses autres formes de pressions telles que les impacts du changement climatique dont les phénomènes météorologiques extrêmes. Les activités humaines sont, toutefois, étroitement liées à la diminution de la superficie des mangroves.
Source : Songadina n°32, Conservation International – Madagascar

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Ainsi, 3 054 742 populations issues de 663 671 foyers vont bénéficier de la campagne d’Aspersion Intra Domiciliaire d’Insecticide (CAID) de cette année. Une initiative lancée par le ministère de la Santé publique en partenariat avec ses partenaires techniques et financiers comme PMI/USAID à travers le projet Abt.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Cent quarante décès paludéens ont été enregistrés par la direction du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), de janvier au mai, au niveau national. Le nombre de malades notifié dans cette même période est de deux cent vingt mille personnes, majoritairement des enfants, selon la même source. (..) Le nombre de victimes de l’épidémie aurait, toutefois, baissé. «Le taux de morbidité palustre a diminué de 44% par rapport à celui de
l’année précédente. En 2016, deux cent soixante personnes ont succombé au paludisme, les premiers cinq mois de l’année, et quatre cent quarante, jusqu’en décembre», précise le responsable de la Statistique du PNLP.

L.R. dans L'Express de Madagascar
Selon les données publiées sur le site du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques, la production langoustière a été de 325 tonnes en 2016. La production annuelle a tourné autour de 300 tonnes au cours de ces dernières années. On est encore loin de la meilleure performance, où la production a atteint les 550 tonnes en 2006.

Mikama - Aug 3, 2017

Soa-Mihanta Andriamanantena dans L'Express de Madagascar
A ce sujet, « pour un besoin estimé autour de 200 tonnes de fourrage au quotidien, on enregistre un gap de 40 tonnes par jour en fourrage destiné à nourrir les vaches laitières dans la région Ana­lamanga », a avancé Andria­mapandry Rajoro, responsable technique en Zootechnie Projet Asalait auprès de Malagasy Dairy Board (MDB), une organisation regroupant les acteurs laitiers à Madagascar.

Arh. dans NewsMada
Le secteur tourisme a connu une augmentation de 20% des arrivées aux frontières l’année dernière (293.000 touristes) par rapport à la saison 2015. Cette évolution se traduit entre autres par des recettes touristiques de 748 millions d’ariary. (..) «L’effet tache d’huile devrait plus que jamais faire son effet et permettre à Madagascar d’atteindre son objectif de 500.000 visiteurs en 2019 avec une progression annuelle de 19,5% de touristes par an», projette l’EDBM.

Dans The Henry J. Kaiser Family Foundation
Christian Science Monitor: Madagascar fights the subtler side of hunger: chronic malnutrition
“…Droughts and famines tend to afflict countries in cyclical fashion. But where chronic malnutrition is endemic, such as Madagascar, they strike harder — sharply increasing the risks for already vulnerable children, according to research led by professors at Harvard University and Johns Hopkins University. … Intervention comes at a fairly low price: $400 million — not much more than one of the ‘Pirates of the Caribbean’ films — would pay for a 10-year program to iodize salt, fortify wheat flour and oil with micronutrients, and teach pregnant women and young mothers what to feed their babies, says UNICEF’s nutrition investment plan…” (Ford, 7/26).

Dans African Business Review
Madagascar, the world’s fourth largest island, is renovating its two international airports at the cost of €215 million ($245 million) with the help of the Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF). (..) Investec Asset Management (IAM), one of the largest third-party investors in private equity, credit, public equity and sovereign debt across the African continent manages EAIF. EAIF is also member of the Private Infrastructure Development Group (PIDG), which currently receives support from seven governments – including the UK, the Netherlands, Sweden and Switzerland – as well as private sector banks including the German development finance institution, KfW, and its Dutch equivalent, FMO. Additionally, a consortium of four international development banks have come together to support the development projects, including the World Bank's International Finance Corporation (IFC), Proparco Economic Cooperation (PPP), the Development Bank of Southern Africa (DBSA) and the OPEC Fund for International Development (OFID). Additionally, the projects are sponsored by the French companies Groupe Aéroports de Paris (ADP), Bouygues Bâtiment International and Colas Madagascar and Meridiam. Groupe ADP will provide support in the operation and maintenance of both airports throughout the term of the concession. Furthermore, ADP Ingénierie has been working on the design of the new Ivato Airport terminal. Having vast experience in the design and construction, Bouygues Bâtiment International is putting its expertise into use for building new airport terminals. Based in Madagascar for the past 60 years, Colas Madagascar will contribute to the airfield roadways. Both the companies have entered into a 50/50 “Design Construction” joint venture.

Dans Relief Web
Cassava harvests in Southern Madagascar (normally August-September) started in June 2017 due to farmers’ cash needs. Production in the south doubled compared to last year and is near the 5-year average. At the national level, production estimates remain around 3 million MT (near the 5-year average and 15 percent higher than last year). The second season rice harvest is complete and farmers in the central highlands are preparing fields for first season planting. National rice production estimates are still 20 percent lower than average with 50 percent production in the main producing areas. The maize harvest is complete, but, although production increased compared to last year, it remains below average.



Mikama - Aug 2, 2017

Dans La Gazette de la Grande Ile
Intégration commerciale : Malgré un niveau de taxe peu élevé sur les importations en provenance de la SADC (0,32 %), celles-ci ne représentent que 3,6 % du PIB malgache, les exportations vers la SADC, comptant pour seulement 0,84 % dans le PIB, le niveau le plus faible des pays de la communauté.
Intégration productive : Madagascar est faiblement intégré aux chaînes de valeur régionales, cependant que près de 25 % des importations de la SADC vers Madagascar sont des produits intermédiaires.

Phil de Fer dans La Gazette de la Grande Ile
La France a tout fait pour détourner Madagascar de la Chine, mais les promesses de financements mineurs accompagnées de conditions drastiques des bailleurs traditionnels ont tardé à se réaliser. Madagascar a tout à gagner à prendre part à la « Nouvelle Route de la Soie » définie par le Président chinois Xi Jinping. La rencontre entre le Chef de l’Etat malgache et son homologue chinois en mars 2017 a réveillé de leur torpeur les bailleurs traditionnels, y compris la France. Face à la montée en puissance de la Chine, le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale essaient de rattraper leur retard à travers des décaissements à tout va. Cependant, le rouleau compresseur chinois est en marche et écrasera aisément ses concurrents. (..) le flux des investissements directs étrangers de la France à Madagascar s’élevait à 100 millions USD...

Dans Africa Newsroom
En termes de perspectives, Abdelkrim Bendjebbourt a indiqué que la BAD est actuellement en phase d'instruction de plusieurs projets qui viendront compléter et conforter les investissements déjà entamés. Il a ainsi fait part de deux importantes échéances : l’atteinte de l’autosuffisance en termes de production rizicole, vers la fin 2018 début 2019 ... La réalisation du Projet d'extension du port de Toliara viendra renforcer la chaîne de développement de la Région Atsimo-Andrefana, qui a le taux de pauvreté le plus important à Madagascar.  (..) Depuis l’intervention de la BAD à Madagascar, ses investissements s’élèvent à plus de 1,2 milliards USD. Pour l'année 2017, elle a engagé une première allocation d’environ 100 millions USD, et d'autres ressources sont actuellement sollicitées pour pouvoir compléter le portefeuille car les besoins sont importants. Durant les cinq prochaines années, la BAD compte engager 1 milliard USD, comme l’a confirmé le Président de la BAD lors de sa rencontre avec le Chef de l’Etat malgache, il y a une semaine, à Abidjan, avec l’agriculture et l’énergie en priorité.

Dans L'Express Maurice
« En bref, la corruption et l’insécurité règnent dans cette partie Sud de Madagascar », dénonce Emile Thomas Razafindremaka. Fort de près de trois mille mem­bres, l’association GTZ, si l’on s’en tient au communiqué de presse, est active dans les régions Atsimo-Andrefana, Anosy, Ihorombe et Haute Matsiatra... La Justice, les forces de l’ordre, les élus locaux, les parlementaires, le représentant de l’État, les responsables auprès des services de santé publi­que, de l’éducation nationale, les fonctionnaires, ou encore, les dépositaires des pactes villageois ou Dina, et même certaines OSC et des syndicats sont frontalement pointés du doigt dans le communiqué. « Il n’y a aucune inspection. Complicités, copinages et corporatismes ont pignon sur rue. Tous sont impliqués, aussi, personne n’ose dénoncer quoi, ou qui que ce soit » (..) par ailleurs les démagogies de certains politiciens, OSC, investisseurs, bailleurs de fonds, autorités religieuses qui ne tiennent pas compte de la redevabilité sociale, et ne recherchent que leurs intérêts.

Dans Christian Science Monitor
Rova, like nearly half of under-fives in Madagascar, was chronically malnourished as a baby.... Rova is a lively girl, but studies show that undersized children are not only weaker, but they tend to do less well in school – a slow start that can complicate adulthood. The UN Children’s Fund, UNICEF, estimates the cost of this barrier to development at $740 million a year, 7 percent of Madagascar’s GDP. (..) “If we are going to get rid of chronic malnutrition, kids’ food needs to be a priority,” she insists. “It isn’t for a lot of families, and that is not going to change in just a year or two.”

Mikama - Aug 1, 2017

 Régis Kabary  dans Madagascar Tribune
Depuis trois ans, près de 268 entreprises travaillant dans des secteurs variées se sont formés à Madagascar et 163 d’entres elles se localisent dans la région Analamanga. Dont 55 dans le domaine de l’agro-industrie, plus de 60 entreprises franches et 45 entreprises textiles. Parmi ces 268 entreprises créées, plus d’une centaine se seraient établies dans les provinces, contribuant également à leurs développements. A titre d’exemple, la ville d’Antsirabe viendrait de bénéficier d’un investissement de près de 35 millions de dollars dans le domaine de l’agro-industrie, grâce à quoi plus de 3000 emplois seront créés. Idem pour l’accord qui avait été signé la semaine dernière entre une entreprise indienne et le ministère de l’agriculture pour la construction d’une usine de fabrication de tracteurs. (..) D’autre part, le Fond national pour le développement industriel (FNDI) et l’Agence nationale pour le développement industriel (ANDI), comprenant l’Etat et des bailleurs de fonds, veilleront aux industries naissantes pour au final les booster. Enfin, la multiplication des coopératives démontre également l’intérêt des agriculteurs et producteurs malgaches. Selon les chiffres du Ministère d’ Industrie, entre 2016 et 2017, 107 nouvelles coopératives se sont formées dont 58 dans le secteur primaire.

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
 Pour ne citer, entre autres que le projet  Natema  qui est le fruit  d’un entre le groupe Fraise et  Givaudan le géant mondial de la parfumerie, pour une exploitation des feuilles de girofle dans la région Atsinanana. Un projet qui se chiffre à 20 millions USD d’investissements et qui emploient des milliers de paysans producteurs et collecteurs de girofle et qui génère un flux financier de 35 milliards ariary. Et ce n’est pas fini, puisque Natema prévoit actuellement un réinvestissement de 15 millions de dollar. (..)  Notons que les 265 unités industrielles créées opèrent pour la plupart dans l’agro-industrie et  le textile. Par ailleurs,  beaucoup d’autres entreprises non industrielles ont été créées. En tout, l’EDBM a enregistré 883 entreprises créées en un semestre.

Luz R.R dans Midi Madagasikara
Affichant plusieurs casquettes à la fois, elle (Carole Rakotondrainibe) assume parfaitement cette diversification, qu’elle considère comme un atout : chefs de projets chez Hay Madagascar- ONG oeuvrant pour le développement social grâce à la démocratisation des NTIC-, fondatrice et directrice artistique chez Tanako Madagascar, fondatrice de www.restaurants.mg, consultante du Goticom, Vice-présidente du GEN (Global Entrepreneurship Network), membre du Business and Professional Women, etc. En plus de tout cela, elle est mariée et mère de deux enfants, donc l’entrepreneuriat n’est pas indissociable de la vie de famille ! En prendre de la graine ne serait pas inopportun !

Dans La Gazette de la Grande Ile
La faible croissance du secteur primaire illustre avant tout les faiblesses structurelles de l’agriculture malgache. L’agriculture occupe 75 % de la population active pour 25 % de la valeur ajoutée, ce qui illustre sa faible productivité. La majorité de la population malgache vit de l’agriculture de subsistance (principalement le riz) et de la pêche artisanale. (..) Avec un rendement moyen de 2,8 tonnes à l’hectare pour la culture rizicole, Madagascar n’est pas autosuffisante et doit importer environ 200 000 tonnes de riz chaque année, alors que les gros exportateurs de riz mondiaux affichent des rendements moyens de 6 à 7 tonnes à l’hectare.