Mikama - Nov 30, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
144 milliards d’Ariary ou plus exactement 45 millions USD ! C’est le décaissement pour Madagascar, que le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé avant-hier à Abidjan. Ce financement comprend un don de 14 millions USD et une garantie partielle de crédit de la Facilité d’appui à la transition (FAT) de 31 millions USD pour financer la première phase du Programme d’appui à la compétitivité économique (PACE 1). D’après l’institution financière, ce PACE, qui est un appui budgétaire programmatique sur trois ans (2017-2019), vise également à consolider les résultats obtenus lors des précédentes opérations de la BAD à Madagascar. Cela concerne la gouvernance économique, la réforme du secteur de l’énergie approuvée en 2016, et également la création des conditions favorables à une croissance économique forte et inclusive à Madagascar. Pour le Gouvernement malgache, ces réformes visent surtout à soutenir les efforts entrepris dans le cadre de la mise en œuvre du PND (Plan national de développement) pour la période 2015-2019.

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
Déficit budgétaire de 3,5% du PIB (Produit intérieur brut), croissance économique de 5,1%, inflation à 7,8% et une pression fiscale de 11,9%... pour l’année 2018, une hausse des recettes internes de 21% pour une réalisation prévue de 2 555 milliards d’Ariary. Pour la douane, les recettes prévues totalisent 2 256 milliards d’Ariary, traduisant une augmentation de 14% par rapport à celles de 2017. Au niveau des dépenses de l’Etat d’un total de 6 860 milliards d’Ariary, 48% seront alloués aux investissements publics ; 22% au fonctionnement et 27% aux dépenses de solde...  l’Etat compte améliorer ses recettes fiscales et douanières en 2018. D’après les prévisions, ces recettes sont estimées à 4811 milliards d’Ariary.

Arh. dans NewsMada
Ceci pour dire que quelques pays du monde commencent à ouvrir la porte aux femmes et leur donnent plus de visibilité dans le secteur public également. Car il faut bien le reconnaître, les femmes restent encore largement sous-représentées dans de nombreux domaines. Et pour cause, 2,5 % des femmes seulement sont signataires dans une entreprise, alors que 20 à 30 % entrepreneurs dans le monde sont des femmes. Aux Etats-Unis, 40,4 % des entreprises appartiennent aux femmes. Pour le cas de Madagascar, et malgré le contexte ambiant, le GFEM crée l’émulation justement pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin, la création d’opportunités d’affaires, le renforcement de capacités des associations et de leurs membres, tout en œuvrant pour la défense des intérêts des femmes entrepreneurs.

Mikama - Nov 29, 2017

Dans The Root
Approximately 10,000 international tourists from countries like France and Italy travel to Madagascar, the world’s fourth-largest island, to explore pristine and vast ecosystems every year. (..) The island is home to a world of endemic child sex trafficking... According to a recent study by Ending Child Prostitution (pdf), an Antananarivo-based nongovernmental organization, there are approximately 1,132 underage sex workers in the capital city who were initiated into the industry by criminal organizations. Another report, this one conducted by the U.S. Embassy (pdf), downgraded Madagascar to the “Tier 2 Watch List” after the country demonstrated what the report called “significant efforts by expanding the child protection network and by working at the regional level to combat child sex trafficking.” Still, while that may represent progress for some anti-sex-trafficking organizations, the same U.S. Embassy report claims that the Malagasy government has also “decreased efforts to prosecute and convict suspected traffickers,” which, according to come child-sex-trafficking advocates, is a large part of the problem. (..) “You cannot have human trafficking if you don’t have complicity with officials and with customs. And the police are always their first clients,” she (Canadian-born activist Florence Boivin-Rouemestan, Justice & Equity) added. (..) In a country where the median monthly income is 200,000 ariary, which is roughly equal to $63, Aina can take home about 20,000 ariary on a good night. The average price for a “passage,” as sex is referred to in Antananarivo, varies between 10,000 and 30,000 ariary, totaling approximately $3 to $10.

Dans NPR
According to World Health Organization estimates, in just over three months, more than 2,000 have become became ill, 171 of whom have died. By comparison, Madagascar saw about 300 cases in 2015 and 2016 each. (..) Treatment centers bulked up their staff. Responders did extensive contact tracing to break the chain of person-to-person transmission. Health workers tracked down about 7,000 people who had interacted with confirmed and suspected plague patients. Ninety-five percent of them have taken preventative antibiotics. Fewer than a dozen of them came down with plague symptoms. In all, about 9,300 people received antibiotic treatment against the plague. At 8 percent, the case fatality rate was unusually low, says Bower, "and there was no spread out of country, either." (..) "I think I'd give it an 'A,' " says Dabney P. Evans, director of the Center for Humanitarian Emergencies at Emory University, of the outbreak response. "I think the alarm bells were rung at the right time. And the response was timely. I do think that this could have been worse,"...

Dans Mongabay
 Madagascar’s population is about to boom. The International Futures center at the University of Denver estimates that by 2060 Madagascar will have close to 60 million people, up from 25.5 million today. And yet, only 1.2 million hectares of land are used for rice cultivation, a tiny proportion of the island’s total size.  (..) The whole of tropical Africa has less than 35,000 species of plants and at least one third of them live only in Madagascar. Animal species found nowhere else on Earth find refuge in its jungles: the blue-billed helmet vanga (Euryceros prevostii), the camouflaged leaf-tail gecko (Uroplatus phantasticus), and dozens of iconic species of lemurs, to name a few. Those species lived undisturbed until roughly 2,000 years ago. Since mankind arrived then, 90 percent of the original forest cover has gone; 40 percent of it disappeared in the last 60 years alone. While the pace of destruction has arguably slowed, Global Forest Watch found that 2016 was the second-worst year for forest loss in the last 15, with nearly 400,000 hectares cut down.

Mikama - Nov 28, 2017

Maholy dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar.
 Le pays doit profiter d’un marché libre et équitable. Madagascar a intégré de nombreux marchés régionaux et est partie aux échanges commerciaux internationaux. Si sa capacité de production est faible, il ne tirera aucun avantage de ces échanges et marchés. (..) D'après les faits relatés par les économistes durant cette audition publique, 92% de la population malagasy est pauvre. Il faut à Madagascar, 700 millions de dollar américain par an pour réduire jusqu’à 50% le taux de pauvreté en 2022. Le taux de croissance économique, soutenue, doit être de 7 à 8%. Cela ne pourra se faire que sous de nombreuses conditions dont la gestion rigoureuse des ressources. A ce que proposent les chercheurs en Economie, les impôts perçus sur les exploitations des ressources stratégiques (minières et non-minières) pourraient constituer ce fonds. Pour l’heure, Madagascar se retrouve face à différents défis. Parmi ces défis figurent l’insuffisance voire l’inexistence de textes contraignant ou incitant les investisseurs internationaux au transfert des technologies ainsi qu’à la valorisation et développement du capital humain national. Le système national d’intermédiation financière est faible, il n’y a pas de marchés financiers, les lois bancaires ne sont pas suffisamment adaptées. Ce qui entraine une insuffisance chronique du financement de la production. Les fonds pour le développement des infrastructures manquent aussi…

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
... l’exploitation aurifère illicite près de ces centrales entraîne un ensablement de la rivière alimentant la turbine et provoquant par la suite sa destruction comme le cas de Fandriana, Fénérive-Centre et Sahanivotry. On est également champion du monde des vols de panneaux solaires. Du coup, les propriétaires ont dû les placer dans leurs maisons. Les câbles servant à alimenter les foyers au départ d’une centrale sont également volés. Et à Ranomainty à Alaotra Mangoro, il ne reste plus que la carcasse d’une centrale hydro-électrique car l’alternateur et le transformateur contenant du cuivre ont été pillés pour être exportés. Ces vols se sont produits depuis 2012. Par ailleurs, un autre projet éolien a été arrêté à Faux Cap en raison de la méfiance des pêcheurs. Selon leurs croyances, ces vents provoquent des grandes vagues affectant négativement leurs activités de pêche

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
A cause des procédures légales obligatoires, le délai à l’exportation nécessite 70 heures. Ce délai est en moyenne de 12,7 heures dans les pays de l’OCDE et n’existe pas dans les 17 économies les plus performantes dans ce domaine. A l’importation, ce délai est de 99 heures à Madagascar, et n’existe pas dans 21 économies aux meilleures performances. En ce qui concerne les coûts, le respect des procédures pour une opération d’exportation engendre des charges financières de 868 USD, soit environ 2,77 millions d’Ariary. Pour les documentations obligatoires, il faut pour une opération d’exportation, 49 heures de traitement et un coût de 117 USD, soit environ 375 000 Ariary. Filtrées. En ce qui concerne les importations qui s’opèrent de manière sauvage, selon l’optique des industriels locaux, les coûts et les procédures représentent encore des barrières au commerce. Les 99 heures nécessaires pour le respect des procédures s’accompagnent également d’un coût de 595 USD, selon le rapport Doing business 2018, soit l’équivalent de 1,9 million d’Ariary. En matière de documentations pour une opération d’importation, il faut un délai de 58 heures et de 150 USD, soit environ 478 000 Ariary.



Mikama - Nov 27, 2017

Dans Worl Health Organization
From the 1 August through 22 November 2017, a total of 2348 confirmed, probable and suspected cases of plague, including 202 deaths (case fatality rate 8.6 %), were reported by the Ministry of Health of Madagascar to WHO. There were 1791 cases of pneumonic plague, of which 22% were confirmed, 34% were probable, and 44% were suspected. In addition to pneumonic cases, there were reports of 341 cases of bubonic plague, one case of septicaemic plague and 215 cases with type unspecified. (..) The Institut Pasteur Madagascar has cultured 33 isolates of Yersinia pestis, which were all sensitive to the antibiotics recommended by the National Program for the Control of Plague. Plague is endemic in some areas of Madagascar and additional cases of plague may occur, at least until the end of the plague season in April 2018

Dans The Star
How a White House reversal affects a village in Madagascar
On an island where 10 women a day die from complications from pregnancy and childbirth, the funding cutoff by USAID because of its new abortion rules can have serious consequences. (..) But the nurse’s bigger concern is for the women living in poverty that she serves. UNICEF estimates around 82 per cent of Madagascar’s population of 25 million lives below the international poverty line of $1.90 (U.S.) a day. Andrianirina said without access to the long-term contraceptive methods MSI brings here, there will be consequences. “The poverty will go up,” said Andrianirina. “Now they have three or four children. Some of them don’t have clothes, others don’t have anything to eat. They just go to sleep without eating at night.” While U.S. support for outreach services has ended in Madagascar, outreach work is continuing with stopgap funding until the end of December. After that the organization is not sure how they will pay for this work. Other projects, such as a voucher plan that provided contraception to poor and young women in urban centres and areas that surround them, have already ended. As USAID funding agreements end, similar effects may be felt by Marie Stopes International programs around the world if the organization cannot replace the $30 million (U.S.) in funding that has been lost

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
Le projet AD2M (Appui au Développement du Melaky et du Menabe) vise l’émergence de pôles de développement agricole par la mise en valeur productive, la sécurisation foncière et l’accès au marché. Dans sa deuxième phase, ce projet sous tutelle du ministère chargé de l’Agriculture et financé par le FIDA, va développer trois nouveaux pôles afin de valoriser 30 000 ha de terrains cultivables dont 9  100 ha de périmètres hydroagricoles. Près de 7  000 ha de ces périmètres se situent dans les districts de Maintirano et d’Antsalova de la Région Melaky. Ainsi, 27,8 milliards Ar sont prévus pour aménager des périmètres hydroagricoles d’une superficie totale de 6 350 ha dans ces deux districts. Et les bénéficiaires seront au nombre de 5 300 ménages. (..) Ces travaux dureront 14 à 19 mois. Et une fois exploitables, ces périmètres permettront d’augmenter de 24 000 tonnes la production rizicole annuelle de la zone.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Depuis trois ans, le programme BVPI à travers les projets PURSAPS et PHRD s’est attelé dans les travaux de réhabilitation de ces réseaux hydro-agricoles. En ce qui concerne le périmètre d’Anony près de 40 km de canaux d’irrigation ont été curés et aménagés et 1300 ha de rizières ont pu être récupérés portant la superficie du périmètre à 9000 Ha. L’objectif est d’améliorer l’irrigation du périmètre d’Anony. Concernant le périmètre d’Ivakaka les travaux ont été effectués pour assurer le drainage du périmètre et résoudre le problème d’inondation de 4600Ha de rizières situé en aval. Pour cela le barrage d’Ambandrika a été rénové, le lit de la rivière Ivakaka a été élargi et des pistes agricoles ont été aménagés pour facilité l’accessibilité des parcelles. Pour le périmètre d’Imamba, les travaux ont permis de récupérer 200Ha de rizières et d’assurer l’irrigation de 800 Ha de rizières. Outre les travaux de réhabilitation des trois périmètres, deux banques de semences communautaires ont été également construites par le MPAE, dont un à Ambohijanahary, d’une capacité de 100 T et celui d’Amparafaravola d’une capacité de 50T.

Mikama - Nov 24, 2017

R.Edmond.dans Midi-Madagasikara
Cette septième note de conjoncture économique de Madagascar montre que, malgré deux chocs climatiques en début d’année, l’économie devrait progresser au rythme de 4,1 % en 2017, confirmant la tendance positive observée l’an dernier... un regain d’activité dans la construction, le commerce et les transports...La reprise est également annoncée dans les  industries extractives qui vont progresser de 9,5 %, en raison d’un léger redressement des cours internationaux du nickel. Par contre, l’agriculture a  été pénalisée par les deux grandes catastrophes naturelles survenues en début d’année. (..) « La pauvreté est extrêmement aigue à Madagascar qu’il faudrait au moins une décennie de croissance à plus de 4% et une croissance inclusive pour pouvoir renverser la tendance ».

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
7,7% en 1995 et aujourd’hui à 11,4% ! C’est l’évolution du taux de pression fiscale à Madagascar... La DGI dispose en tout de 2062 employés dont 800 sont des femmes. Le personnel est généralement jeune, car les agents ayant entre 25 et 30 ans représentent déjà plus de la moitié de l’ensemble du personnel ... L’Administration fiscale est celle qui assure les ressources internes de l’Etat. Elle est donc déterminante pour le financement des dépenses publiques, si je ne cite que les services sociaux comme l’éducation, la santé, etc. Cependant, la DGI doit renforcer la lutte contre l’informel, en misant surtout sur les mines, la pêche, les forêts et la vanille qui méritent une attention particulière

Dans La Gazette de la Grande Ile
La croissance économique en 2017 est évaluée à 4,1 pourcent malgré deux catastrophes naturelles. Ce taux de croissance suit la même tendance que celui de 2016. La croissance actuelle est favorable en comparaison avec la moyenne au cours des dix dernières années jusqu’à 2016, incluant la période de crise politique 2009- 2013, au cours desquelles le PIB réel a augmenté de 2,7 pourcent par an en moyenne.  ... le PIB par tête en USD était de 462,5 en 2013 contre seulement une projection de 401,4 cette année.  Et pourtant, la croissance du PIB par habitant n’a cessé de croître passant de -0,5 % en 2013 à successivement  0,5, 0,3 ; 1,4 jusqu’à l’année dernière et 1,3 % cette année.

Dans La Banque Mondiale
L’économie malgache devrait progresser au rythme de 4,1 % en 2017, confirmant la tendance positive observée l’an dernier.
Cette croissance est essentiellement tirée par la vigueur des exportations de produits textiles et par l’expansion des travaux publics, liée en partie aux besoins de reconstruction.
La consolidation de cette tendance repose sur la poursuite des efforts visant à améliorer les performances des entreprises publiques, à renforcer l’environnement des affaires et à juguler la corruption. (..) les pertes provoquées par le cyclone Enawo se chiffreraient à 400 millions de dollars, soit près de 4 % du produit intérieur brut (PIB) ; un tiers de ces pertes concerne le secteur public, et les deux autres tiers les ménages et le secteur privé. (..) les prévisions tablent sur une croissance économique positive à moyen terme, qui pourrait atteindre 5,1 % du PIB en 2018, avant de s’établir, en moyenne, à 5,3 % sur 2019-2022.

Mikama - Nov 23, 2017

Dossier réalisé par Luz R.R. dans Midi-Madagasikara
Les 10 principaux droits des enfants:
Le droit d’être protégé contre toute forme de discrimination en raison de sa race, de sa religion, de son origine, ou de son sexe
Le droit d’avoir un nom et une nationalité
Le droit à une alimentation suffisante et saine
Le droit d’être soigné et de bénéficier de soins et de traitements adaptés à l’âge
Le droit à l’éducation
Le droit d’être nourri, logé et de grandir dans de bonnes conditions
Le droit de jouer, de rire et de rêver
Le droit d’accéder à l’information, d’exprimer son avis et d’être entendu
Le droit d’être protégé de la violence et de l’exploitation
Le droit à une protection spéciale pour tous les enfants réfugiés et/ou handicapés
Les contre-exemples de la réalité malgache:
Malnutrition chronique. Madagascar occupe le 4e rang mondial en ce qui concerne le retard de croissance des enfants de moins de cinq ans.
Insécurité sanitaire. La pédiatrie et la prise en charge sanitaire effective manquent encore à l’appel pour les enfants vulnérables et parfois même ce qui ne le sont pas (socio-économiquement parlant). En effet, 44.000 enfants décèdent chaque année des suites de maladies tout à fait évitables dans la pratique.
Education « inclusive ». Les 6 à 12 ans sont plus d’1,5 million à être privés d’éducation primaire. Par ailleurs, 89% d’enfants porteurs de handicaps ne sont pas scolarisés.
Violences sexuelles. 14% des filles de 15 à 19 ans subissent ou ont subi des violences sexuelles.
Identité légale. 20% des enfants ruraux n’existent pas à l’état civil, faute d’avoir été déclarés à la naissance.
Environnement familial. 13% des enfants vivent sans leurs deux parents biologiques. Alors que la famille, premier cercle social, est fondamentale pour le bien-être présent de l’enfant et sa vie future d’adulte.

Bill dans Madagascar Tribune
Ainsi le PC23 de l’ancienne société SOMALAC sera réhabilité par les Japonais... L’usine de production d’engrais chimiques sera bientôt opérationnelle à Morarano-Kraoma et la portion de la RN44 entre Vohidiala et Vohitraivo a obtenu des financements pour sa réhabilitation. Par ailleurs une banque de semences pour approvisionner les riziculteurs agrémentée d’un système de crédit remboursable en riz est installée à Amparafaravola et Ambohijanahary. Enfin et non des moindres, pour accroître également le rendement rizicole, 60 km de canal principal ont été entièrement réhabilités ; ce qui facilitera l’irrigation/drainage de quelque 2200ha de rizières.

Dans La Gazette de la Grande Ile
94% des travailleurs à Madagascar évoluent dans le monde de l’informel. (..) Seuls 7% des enfants mineurs obligés de travailler évoluent dans le secteur formel. (..)  28% des enfants de moins de 17 ans sont obligés de travailler, notamment à cause de la pauvreté.

Mikama - Nov 22, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
L’Exim Bank accorde un prêt supplémentaire de 2,5 millions USD à Madagascar, pour le projet d’usines d’engrais. La loi autorisant cet accord de prêt a été ratifiée hier au Sénat. En effet, cette banque indienne a déjà accordé 25 millions USD à la Grande-île en 2007 dont 15 millions USD devaient servir pour la construction de 2 usines d’engrais chimiques et 3 usines d’engrais biologiques ; et 10 millions USD pour l’acquisition de tracteurs.

Fahranarison dans NewsMada
Avec l’appui de WWF Madagascar et sous l’égide du ministère de l’ Environnement, 126 représentants des acteurs locaux des Communautés de base (Coba) issus de 13 régions se sont concertés lors d’un atelier de partage, la semaine dernière à Antsirabe. Pour une meilleure gestion des ressources naturelles, le recours à un  partenariat public ou privé, technique et financier a également été discuté. Les Coba participantes envisagent aussi de créer bientôt des réseaux régionaux et un réseau national de communautés gestionnaires de ressources. WWF a profité de cette occasion pour remettre le prix de reconnaissance «Africa Youth Award 2016» à un jeune activiste de l’environnement, Jean Louis Gonzague Razafimanandraibe. Ce jeune leader a fait la fierté de Madagascar lors du grand concours organisé par WWF sur le continent africain grâce à son projet de promotion de plantations de bambou pour lutter contre la déforestation et pour promouvoir l’économie verte.

Mikama - Nov 21, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
En premier lieu, une structure sociale pyramidale, segmentée sans mobilité sociale pérennisée par une reproduction sociale systématisée. Cette structure est présente dans le subconscient et la représentation collective : le Président est perçu comme Le « Ray aman-dreny » auquel aucun devoir de redevabilité n’est exigé. Elle est également vécue au quotidien dans les milieux professionnels et sociaux : avoir une ascendance aristocratique est toujours considéré comme un avantage. 0,1 % de la population constitue l’élite, le mot doit être compris au sens de la sociologie.  (..)  l’atomisation de la population. La population est fragmentée, la mobilité géographique faible et la majorité paysanne confinée dans des petits hameaux quasi-inaccessibles. L’avantage de la possession d’une langue commune, absente dans la plupart des pays du continent, aurait dû favoriser l’émergence d’une Nation. Si le sentiment national existe bien, l’atomisation sociale restreint la légendaire solidarité malgache, vestige d’un passé désormais révolu, au cercle de la famille et aux intérêts les plus proches. Elle favorise la concentration du pouvoir entre les mains d’un cercle de courtisans gravitant autour du Président. (..) L’atrophie des corps intermédiaires et plus particulièrement la disparition progressive de la classe moyenne constitue le dernier élément du puzzle.

Fahranarison dans NewsMada
Mariage des enfants  : la Grande île au 14e rang des pays ayant le taux le plus élevé... la Grande île affiche un taux moyen de prévalence de 41,2%. Selon les dernières statistiques, cette triste réalité touche particulièrement les parties sud et sud-ouest de l’île avec plus de 63 % des filles en union avant l’âge de 18 ans pour la Région  Melaky. (..) Dans ce cadre, les parties prenantes entendent renforcer l’engagement des communautés et des familles à prévenir l’union ou le mariage des enfants par le changement de comportement, à développer les capacités des enfants à se protéger de l’union ou mariage et de la grossesse précoce. Renforcer les capacités institutionnelles dans la lutte contre ce fléau constitue également une priorité. Le budget nécessaire à la réalisation de cette Stratégie s’élève à hauteur de 9.787.265 dollars, soit plus de 29 milliards d’ariary.

Mikama - Nov 20, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
 « L’Administration compte collecter en 2018 des impôts de 2 555 milliards d’Ariary et des recettes douanières de 2256 milliards d’Ariary. Cela fait en tout 4 811 milliards d’Ariary, soit une augmentation de 18% par rapport aux prévisions de recettes de 2017 », a indiqué le ministre. (..)  D’après le Projet de loi de finances initiale (PLFI 2018), les dépenses d’investissement en infrastructures atteindront 1 571,3 milliards d’Ariary. Pour les secteurs sociaux, le budget alloué sera de 566,2 milliards d’Ariary. Outre l’augmentation des recettes, la réduction des transferts aux entreprises d’Etat ont également permis d’avoir plus d’espace budgétaire pour les investissements, la sécurité publique et les secteurs sociaux. Pour la JIRAMA, les transferts émanant de l’Etat seront limités à 209 milliards d’Ariary pour l’année 2018, contre un montant de 450 milliards d’Ariary pour cette année 2017.

Lova Rafidiarisoa. dans L'Express de Madagascar
La Banque mondiale vient d’accorder, hier, une subvention de 45 millions de dollars. Cette aide vise à soutenir les efforts du gouvernement à renforcer la stabilité des finances publiques et au développement des investissements. Depuis 2014, les autorités malgaches ont engagé une série de réformes pour améliorer le climat des affaires et d’investissement dans le pays. Ces programmes avaient déjà bénéficié d’une enveloppe de 65 millions de dollars, en novembre 2016.

Mikama - Nov 10, 2017

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
Le Service de la Lutte contre la Fraude au niveau de la Direction Générale des Douanes a procédé à la signature du contrat de performance hier à l’Hôtel Colbert. Impliquant les trente quatre agents qui composent le service ... Ce concept a été initié au bureau des douanes de Toamasina en septembre 2016, pour les inspecteurs, dont la plupart ont renouvelé leur signature au mois de mai 2017. Les résultats ont été probants, avec un délai de dédouanement réduit à plus de 50% ; des amendes récoltées à hauteur de 300%, et surtout, à deux mois de la fin de l’année, un surplus de 53 milliards d’Ariary pour les recettes non pétrolières.

L.R. dans L'Express de Madagascar 
Vingt quatre groupes électropompes de trente sept kilowatts chacun peut aspirer de l’eau de débit de 100 m3 par heure, et les six autres motopompes de 7,5 kilowatts peuvent, chacun, aspirer de l’eau de débit de 40 m3 par heure. Cette donation permet ainsi d’apporter une solution d’urgence aux problèmes d’adduction d’eau potable rencontrés par la population. Actuellement, le taux d’accès à l’eau potable est encore très faible. D’après les explications du directeur général de l’Eau, Nirina Andriavelojaona, « 25% de la population seulement ont accès à l’eau potable ».

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
Une puissance électrique de 60 Mégawatts. Telle est la production d’énergie fournie par la nouvelle centrale thermique fonctionnant à fuel lourd construite par AKSAF POWER à Ambohimanambola. C’est une production additionnelle permettant à la JIRAMA d’alimenter le Réseau Interconnecté d’Antananarivo. « Il s’agit d’un plus grand investissement turc à Madagascar. En effet, on a alloué plus de 80 millions USD pour la mise en place de cette nouvelle centrale thermique contenant onze groupes électrogènes... Sa production représente près de 24% de l’énergie consommée à Madagascar (..) Notons que cette centrale thermique fonctionne à fuel lourd qui sera fourni par la JIRAMA via la société Jovenna. (..) On a entre autres, répertorié plus de 2 000 sites hydrauliques servant à produire de l’électricité avec un potentiel de 7 800 Mégawatts alors que seuls 200 Mégawatts ont été pour l’heure exploités »

Mikama - Nov 8, 2017

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
Une puissance électrique de 60 Mégawatts. Telle est la production d’énergie fournie par la nouvelle centrale thermique fonctionnant à fuel lourd construite par AKSAF POWER à Ambohimanambola. C’est une production additionnelle permettant à la JIRAMA d’alimenter le Réseau Interconnecté d’Antananarivo. « Il s’agit d’un plus grand investissement turc à Madagascar. En effet, on a alloué plus de 80 millions USD pour la mise en place de cette nouvelle centrale thermique contenant onze groupes électrogènes... Sa production représente près de 24% de l’énergie consommée à Madagascar (..) Notons que cette centrale thermique fonctionne à fuel lourd qui sera fourni par la JIRAMA via la société Jovenna. (..) On a entre autres, répertorié plus de 2 000 sites hydrauliques servant à produire de l’électricité avec un potentiel de 7 800 Mégawatts alors que seuls 200 Mégawatts ont été pour l’heure exploités »

Dans AA
Turkey's Aksa Energy officially opened its electricity generation plant in Madagascar on Tuesday.
The company said that the first phase of the plant, which has 66 megawatts of installed capacity, started commercial activity on Sept. 5. The plant will produce 500 million kilowatt-hours of electricity, which will cover 34 percent of Madagascar's total energy needs.


Mikama - Nov 7, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
Le maniement du taux directeur pour atteindre ses objectifs d’inflation et de croissance économique représente « la politique monétaire ». Lorsque la BCM vise à accroître le PIB, cette politique est appelée « une politique monétaire expansionniste ». Lorsqu’elle vise à limiter l’inflation, celle-ci s’appelle « une politique monétaire restrictive » (..) Les banques ne réagissent pas à la politique monétaire de la BCM, car il n’y a pas de véritable concurrence entre elles. Le marché du crédit, comme tout autre secteur clé de l’économie malgache, est en situation d’oligopole. Cela incite les banques à trouver des ententes sur la fixation de leurs taux d’intérêts et de leur répartition géographique ou en d’autres termes, le partage de territoire.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar 
Lors de la campagne 2012-2013, la production a progressé. Madagascar a pu exporter près de 17 500 tonnes. Ce volume a augmenté à 18 000 tonnes durant la campagne de 2013-2014, mais a, néanmoins, régressé à 17 000 tonnes lors de la campagne de 2014-2015. L’année dernière, les producteurs ont misé sur une exportation de 20 000 tonnes.

Dans CRUX
For the next 34 years, Laulanié worked on SRI and wrote a book about it before he died and was buried in Ambohipo, Madagascar. His book, Rice in Madagascar, is summarized briefly in a set of frequently asked questions into four principles:
-  Establishing plants early and quickly, to favor healthy and vigorous root and vegetative plant growth.
- Maintaining low plant density to allow optimal development of each individual plant and to minimize competitions between plants for nutrients, water and sunlight.
- Enriching soils with organic matter to improve nutrient and water holding capacity, increase microbial life in the soil, and to provide a good substrate for roots to grow and develop.
- Reducing and controlling the application of water, providing only as much water as necessary for optimal plant development and to favor aerobic soil conditions.

Mikama - Nov 6, 2017

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
92% de la population malagasy est pauvre. Il faut à Madagascar, 700 millions de dollar américain par an pour réduire jusqu’à 50% le taux de pauvreté en 2022. Le taux de croissance économique, soutenue, doit être de 7 à 8%. (..) Madagascar a intégré de nombreux marchés régionaux et est partie aux échanges commerciaux internationaux. Si sa capacité de production est faible, il ne tirera aucun avantage de ces échanges et marchés. Il en subit inévitablement les conséquences, comme il en est actuellement. En effet, les quelques sociétés qui survivent ont du mal à supporter la concurrence. Les industriels malagasy ont, à maintes reprises, attiré l’attention sur ce point. Cette proposition de loi vise la promotion de la compétitivité nationale en identifiant les espaces de croissance pour l’intégration du développement des 22 régions. Sur le plan international, le but est de rendre Madagascar plus attractif en matière d’investissement étranger. Pour cela, la recherche doit être développée, le capital humain renforcé et valorisé, le système d’intermédiation financière est à développer, des réformes fiscales et douanières doivent s’opérer, les ressources stratégiques sont à valoriser et une législation sur les obstructions et entraves infondées aux investissements est nécessaire. Madagascar se dote peu à peu de textes juridiques, qui, s’ils sont appliqués, lui permettront des pas en avant. L’étude des projets de loi relative aux zones économiques spéciale, celui sur le développement de l’industrie, celui sur les zones économiques spéciales figure dans l’ordre du jour de cette session de l’Assemblée Nationale. La proposition de loi sur la compétitivité nationale quant à elle sera présentée pour adoption à la session budgétaire soit à la deuxième semaine du mois de décembre.

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
Le code de l’Electricité révisé et le texte portant réforme du Fonds National de l’Electricité ont été adoptés la semaine dernière au niveau de l’Assemblée nationale. (..) Tous projets d’électrification rurale ne connaîtront plus ainsi aucun retard de démarrage et de mise en œuvre dû notamment au problème de décaissement du financement de l’Etat à titre de Ressources Propres Internes. (..) En outre, on peut désormais bénéficier de l’appui du Fonds Vert Mondial et le Financement destiné à faire face au changement climatique, et ce, grâce à cette révision du Code de l’Electricité. Et ce n’est pas tout ! Les Petites et Moyennes Entreprises œuvrant dans la production d’énergie peuvent dorénavant avoir une garantie leur permettant de contracter des  emprunts auprès des institutions bancaires.

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
JIRAMA : « 45% de la production ne sont pas payés », selon Olivier Jaomiary, le directeur général (..) « 10% de cette production constituent des pertes techniques liées aux désuétudes de notre réseau de distribution, mais c’est acceptable selon les normes internationales. En outre, 15% sont des factures impayées par les clients, entreprises et particuliers. Et les 20% restants constituent des vols de courant effectués par les abonnés eux-mêmes »

Garry Fabrice Ranaivoson dans L'Express de Madagascar 
Le projet de loi de finances avance, également, que « 20,4% des financements internes pour assurer le bon déroulement des élections en 2018 ». Une source auprès du ministère des Finances tente d’arrondir les angles en soutenant que « le budget prévu pour les élections est réuni dans un package. Les 40 milliards d’ariary seront, cependant, alloués à la présidentielle »

Mikama - Nov 3, 2017

Riana R. dans NewsMada
Les dépenses allouées au personnel de l’Etat connaîtront une hausse l’an prochain. Et c’est prévu dans le projet de loi de Finances (PLF) 2018. Le volume des transferts et subventions reste significatif en dépit d’une revue à la baisse par rapport à 2017. Les dépenses publiques prévues dans le projet de loi de Finances 2018 s’établiront à 7 308,2 milliards d’ariary hors remboursement TVA, soit une hausse de 10,9% par rapport à la réalisation de 2017. (..) Par ailleurs, les dépenses allouées aux transferts et subventions s’élèveront à 921 milliards d’ariary l’an prochain. Celles-ci seront réparties sur les subventions allouées à la Jirama, le renflouement des caisses retraites et le paiement des arriérés. A ce sujet, la Jirama continue de bénéficier d’une subvention venant de l’Etat. Le transfert alloué à la société d’Etat s’élèvera à 209 milliards d’ariary pour 2018.

Dans Mongabay
Inspired by early successes in marine conservation, locally controlled fisheries projects have expanded quickly along Madagascar’s 3,000-mile-long coastline over the past 15 years.
Now that growth is poised to skyrocket, with rising interest in fisheries management and conservation from international donors, including a planned injection of more than $70 million by the World Bank.
But the scale of funding for marine conservation has prompted concerns from both small NGOs that already work on fisheries and advocates of terrestrial conservation, who point to the uneven track record of locally controlled fisheries projects around the country. (..) Inspired by early successes like Blue Ventures’, LMMAs have grown to cover over 14 percent of Madagascar’s 3,000-mile coastline in just 15 years, and aquaculture initiatives have taken off as well. Next year, the World Bank plans to begin the Second South West Indian Ocean Fisheries Governance and Shared Growth Project, or SWIOFish2, which will inject more than $70 million into fisheries management and conservation in Madagascar by 2023. By way of comparison, the annual budget of Blue Ventures, whose marine programs have the largest footprint in Madagascar, was less than $3 million dollars last year, including programs in four other countries.

Mikama - Nov 2, 2017

Tsiry Razafindrazaka  dans L'Express de Madagascar
Pour la troisième année consécutive, la production dans les réserves tournantes bat des records, avec  plus de 4,5 tonnes, dès le premier mois d’ouverture de la pêche aux poulpes, le long du littoral Mahafaly. La production ne cesse d’augmenter. En 2015, la production était de 1,2 tonnes, aujourd’hui elle atteint un record de 4,5 tonnes. (..) Grâce au programme de mise en place des réserves de poulpes sur le littoral initié par le WWF Mada­gascar en 2015, en collaboration avec les organisations communautaires gestionnaires d’aires marines du littoral Mahafaly, cet exploit a été obtenu. utre l’augmentation de la production de poulpes, la réduction des pressions de pêche sur les récifs du littoral Mahafaly, faisant partie du troisième système récifal des plus importants au monde, figure également dans la liste des objectifs du WWF dans ce programme.

R.Edmond dans Midi-Madagasikara
 La publication en ligne et gratuite de l’avis de constitution d’entreprises et le paiement des frais d’inscription directement au guichet unique, ont notamment permis une réduction du délai des procédures de création d’entreprises qui se font actuellement en moins de cinq jours. L’accès au crédit est également amélioré grâce à l’augmentation de la couverture de crédit. Grâce à cette mesure, la couverture du registre du crédit enregistre, depuis janvier 2017, 696 210 individus et 9 608 entreprises. Le score de la distance de frontière de Madagascar s’est en outre amélioré : de 44.62 dans le rapport 2017 à 47.67 dans le Doing Business 2018.